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Les livres d'Honor Harrington ont cette particularité, je trouve, de se lire d'une traite. C'est agréable, confortable, intéressant, et ça fait voyager. Un très bon moment, encore une fois. Vivement la suite !
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(...) Sur le fond, le schéma de ce tome 3 est assez semblable aux précédents: notre héroïne est envoyée sur un poste lointain qui va se retrouver en butte aux plans sournois de la flotte havrienne. Mais à sournois, sournois et demi: même en infériorité numérique Honor Harrington a déjà prouvé qu'elle avait du répondant.

Sur la forme, on est cette fois davantage dans les considérations politiques et on découvre un tas de choses sur Havre, sa population et ses dirigeants. C'est plutôt intéressant et on ne s'ennuie pas, même si j'ai regretté qu'on n'en apprenne pas également davantage sur Manticore. ça manque aussi parfois de subtilité, notamment à la fin (ceux qui ont lu comprendront, pour les autres je ne spoilerai pas).

Là où ce tome peut parfois sembler plus long que les autres, c'est qu'on s'attache un peu trop à la vie amoureuse de certains personnages. Mais j'ai surtout été exaspérée par la façon dont l'auteur traite l'évolution d'Honor et les blessures de son passé. Comme ce 3e tome manque vraiment d'action par rapport aux précédents (l'auteur n'aurait pas dû me faire prendre goût aux batailles spatiales si c'était pour leur faire une si petite part maintenant!), ça m'a dérangée (et énervée) qu'on doive en passer par ces considérations.

Même si Une Guerre victorieuse et brève reste une lecture assez addictive et se range dans la bonne SF au rayon Space-opéra, ce tome m'a moins plu que les précédents. J'espère plus d'action dans le tome suivant! (mais je vais faire une pause dans la série pour le moment, le temps d'oublier le négatif pour ne garder que le positif en tête 🙂 ).
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Un tome que j'ai pu enfin finir après mon échec lors du précédent essai. Et je suis très contente d'avoir persévéré parce que finalement je l'ai bien apprécié même si je comprends aussi ce qui m'a fait l'arrêter la première fois.

Je ne vais pas vous refaire une présentation de la série, on est ici sur de la science fiction militaire spatiale, qu'illustre parfaitement la couverture du livre. Elle n'est pas militariste pour autant, mais je ne vais pas rentrer dans le débat, si vous voulez en savoir plus je vous conseille de fouiller un peu le blog Albédo qui en parle bien mieux que moi dans sa chronique du premier tome ^^.

Ce tome ci ce concentre pour sa grande majorité sur Honor, et moins sur la situation générale qui est résumée par l'éditeur. C'est un tome ou on découvre des facettes du personnage qu'on ne connaissait pas avant.
Je ne parlerais pas vraiment d'évolution du personnage même si l'évolution est la au niveau de sa carrière mais plutôt d'exploration du passé du personnage. Car oui le fait qu'elle retrouve un personnage de son passé est vraiment le point central de 60% du livre, en plus de son évolution en commandement.
Et c'est ce point qui a sans doute provoqué mon abandon. En effet du coup le rythme est vraiment particulièrement lent au final, on n'a que de l'introspection, de la mise en place, des dialogues sur ce sujet, et au final l'histoire principale elle n'avance pas du tout.

Surtout qu'Honor n'est ici limite qu'en spectatrice, car elle héberge l'amiral de la flotte et donc c'est lui qui prend les décisions et elle qui les exécute. On est très loin de la Honor en liberté des tomes précédents. En plus elle ne participe qu'a une seule des batailles de la fin du livre, ce qui est un peu frustrant mine de rien dans un livre de SF militaire, surtout si se sont vos moments préférés. Et c'est aussi ce changement qui m'avait un peu rebuté la premier fois. Même si j'avoue que c'est bien mieux passé lors de cette lecture.

Tout ceci mis à part, lors de cette lecture je ne me suis pas ennuyée, même si j'ai remarqué la lenteur. Je pense que l'auteur à voulu faire un tome plus calme, un tome pour comme je le disais explorer son personnage plus en profondeur, lui donner un passé, et nous le faire partager. Et ce n'est pas une mauvaise idée en soi.

Après en tant que femme je suis aussi un peu fatiguée qu'on finisse par rajouter des histoires de viols (ou qui s'en approchent) aussi souvent. Ce n'est pas un reproche fait spécifiquement à cette série bien sur, mais plus un fait général de ce que j'en ai pensé.
Je fini par trouver ça un peu facile. Pas pour le personnage bien sur, mais pour la situation général, le fait de nous la rendre sympathique en tant qu'ancienne victime qui a su s'en tirer malgré tout. du coup un petit bémol pour moi sur ce point même si il a bien marché, et marchera toujours bien j'imagine.

Au final ce n'est pas pour moi le meilleur tome de la série pour l'instant, vous l'aurez compris. J'ai néanmoins passé un bon moment mais je serais contente de passer au suivant en espérant retrouver un personnage plus actif dans l'action et une histoire plus portée le coté militaire que personnel.

15.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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La République du Havre gagne en saveur, elle n'apparaît plus comme un mastodonte monodimensionnel (s'il ne l'a jamais été) un brin caricatural. Ses dirigeants tentent de déclencher un conflit ouvert avec Manticore afin de souder le peuple vers un but commun, l'esprit et les forces accaparées vers un ennemi identifié, détournant ainsi l'attention des problèmes internes. La mise en place du Comité de salut public par Robert Stanton Pierre et Oscar St Just sont directement inspirés de l'époque de la Terreur (les allusions sont quand même énormes pour les amateurs d'histoire, sans doute plus nébuleuses pour les américains). Cette ficelle et le régime politique même de la République pourraient paraître extravagants si l'histoire ainsi que l'actualité n'offraient pas pléthores d'exemples – la Corée du nord par exemple…

Les jeux de pouvoirs ne sont pas absents du Royaume de Manticore, surtout en matière de politique au sein de la Flotte. C'est à travers la position d'Honor Harrinton que tout s'illustre. Elle est capitaine de pavillon, soumise plus étroitement à la chaîne de commandement alors qu'auparavant elle bénéficiait d'une certaine autonomie. Cette situation est fort bien décrite et reflète la réalité de la gouvernance militaire (la montée en grade des officiers les intègre dans un dispositif plus contraignant au sein des états-majors). L'animosité – de Pavel Young entre autres – qu'elle s'attire en raison de ses succès et de sa progression de carrière revêt une vraisemblance de bon aloi et fait échos à la réalité de certains milieux; d'autant qu'il s'agit d'une femme, et la tendance machiste, au mieux voire, misogyne (Admiral Park) est une autre réalité de nos sociétés.

Notre capitaine tombe sous le charme d'un bellâtre, un coté gauche et timide dévoile sa vulnérabilité et les insécurités qu'elle dissimule fort bien habituellement. Même si l'intrigue amoureuse ne m'a pas ébahie par son originalité ou bien son aspect naturel, découvrir cette facette sensible de notre héroïne la rend plus humaine et attachante. Nous pouvons aussi faire le parallèle avec sa recherche constante de perfection ou son besoin de prouver sa valeur, pas seulement aux autres, mais en premier lieu à elle-même. Ainsi, sous une apparence de force et d'invulnérabilité, nous apercevons-nous que David Weber construit un personnage plus nuancé et plus profond ainsi qu'une femme novice, en recherche de repères.

Si la part belle est faite à l'action, j'ai trouvé ce troisième volume tourné vers la construction du personnage central, et de son univers. Nous rencontrons des protagonistes habituels – dont Nimitz, et un nouveau Alexander Hamish qui semble bien prometteur. En revanche, inutile de chercher de nombreuses subtilités, cette Sf militaire se lit essentiellement au premier degré, en profitant d'un spectacle intense.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Au diable la segmentation (mesquine) à partir du tome 7, et sacrilège (?), au diable le respect d'une critique pour un seul livre: cette saga est un tout.

J'ai tourné les pages à une vitesse supraluminique et j'avais à peine refermé un tome que j'ouvrais le suivant, d'où mon sentiment très fort d'unité.
C'est sans aucun doute la saga spatiale que j'ai préféré, du suspens, des émotions, du spectacle, des interactions politiques et religieuses bref top.

Inconvénient sans doute, d'avoir enchainer les tomes, il y a des redondances un peu pénibles (Honor et Nimitz, l'avance techno de Manticore, les vecteurs d'approche etc..) . Un peu trop grossier également que la plupart des ennemis soient des demeurés obtus et que Honor soit une quasi déesse.

Et surtout on sent qu'il y a parfois du remplissage surtout après le tome 6.

Malgré ces critiques, j'ai pris un immense plaisir et je recommande chaudement les aventures d'Honor Harrington.
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Troisième tome de l'excellentissime cycle d'Honor Harrington et troisième fois qu'Honor se retrouve pile là ou les troupes des infâmes Havriens décident de lancer une attaque afin de prendre le contrôle d'un secteur hautement stratégique.

Honor est montée en grade suite à son héroïque défense du secteur de Basilic (tome 1) et sa, non moins héroïque, bataille pour la sauvegarde du secteur de Yeltsin qui permit aux Manticoriens de sceller une alliance précieuse avec les Graysoniens (Tome 2).

Elle est maintenant commandante d'un croiseur de combat et capitaine de pavillon (cheffe d'escadrille) sous le commandement de l'amiral Sarnow.
Cette escadrille de vaisseaux se retrouve affectée au secteur de Hancock au sein d'une importante flotte sous le commandement de l'amiral Parks. Malheureusement à la suite de très nombreuses escarmouches provoquées par les Havriens dans des secteurs voisins, l'amiral Parks décide de déplacer sa flotte pour renforcer d'autres positions et laisse l'escadrille de Sarnow seule pour défendre Hancock.

La stratégie des Havriens visant à disperser les forces ennemies ayant porté ses fruits, rien ne s'oppose plus à la conquête d'Hancock. Enfin… presque rien…

Ce tome est assez différent des deux précédents, il y a beaucoup de stratégie, d'explications techniques et détaillées, d'organisation, de déploiement et le tout peut être rebutant pour ceux qui n'apprécient pas cet aspect. L'auteur développe également ses personnages, Honor va s'attacher à un homme et son second est une amie d'enfance avec qui elle va partager de nombreux souvenirs.

Une partie du livre est également destinée à approfondir les aspects politiques, tant au niveau de Manticore que du Havre.

C'est un tome passionnant qui enrichi l'histoire et apporte indéniablement plus de profondeur à ce cycle. Un petit défaut réside dans le fait que ce tome manque de surprise et que le déroulement de l'histoire se fera dans un schéma connu et identique au deux premiers tomes.
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Pour cette troisième aventure, notre héroïne désormais Dame Honor Harrington, comtesse Harrington, Seigneur de Grayson, chevalier de l'Ordre du roi Roger, croix de Manticore, étoile de Grayson (ect...) se retrouve aux commandes du HSM Victoire, croiseur de combat long de 1500 mètres sur plus de 200 mètres de large, jaugeant 879.000 tonnes et embarquant 2105 personnels.

Cette fois-ci, Honor n'opère plus en solo. Elle est capitaine de pavillon au sein d'une escadre de croiseurs de combats, affectés à Hancock, sous les ordres du contre-amiral Sarnow. (Une petite carte des positions respectives de Manticore et de Havre vous aidera à mieux vous y retrouver).

Si la bataille finale n'arrive que très tard (vers la page 400), tout le long du roman est émaillé d'escarmouches, de simulations et entraînements tactiques qui raviront les amateurs d'action pure.
Pour les autres, l'auteur aborde une nouvelle faille de son personnage : son noviciat en matière de relations intimes la rendant ainsi encore plus humaine.
Le roman est toujours très politisé et on en apprendra encore plus sur Havre, les raisons d'entrer en guerre et sur la mise en place du Comité de salut public par Robert Stanton Pierre (Rob S. Pierre) et Oscar Saint-just (ah, histoire quand tu nous tiens...). Côté Manticore, les jeux de pouvoirs et la politique au sein de la Flotte ne sont pas à négliger.

Weber travaille beaucoup les sentiments et la psychologie de ses personnages, et ce depuis le début, arrivant ainsi à éviter la caricature. Il nous offre un roman d'une très belle tenue, dans un univers qu'il étoffe à chaque tome. L'intérêt du lecteur, tenu en haleine, ne faiblit pas. Encore un très, très bon moment passé avec notre héroïne préférée.

En fin d'ouvrage, pour les plus mordus, un chapitre sur la marine, sa doctrine et ses conceptions navales, l'armement spatial et l'équilibre des forces entre Havre et Manticore ajoute une touche de crédibilité supplémentaire et permet d'encore mieux appréhender l'oeuvre.
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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
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Une bonne série
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