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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
👸 Les reines maudites tome 2 - Anne Boleyn : l'obsession d'un roi  - Alison Weir 👸
Traduction : Barbara Versini

Résumé :
Au  printemps 1522, la jeune Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu'à répudier la reine, Catherine d'Aragon.

Après avoir perdu l'homme qu'elle aimait, Anne n'apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son coeur. Mais, portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu'elle court à sa perte...

Ce tome 2 est consacré à Anne Boleyn, celle que j'avais fini par détester dans le tome précédent va finalement se révélait une personne plus complexe qu'une simple voleuse de mari.
En retraçant la jeunesse d'Anne à la cour de Marguerite d'Autriche puis à la cour de France on comprend mieux la femme qu'elle est devenue, car c'est là-bas qu'elle a lu des traités féministes et des pamphlets dénonçant la corruption de l'Eglise de Rome qui ont refaçonné sa vision du monde. Elle y a également appris les règles de l'amour courtois, ce jeu de séduction qui se veut exaltant mais qui doit rester innocent, elle va se révéler très douée pour cette activité. On comprend également que ce sont ses déboires sentimentaux qui vont la pousser vers l'ambition et la vengeance et on finit même par ressentir de la sympathie pour elle, elle qu'on a honnis lors de la "grande affaire" du roi. J'ai adoré ce roman comme j'avais adoré le premier, j'avais peur qu'il n'y ait trop de répétitions mais le changement de point de vue complète formidablement l'histoire sans ennuyer ou lasser.
La mauvaise nouvelle est que maintenant il faut attendre juin 2024 pour le tome 3.

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J'avais adoré le premier tome (consacré à Catherine d'Aragon), j'attendais avec impatience de lire celui-ci : Anne Boleyn a toujours été l'épouse d'Henry VIII que je préfère et j'étais curieuse de voir comment Alison Weir allait raconter son histoire (d'autant plus que dans le premier tome, on la voit à travers les yeux de Catherine donc pas du tout sous un jour favorable). Et j'ai à nouveau eu un coup de coeur pour ce roman, qui nous présente Anne Boleyn sous un jour nouveau et très intéressant.

La première partie du roman s'intéresse aux années où Anne Boleyn a été dame de compagnie de Marguerite d'Autriche à la cour des Pays-Bas, puis de Marie Tudor et de Marguerite de Navarre à la cour de France. J'ai beaucoup aimé ces passages car je crois que c'est la première fois que je lis un roman qui s'intéresse à cette partie de sa vie et c'est vraiment très intéressant de découvrir la vie à la cour dans ces deux pays, l'ambiance qui y règne mais surtout la personnalité des femmes qui les dirigent. Alison Weir nous dépeint une Anne Boleyn qui, au contact de ces femmes, partage leurs idées sur l'éducation des femmes, le rôle des femmes royales dans le développement des arts et des lettres, mais aussi sur la possibilité qu'une femme gouverne un état tout aussi bien qu'un homme (voire même mieux), ce sont des éléments très intéressants et importants pour la suite.
Alison Weir développe en effet dans les deux parties suivantes de ce roman l'idée qu'Anne Boleyn n'était pas du tout intéressée par Henry VIII (et ne l'a même jamais aimé) mais a saisi l'opportunité de l'intérêt que lui portait le souverain pour devenir reine et appliquer ces préceptes appris à la cour de Marguerite d'Autriche et de Marguerite de Navarre. C'est un parti pris audacieux (je ne crois pas avoir lu d'autre ouvrage, fiction ou essai, qui présente cette théorie) mais il est bien traité dans le roman et plutôt crédible.

Le roman retrace également des évènements plus familiers des amateurs de cette période historique (la "grande affaire du roi", la réforme religieuse, le rapide déclin d'Anne Boleyn aux yeux du roi...) : cela pourrait être lassant pour qui connaît ces événements mais pas du tout, Alison Weir parvient avec brio à les rendre fascinant, d'une part parce que cela nous donne un autre point de vue sur des passages déjà traités dans le premier tome, d'autre part car cela reste passionnant et terrifiant de voir comment les choses se délitent rapidement entre Henry VIII et Anne Boleyn et surtout comment les éléments du drame se nouent peu à peu.

La dernière partie est en toute logique la plus émouvante : on assiste aux derniers jours d'Anne Boleyn, enfermée à la Tour au départ dans l'effroi de ne pas savoir ce qu'on lui reproche, ensuite dans l'attente de la mort. Même si le personnage est parfois pétri de méchanceté dans les chapitres précédents, on ressent énormément de tristesse et de pitié pour elle dans ces derniers chapitres. Même en sachant le dénouement, on dévore là-aussi ces dernières pages tant on est happé car l'écriture d'Alison Weir et par l'envie de savoir comment elle va décrire ces événements. On referme ce roman avec beaucoup de tristesse et un sentiment de gâchis devant ce qu'a été la vie d'Anne Boleyn et ses espoirs déçus.
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Ce tome consacré à la reine Anne Boleyn est passionnant, que ce soit d'un point de vue historique autant qu'au plan humain. Cette femme, certainement la plus connue des épouses d'Henri VIII apparaît sous un autre jour dans ce roman. En effet Alison Weir lui donne une dimension résolument humaine, entre l'ambition démesurée qui la mènera à sa perte et ses idées libérales sur la condition des femmes au XVIe siècle.
Hâte de découvrir le roman suivant sur Jane Seymour.
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🏵️"Je suis au comble du bonheur !"

Anne Boleyn, la charismatique seconde épouse d'Henri 8, première épouse qu'il condamna à mort. Qui était-elle, cette Boleyn qui a poussé le roi à réformer l'église d'Angleterre ?

Après avoir vu ses fiançailles avec l'homme qu'elle aime rompues, Anne n'apprécie guère les avances d'Henri, qui l'a remarquée à sa cour pour son charisme et son intelligence. Cependant, muée par son ambition, elle cède sans pour autant s'offrir à lui, le manipulant à sa guise jusqu'à atteindre le trône. La descente aux enfers commence...

J'ai adoré cette lecture, comme tout ce que j'ai pu lire de Weir. L'ambiance est toujours aussi bien rendue, encore plus dans ce tome où la tension constante dans laquelle vit Anne est étouffante. J'ai aimé suivre Anne, véritable personnage en avance sur son temps sur bien des sujets, tout en craignant le moment de sa chute inévitable.

Weir a réussi le pari de me faire détester Catherine d'Aragon, à me transmettre la colère d'Anne à son endroit. Et c'est fort, parce que je la soutenais dans le premier tome. La transition entre la loyauté et la haine est parfaitement romancée.

J'ai eu énormément de peine pour Anne. Sa vie semble n'avoir été qu'une longue série de déception et de peines: rejetée, désirée à outrance, poussée par sa famille à intriguer puis abandonnée pour une maîtresse, calomniée... Quelle horreur que d'être reine !

Sa relation avec Henri m'a mise très mal à l'aise. Autant j'aimais plus ou moins le Henri de Catherine, autant là il m'a révulsée. Indécis et pleurnichard, il la fait vivre dans une tension constante et terrible.

Je ne ressors pas déçue de ma lecture ! Et j'ai hâte de découvrir le tome suivant sur Jane Seymour!
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