La fin de la solitude

L'histoire d'une famille allemande qui va faire face au drame qui va bouleverser leur existence.

Immense coup de coeur pour ce livre que j'ai trouvé très émouvant et captivant.
Un roman percutant qui traitent des liens familiaux de toute une vie, de plusieurs vies ..
Je me suis beaucoup attachée aux personnages, si bien que j'avais l'impression d'être à leurs côtés, de les connaître. J'avais hâte de connaître le dénouement, de savoir ce qu'il adviendrait d'eux et je ne voulais plus les laisser aux dernières pages..
J'ai adoré l'écriture que j'ai trouvé belle, ma lecture a été fluide et je n'ai pas pu lâcher mon livre avant de l'avoir terminé.
Je ne trouve pas de mots qui égaleraient mon ressenti mais je vous le recommande.

" Une enfance difficile est comme un ennemi invisible. On ne sait jamais quand il se retournera contre vous".
Jules se réveille dans un lit d'hôpital, la route, la moto ... et l'accident. Les souvenirs fusent de toute part .Il remonte le temps avant la mort de ses parents, l'internat, Alva l'amie unique incontournable et inoubliable, Liz sa soeur ainée, Marty son frère , un trio, trois personnalités aussi différentes que possible, les enfants ...
La fin de la solitude, premier roman de Benedict Wells , est celui que je découvre en dernier. J'ai découvert l'auteur d'abord avec Presque génial , ensuite avec Hard land un véritable coup de coeur me voici arrivée à son premier livre ..Je suis toujours aussi inconditionnelle. Tous les thèmes qui lui sont chers sont déjà là, de l'amitié à l'amour , de l'enfance à l'âge adulte, de la chaleur familiale à l'univers de l'internat, la perte et le deuil, les moments heureux et les périodes de désespoir ... et la rage de vivre et de vaincre ses peurs toujours et encore.

Chaque perte de son chemin est tellement intime et tellement propre a chacun, et chaque façon de trouver sa voie est identiquement intime et propre a chacun aussi. J'ai adoré ce livre, pour sa sensibilité, sa profondeur, sa justesse. j'ai l'impression que chaque personnage fait parti de ma vie maintenant.

bien que je n'aime pas les livres dont j'ai du mal à m'identifier au personnage principal, j'ai été émue. On ressent beaucoup d'émotion a travers ce livre. J'ai du faire des pauses parce que parfois je trouve le récit trop long et sans fin mais l'histoire a été vraiment intéressante. Jules est un père de famille qui a eu un accident de moto, et de là on apprend son passé et des secrets de famille. Il a une soeur Liz qui fait tourner la tête a tout les hommes, et un frère Marty. Dans le passé on sait qu'ils ont perdu leurs parents et qu'ils doivent vivre à l'internat. C'est ces moments qui m'ont paru très long bien que je ressentait un peu de compassion pour ce personnage. Il côtoie une amie qui sera présentes jusqu'à un certain temps:Alva. L'histoire de cette fille a relevé la lassitude du récit au passé. J'ai été pressée de découvrir la fin

C'est un livre vers lequel je me tourne toujours lorsque je suis en panne d'inspiration, en manque de motivation ou que je ne sais tout simplement pas quoi lire. J'ai été émue dès la première lecture de celui-ci et à chaque fois que je le relis, ce sont toujours les mêmes sensations qui m'envahissent. Jules, le personnage principal, connaît plusieurs torrents dans sa vie, qui emportent toutes les choses auxquelles il tient et qui l'entourent. Je me suis tellement accrochée à ce personnage qui m'a tant touchée que je n'avais qu'une seule envie : le sortir de là, le consoler. C'est assez déroutant « d'assister » à cela sans pouvoir intervenir.

La solitude le rattrape toujours, même dans les meilleurs moments de sa vie… Grâce à ce livre, j'ai appris à connaître un auteur, Benedict Wells, dont je suis l'actualité de très près et que j'admire beaucoup. Les mots qu'il utilise sont toujours très puissants, il donne vie à ses récits.

Un livre profond qui nous fait réfléchir à notre vie, aux choix qu'on a fait à un moment donné et qui font que notre vie a pris telle direction. Ce qui m'a beaucoup impressionné, c'est le style magnifique de ce jeune auteur allemand. Je l'ai lu en allemand donc je ne sais pas ce que vaut la traduction. J'ai hâte de découvrir ses autres ouvrages.

La fin de la solitude est le premier roman de Benedict Wells traduit en français. C'est l'histoire de Jules, Marty et Liz qui, très jeunes, ont perdu leurs parents dans un accident de voiture. le récit est empreint de tristesse et de nostalgie, mais le romancier ne sombre jamais dans le pathos. Il évoque le deuil et la perte d'êtres chers avec beaucoup de pudeur. le roman débute par le récit de Jules. Il sort du coma et se souvient de son enfance, d'abord heureuse en famille puis assombrie au pensionnat où les orphelins se retrouvent après la mort de leurs parents. Les trois enfants vont peu à peu se perdre de vue et s'éloigner les uns des autres, et face à un profond sentiment de solitude chacun gérera le manque et affrontera les difficultés comme il peut. On les voit grandir, devenir adultes, tenter de se reconstruire et de renouer les liens fraternels mais leur enfance difficile est comme «un ennemi invisible», plus rien ne sera jamais comme avant. La jolie Alma, rencontrée au pensionnat et amie de coeur de Jules, tiendra une grande place dans sa vie mais devra elle aussi exorciser son passé. L'auteur interroge la mémoire et les souvenirs. Sont-ils toujours fidèles, sont-ils recréés, inventés pour mieux nous protéger ?‘La plongée sans voyeurisme dans l'intimité de cette famille et la sensibilité avec laquelle l'auteur a traité de thèmes difficiles donnent un récit très émouvant. Ce roman a été couronné par le prix de littérature européenne et il est resté longtemps en tête des ventes en Allemagne. (A.P.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..

Quel livre ! de ceux, assez rares, qu'on a envie à la fois de dévorer et de faire durer. Mais comment en parler sans dévoiler trop d'intime de soi ? Ce roman sur "comment chacun se débrouille avec son caractère quand le drame vient bouleverser une vie ?", sur les manières de vivre (et de mourir), sur le deuil, les échappées, les fuites, les choix, les chances (ou pas) est rempli d'émotions pour moi d'une justesse stupéfiante. Tant de phrases pourraient être des citations mais on ne sent pas que l'auteur a voulu faire des citations : il raconte une histoire vibrante de vérités, des vérités qui sont des questionnements.
Heureusement que la critique de Gonewiththegreen m'a emmenée jusqu'à ce livre, je serais peut-être passée à côté. Ou peut-être que je l'aurais trouvé quand même par d'autres détours de la vie. Qui sait ?

Je ne m'y attendais pas mais ce livre est un véritable coup de coeur.

Tout d'abord parce que je pense que n'importe qui peut se projeter dans cette histoire.

Mais surtout parce que l'auteur a su à merveille nous faire ressentir tous les sentiments des personnages. J'étais dans une véritable bulle lorsque je lisais ce livre. J'ai même pleuré, ce qui est la première fois je pense devant un livre.

Il est d'une facilité de lecture incroyable.

Il me tarde de le conseiller à tout le monde.

Jules est le plus jeune d'une fratrie de trois enfants, Marty est l'ainé, Liz leur soeur. Ils évoluent dans une famille heureuse et relativement aisée, père français, mère allemande, ils vivent à Berlin. Ce sont des parents droits, optimistes, bon parents qui donnent une belle éducation à leurs enfants… l'avenir des enfants est donc presque tracé, ils ont tout pour être heureux comme on dit.
Mais survient un terrible accident de voiture et la mort brutale des parents. C'est la vente de la maison, les années d'internat et la séparation de la fratrie dans cette école qui n'a rien à voir avec ce qu'avaient espéré les enfants quand la famille heureuse était réunie et imaginait l'avenir.

Jules était un enfant plutôt avenant, intelligent, prometteur. Il va devenir un enfant solitaire et méfiant. Par peur d'affronter cet univers austère et inhospitalier, il va se renfermer, se replier sur lui-même.

Liz, jeune fille encore enfant, proche de sa mère et de ses poupées, est perdue quand elle est lâchée seule dans ce monde austère et dur des adultes. Les garçons, les fêtes, la drogue, elle tentera tout, jusqu'à la fuite…

Marty quant à lui, avec son imperméable et ses cheveux.. au look grunge prendra également un tout autre chemin que celui dont il avait rêvé.

Nous les suivons tous les trois au fil des ans, séparations, études, travail, échecs, succès, fiançailles ou mariages, relation heureuses, retrouvailles, décès, une vie, des vies…

Le roman est porté par une structure intelligente et fine, car de cinq ans en cinq ans, nous allons suivre les protagonistes de cette histoire racontée par Jules. Cet espace-temps va permettre à l'auteur de planter des pistes qui donnent au lecteur les clés pour comprendre les différents personnages, mais aussi pour combler les vides en fonction de son propre vécu !

Ce que j'ai aimé ?

La question posée implicitement sur que fait-on de sa vie, et que serait-elle si un des points de départ avait été différent. La mort des parents, que l'on soit jeune ou moins jeune, qu'est-ce que ça change, qu'est-ce que ça implique dans nos caractères, culpabilité, remords, absence, chagrin ?
Et pourquoi la solitude et le silence des frères et soeur, le manque de communication, leur façon personnelle d'affronter le deuil n'est pas toujours compris par les autres membres de la fratrie.
Amours et amitiés de l'enfance, jusqu'où nous mènent-elles, est-ce important ou pas dans une vie…
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/10/08/la-fin-de-la-solitude-benedict-wells/
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