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Le livre est excellent mais la traduction d'Éric Lindor Fall est catastrophique! "Caisse tu fais" pour qu'est-ce tu fais, foute pour foot, "passe queue" au lieu de pasque: on dirait le résultat d'une mauvaise traduction automatique. Il y a des extraits de chansons dont la traduction ne correspond pas aux mots en anglais, et ça rend le livre lourd.
J'ai été voir la version originale dont certains extraits sont accessibles sur le web, me disant que le traducteur tenait peut-être de copier le style de l'auteur, mais non. C'est simplement la pire traduction qu'il m'a été donné de voir en 50 ans de lecture.
Le livre est sensationnel mais lisez-le en anglais. Ou dans une autre traduction!
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Leith, Edinburgh, à la fin des années 80s : un groupe d'amis dopés à l'héroïne prennent part à diverses activités, bien souvent criminelles, et toujours douteuses. La plupart de la narration est assurée par Mark "Rent boy" Renton, un jeune homme nihiliste qui, après avoir abandonné l'université, passe ses journées à traîner chez son dealer et ses nuits à la recherche de filles à séduire dans des night clubs un peu douteux.

Anglais dialectal, argot écossais et vocabulaire de la drogue : le style d'Irvin Welsh est sans pareil, et dissimule une réelle richesse, pour peu que l'on ne soit pas trop sensible à la vulgarité et à la violence. le livre, ainsi que son sequel, "Skagboys", offre un réel portrait de son temps : la jeunesse nihiliste de l'Ecosse ouvrière des années 80, annihilée par la menace du chômage, et lassée par les promesses vides de la société de consommation.

Et bien sûr, en complément, il est indispensable de voir le film de Danny Boyle.
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À mon dernier anniversaire, mon beau-frère m'a offert le coup du siècle d'Irvine Welsh et lorsque j'ai lu que c'était un personnage de Trainspotting 2, aussi appelé Porno, je me devais de rentrer dans cet univers par le début. C'est donc avec le bien connu Trainspotting, très connu grâce à son adaptation de Danny Boyle que je commence.

Dernier visionnage assez lointain, je n'ai pu me départir de la tête des acteurs du film. Difficile de faire autrement d'autant que le film est assez fidèle au roman.

J'ai cependant eu du mal à reconnaitre les personnages secondaires, à les distinguer les uns des autres car plusieurs donnent leur voix à ce roman. Dans mon esprit, les « divers amis » qui gravitent autour des personnages principaux sont restés un peu flous. Mais ce n'est pas bien grave et même peut-être fait exprès car Irvine Welsh immerge son lecteur dans le monde des toxicos et ça passe par le style, souvent fiévreux par le manque, obsessionnel dans la quête du produit apaisant, etc.

Trainspotting me fait l'effet d'être le reflet d'une génération anglaise, sans repère, celle qui tombe dans la facilité du bien-être chimique. Ça fait mal au coeur de sentir toute la solitude, toute la déchéance de ses drogués et voir tous les efforts à faire pour en sortir fait l'effet d'une sommet inatteignable lorsqu'après tant d'efforts psychologiques, un cacheton, un rail ou un shoot fait tout perdre.

Trainspotting est à la fois drôle et dramatique, fou et précis, social et humain. Un roman nécessaire.
Lien : http://livrepoche.fr/trainsp..
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Roman horrible à lire, la lecture est épuisante, j'ai préféré le film que j'avais vu avant, peut être était-ce une erreur de ma part ? J'essaie d'éviter au maximum mais des fois on n'est pas forcément au courant de l'existence du roman. le film de Boyle est très réussi avec une bande originale excellente
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Après avoir vu le film, il est difficile d'être touché par la noirceur originale du livre (comme a voulu l'écrire Irvine Welsh) ; car le film de Danny Boyle a des accents comiques (il aborde le sujet de l'héroïne avec légèreté). de même, j'aurais aimé me débarrasser de la tête de Mark Renton, Spud, Sick boy… les personnages ne sont pas exactement tels qu'ils sont dans l'adaptation TV.

Il y a plusieurs sujets absents du film, qui sont des préoccupations essentielles dans le livre ; notamment le SIDA et la rancoeur qu'entretient la jeunesse vis-à-vis de l'Écosse. Pour ce qui est de leur aigreur, il est surtout question du manque de perspectives professionnelles de la jeunesse — elle n'est animée que par la musique pop et la défiance vis-à-vis des “straights” de la classe moyenne.
Étonnamment, l'addiction à l'héroïne en elle-même est traitée en filigrane. Contrairement à d'autres livres sur ce thème, les personnages ne sont pas animés par l'idée de se payer leur prochain fixe, ni par la crainte du manque… le livre ne parle que de l'errance spirituelle dans laquelle se trouve cette bande de jeunes.
Autre chose à noter : l'usage du langage parlé. Il floute les frontières entre dialogues et réflexions intimes… nous sommes plongés dans la même hébétude que Mark Renton et ses acolytes.

Un livre animé de pop-culture rock, animé de culture undergound ; une bonne base pour démarrer le reste de l'oeuvre de Welsh…



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Trainspotting, le film, a été fondateur pour moi. À une certaine époque, je le regardais en boucle. Je rentrais de l'école, je le lançais, je faisais mes devoirs avec, je le mettais pour me réconforter, je le mettais quand j'étais joyeuse et avais envie de danser sur Blondie. À force, je connaissais les dialogues par coeur, et ça a contribué à l'amour que j'ai pour ce film. J'ai toujours eu l'impression de retrouver de bons copains, de connaître les personnages comme des frères (malgré leurs actes et leur personnalités plus que problématiques). Ensuite, j'ai passé ma crise d'ado, et j'suis passée à d'autres films.

Je me suis intéressée au livre à cause de cette passion développée pour Mark, Sick boy, Spud et les autres. J'ai beaucoup aimé le livre, même s'il a une saveur totalement différente que le film. L'histoire diffère également.

La constante est que ça se passe dans les bas fonds écossais, lieux que j'ai eu le plaisir de parcourir lors d'un Erasmus, qui du coup, avait encore plus de poids dans mon coeur. Non seulement, le séjour a été une des plus belles expériences de ma vie, mais en plus, il a renforcé mon attrait pour l'histoire, le pays et l'auteur, Édimbourgeois.

Je l'ai lu en français, mais également en anglais, en écossais pour être précise, et c'était pas de la tarte. C'est vraiment très différent de l'anglais scolaire et très difficile. Mais quel plaisir c'était. J'entendais leur fabuleux accent dans ma tête en lisant. J'ouvre souvent le livre en passant, juste pour le plaisir de lire une phrase ou deux.
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Ce roman narrant les mésaventures des camés du quartier de Leith à Edimbourg sera vous passionner.

Montrant de sa plume acérée les Royaumes Unis de Thatcher à travers Mark, héroïnomane et fraudeur fiscal ainsi qu'à travers ses amis, exerçant plus ou moins les mêmes activités. L'un d'eu collectionne les conquêtes, l'autre les bagarres dans les bars ect... Nous évoluons donc dans un univers sombre et malsains, empli de chômage et de drogue où la morale a désertée les lieux mais où l'amitié est vital. Mais comme un chat le plus mignons des chats peut vous griffer pour aucune raison, cette amitié peut elle aussi sortir les griffes...

J'ai vraiment aimé lire Trainspotting. Malgré son écriture quelque peu complexe, Irvine Welsh a réussi a captivé mon attention. Je me suis énormément attaché à certains personnages, j'en ai haïs d'autres. Se livre m'a transporté, certes dans un monde glauque et anxiogène, mais il m'a transporté. de plus, malgré le sujet morbide du livre, l'auteur sait fais rire et écrit ça et là des petites pépites qui serons vous tirer un sourire voir même un soufflement du nez.
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Très très gros roman a avoir lu même si ce n'est pas un « tout publique ».

On est dans l'authentique, c'est creusé et dense, on habite pleinement ces personnages qui sont pourtant des toxicomanes et on ressent leurs désirs, passions, souffrances et même manques!

Vraiment un super roman, un très grand auteur ce Irvine Welsh.

Mention spéciale à l'excellente traduction de Jean-René Etienne
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C'est horrible mais la lecture d'Irvine Welsh est totalement jubilatoire. On rit de scènes glauquissimes et d'un réalisme atroce : Rent dans les toilettes du PMU, Stevie sur un quai de Gare au nouvel an, Rent à l'enterrement de son frère (certainement un des plus beaux passages), Rent en cure de détox, Spud lors d'un petit déj mémorable avec les parents d'une jeune fille, Franco provoquant une bagarre dans un pub…
Pourquoi ? L'écriture est belle et le livre parcouru d'une énergie hallucinante. Chaque court chapitre est écrit du point de vue d'un des jeunes adultes de la mythique petite bande de Trainspotting. Franco, psychopathe, violent ; Sick Boy, cynique, obsédé sexuel, charmeur ; Spud, sensible, poète (à sa façon) ; Rent, proche de Spud, mais qui parvient à se construire, à quitter son statut de victime, quitte à employer des moyens peu louables.
Chacun sa langue, ses expressions, sa vision du monde (variable selon le degré et la nature des substances ingurgitées), ses relations avec les autres membres du groupe (la tension dès que Franco fait son apparition vous électrisera).
On est immergé dans leurs courses effrénées vers le plaisir que procurent les shoots, leur douleur pendant les crises de manque et cette atmosphère euphorique de fêtes et de soirées qu'on enchaîne les unes après les autres.
Même, si la plupart des gens n'ont heureusement pas été aussi loin, l'identification fonctionne à merveille car Welsh est parvenu à une sorte d'universel contemporain de la post-adolescence des années 80-90.
La dimension sociale et politique est également présente avec les allusions au conflit entre Catholiques et Protestants, à la rivalité entre Edinbourg et Glasgow, sans compter les réflexions plutôt iconoclastes sur le nationalisme écossais.

Lien : http://polaroides.blog.lemon..
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Cultissime
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