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Citations sur Cycle des Dieux, tome 1 : Nous, les dieux : L'Ile des.. (70)

Très peu d'hommes savent se forger une opinion par eux-mêmes. Aussi répètent-ils ce que leur ont dit leurs parents, puis leurs professeurs et enfin ce qu'ils ont entendu aux informations du soir, et ils finissent par se convaincre qu'il s'agit là de leur opinion personnelle, au point de la défendre ardemment face à d'éventuels contradicteurs. Il suffirait pourtant qu'ils tentent d'observer par eux-mêmes, de penser par eux-mêmes et ils découvriraient le monde tel qu'il est et non pas comme on les conditionne à le voir.
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"Nous n'inventons rien, nous ne créons rien, nous ne faisons que récapituler chacun à notre manière les connaissances qui existaient avant nous."
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Les qualités qui attirent une femme vers un homme sont en général celles qu'elle ne peut plus supporter quelques années plus tard.
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Ah, le tabac! Une simple feuille, et elle agit sur l'organisme humain en son entier. Elle intervient dans la régulation des graisses, le sommeil, l'humeur... Et bien sûr il y a les plantes utilisées comme drogues, la feuille de coca, la feuille de marijuana, le pavot, le chanvre... Amusant, un végétal qui manipule les humains, non? Que de civilisations ont été déformées par les plantes! Ne sous-estimez jamais une dimension de l'évolution, même si elle vous semble de prime abord inférieure. Elle ne pourrait pas moins vous piéger.
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Ils s'efforcent de réduire leurs malheurs plutôt que de construire leur bonheur .
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"L'amour pour épée, l'humour pour bouclier" !
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[...] quand on est ignorant on peut tout imaginer, mais quand on sait, quelle responsabilité.
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Les livres d’histoire nous conditionnent à l’idée que, selon le principe du darwinisme, si des civilisations ont disparu c’est qu’elles étaient inadaptées. Mais en examinant les événements on comprend que ce sont souvent les plus civilisés qui ont été détruits par les plus brutaux. Leur seule « inadaptation » consistait à croire aux traités de paix, dans le cas des Carthaginois, et aux cadeaux dans le cas des Troyens (ah ! l’apologie de la « ruse » d’Ulysse qui n’était qu’une perfidie aboutissant à un massacre nocturne…)
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Ce qui effraie le plus l'homme, c'est l'inconnu. Sitôt cet inconnu, même adverse, identifié, l'homme se sent rassuré. Mais " Ne pas savoir" déclenche son processus d'imagination.
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"Lorsque quelqu'un me dit croire en Dieu, c'est comme s'il affirmait: "J'ai la prétention, moi, petit électron, d'entrevoir ce qu'est une molécule." Et lorsque quelqu'un me dit être athée, c'est comme s'il assurait: "J'ai la prétention, moi, petit électron, d'être sûr qu'il n'y a aucune dimension supérieure à celle que je connais."
Mais que diraient-ils, croyants et athées, s'ils savaient combien tout est beaucoup lus vaste, beaucoup p^lus complexe que leur imagination ne saurait l'appréhender? Quelle déstabilisation subirait l'électron s'il savait qu'il est non seulement enfermé dans la dimension des atomes, molécules, dents, humains, mais que l'humain est lui-même inclus dans la dimension planète,système solaire, espace,et puis quelque chose d'encore plus grand pour quoi nous ne possédons pour l'heure pas de mot. Nous sommes dans un jeu de poupées russes qui nous transcende.
Dès lors, je m'autorise à dire que l'invention par les hommes du concept de dieu n'est peut-être qu'une façade rassurante face au vertige qui les saisit devant l'infinie complexité de ce qui pourrait setrouver effectivement au-dessus d'eux.
Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, tome V "
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