J'ai été très touchée à la lecture de ces souvenirs. Denis parle de son père et de sa mère avec plein d'amour et d'admiration. Il n'a aucune rancune contre eux et pourtant, bébé, ses parents passaient leur temps à faire la fête et le laissaient à la mère de
Sagan. Il n'y a que de l'affection et de la reconnaissance dans les propos de Denis. Il faut dire que
Sagan était d'une générosité infinie, vidait ses poches pour des inconnus, détestait l'injustice et l'intolérance… Denis a hérité de la bonté de sa mère. Il nous parle du goût littéraire très sûr transmis par
Françoise Sagan et Bob Westhoff :
Proust, « La Chartreuse de Parme », Styron… Il nous parle de l'amour de
Sagan pour Racine, ce qui a créé chez elle une écriture balancée et très belle. Que les éditeurs aient pu délaisser l'héritage littéraire de
Sagan est scandaleux. Il y eut négligence des éditeurs et négligence de l'état. On laissa mourir
Françoise Sagan dans les dettes et l'indifférence alors qu'elle fut notre rayonnement –et encore maintenant – à l'étranger. Lisez «
Bonjour Tristesse », «
Un certain sourire » (que j'adore !), «
Dans un mois dans un an »…, et ses délicieuses pièces de théâtre (si vous les trouvez).
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