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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ouf ! Je viens de terminer cette lecture. Après des premières pages prometteuses, je ne suis pas entrée dans ce roman avec ces histoires féminines parallèles. Je me suis fermement ennuyée après les 20 premières pages et jusqu'aux 20 dernières pages.
L'idée de départ me plaisait avec cette pauvre jeune fille victime de la violence d'un homme, son destin croisé avec la femme qui la recueille, les autres femmes d'un quartier. Finalement, la victime est peu présente. Pour moi, cela a trop fractionné la lecture et l'histoire et cela manquait de liant et cela n'a pas pris.
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Glory c'est l'histoire d'un viol. Celui d'une jeune fille de 14 ans, Gloria Ramirez, tombée entre les pattes d'un homme brutal et violent. de cette agression, elle ressortira profondément meurtrie et changée à jamais comme ce prénom que son agresseur n'a cessé de répéter et qu'elle ne veut plus jamais entendre prononcer. Gloria est morte cette nuit-là, Glory lui a succédé et c'est cette nouvelle version d'elle-même qui a trouvé refuge chez une voisine du lieu de l'agression.
Toute la ville ne parle plus que de ce viol présumé. Tandis que le procès de l'agresseur de Glory doit se tenir, les habitants d'Odessa sont divisés sur le sort à lui réserver. Après tout, la petite l'a peut-être cherché, elle en a peut-être fait tout un foin alors que ça n'était qu'une petite dispute d'amoureux. On ne sait jamais avec ces filles-là, ces Mexicaines qui crient au loup pour un rien.
Glory c'est l'histoire de toute une population qui juge un crime à l'aune de ses convictions. Entre racisme et sexisme ordinaires, de rares voies s'élèvent parmi les femmes d'Odessa.
Et de femmes, il n'est question que de cela dans ce roman choral qui donne la parole à la victime mais aussi à celle qui lui est venue en aide, Mary Rose. Jusque-là c'est assez simple à suivre mais dès le troisième chapitre ça se complique : qui est Corrine, cette nouvelle venue dans le roman et qu'a-t-elle à voir avec l'agression de Gloria ? Et la jeune Debra Ann ? Et sa mère Ginny ? Au fur et à mesure que ces nouveaux personnages féminins sont introduits dans l'histoire, leur lien avec le drame se fait plus ténu. On s'éloigne du sujet, certains diraient que c'est pour mieux y revenir mais je ne partage pas cet avis. Après un démarrage en ordre, l'auteure s'éparpille et semble même parfois oublier l'objet de son livre. Rapidement mon intérêt s'est relâché, je n'ai pas compris de quoi on me parlait et surtout pourquoi l'auteure jugeait utile d'en parler. La vie des unes et des autres m'a trop peu intéressée car j'étais focalisée sur Glory et cherchais en permanence à voir où se situait le lien entre ces différents protagonistes et elle. J'ai passé tout le livre à chercher de la logique là-dedans et je ne l'ai pas toujours trouvée. Face à cette histoire aux contours de plus en plus flous, je me suis même agacée. Cette lecture a commencé à sérieusement me peser, j'ai eu beaucoup de mal à en venir à bout.
La lecture de Glory m'a rappelée celle de Sous les eaux noires de Lori Roy : un résumé alléchant, un démarrage réussi puis un enlisement rapide et à l'arrivée une promesse qui ne me semble pas tenue. Il y a une distorsion entre le drame central de ces romans, censé servir de colonne vertébrale à toute l'histoire et ce que l'on est amené à lire finalement. Et comme presque à chaque fois que je lis un roman qui n'est pas suffisamment structuré, je sors de cette lecture déçue avec la désagréable impression d'avoir perdu mon temps car je n'ai pris aucun plaisir sur l'instant et il ne m'en restera qu'un souvenir très vague à l'avenir.

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14 février 1976, jour de la Saint-Valentin. Dans la ville pétrolière d'Odessa, à l'ouest du Texas, Gloria Ramirez, une jeune mexicaine de quatorze ans, apparaît sur le pas de la porte de Mary Rose Whitehead. L'adolescente victime de multiples traumatismes vient d'échapper de justesse à une agression brutale.

Dans cette petite ville, c'est la justice populaire qui est à l'oeuvre, chacun a son avis sur l'affaire, des avis empreints de racisme pour la plupart. le roman relate les retombées de cette terrible agression dans cette petite ville du Texas à travers la voix de six femmes, les voix de celles qu'on n'entend jamais.

A partir du destin de plusieurs femmes Elizabeth Wetmore interroge la condition féminine dans ces villes reculées des États-Unis, en particulier pour les femmes latino-américaines comme Gloria. Un roman au sujet fort mais une lecture que j'ai trouvée interminable avec des longueurs, beaucoup de personnages difficiles à identifier au début et trop de détails sans intérêt qui nuisent à la fluidité de la lecture. C'est pour moi plus un roman sur l'atmosphère qui règne dans cette région des champs de pétrole du Texas où se déroule l'affaire que sur le sujet évoqué en quatrième de couverture, il faut attendre le dernier quart du roman pour revenir à l'histoire de Glory avec le procès de son agresseur et le témoignage de Mary Rose qui a secouru la jeune mexicaine. En dehors du début et de la fin du roman l'ensemble m'est apparu beaucoup trop confus. Un roman triste et désabusé qui ne m'a pas captivée malgré un sujet fort intéressant.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Un roman qui aurait mérité mieux dans son écriture.
Un sujet très intéressant sur la condition féminine dans l'Amérique des années 1970.
Une galerie de portraits avec des longueurs qu'une écriture souvent confuse dans son intensité dessert plus qu'elle n'en augmente l'intérêt.
Dommage , car un autre traitement en aurait fait un excellent roman.
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« Puis Gloria Ramirez – dont le nom, pour les années à venir, planera au-dessus des filles des environs tel un essaim de guêpes, synonyme de ce qu'il ne faut pas faire, de ce qu'il ne faut jamais faire – se lève. »

À la lecture de la quatrième de couverture, je me suis sentie vraiment emballée par ce roman. À la clef, la promesse d'une histoire profonde et déchirante, et je l'espérais, d'une lecture coup de poing/coup de coeur.

Le premier chapitre est réservé à Gloria (qui se rebaptisera elle-même Glory après cet événement qui marquera à jamais sa vie). J'ai été tout simplement transportée ! Par les mots déchirants, par la scène débectante que l'autrice nous partage dès les premières pages.

Cette jeune Mexicaine qui se traîne, littéralement, nue sur le sable, sauvagement violée et frappée à mort. La peur au ventre, elle tente de survivre et de trouver une issue qui lui soit favorable avant que son bourreau ne décide d'en finir avec elle. Cette ouverture de roman est tout simplement glaçante.

Mon petit coeur complètement ravagé, j'ai enchaîné avec les chapitres suivants, et là, à mon plus grand désespoir, cet emballement est totalement redescendu. On va découvrir de nouveaux personnages féminins qui vont faire face à leurs propres problèmes au sein de leur foyer. D'une déception incroyable, car je n'arrivais pas à faire le lien avec ma Gloria, tant abîmée du début du roman.

Alors on l'évoque par quelques clins d'oeil, on en parle comme celle qui a vécu un cauchemar, mais au final elle parait si peu présente. Ces nouvelles histoires semblent sans rapport avec le coeur du roman que l'on nous présente.

Après la découverte du troisième personnage, j'ai décidé de stopper ma lecture à contrecoeur malgré tout, car je n'arrivais plus à m'imprégner de l'histoire des personnages par rapport à l'histoire principale et initiale qui m'avait tant attirée. J'espère ne pas être passée à côté d'une pépite .. Il m'arrive très rarement de ne pas aller jusqu'au bout d'une lecture, mais pour le coup, j'étais vraiment dans une frustration intense qui m'a bloqué ☹

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Avec Glory, nous plongeons dans le Texas des années 70, là où une jeune fille de 14 ans, d'origine mexicaine, se fait sauvagement agressé par un jeune homme blanc, fils de pasteur. Forcément, la ville entière va se retrouver à prendre parti pour l'un ou l'autre...

L'idée de nous plonger dans cette époque, avec les relations compliquées face à l'immigration, et à l'intégration dans une ville - qui ressemble à un village, d'ailleurs - me paraissait très intéressante. D'ailleurs, le résumé lui même nous vendait un roman choral et intense. Autant le dire tout de suite, j'en ai été très déçue. J'ai commencé par avoir un mal fou à situer les nombreux personnages qui apparaissent tout au long du récit. Puis, assez rapidement, à comprendre où l'autrice voulait en venir. L'idée était bonne, la réalisation médiocre. Je dirais même, brouillonne. C'est vraiment dommage de voir un roman se déliter devant vos yeux, comprendre petit à petit quelle était l'idée de fond et la voir si étrangement amenée. J'ai lutté pour avancer dans le récit, lutter en me disant qu'il y avait un discours à entendre, mais vraiment, je ne vous conseille pas d'en faire autant.

Je suis agacée par ce type de livre qui sous prétexte d'avoir une idée de fond forte : la discrimination, la position des femmes, la position des immigrés etc. devient un fourre-tout de milliers de choses. Je suis agacée par ces autrices qui, parce qu'il faut écrire un grand livre, se retrouve à perdre le lecteur pour ne pas trop en dire, pour essayer de le tenir jusqu'à la fin. J'imagine bien que des tas de gens trouvent ça magistral. Mais moi, je n'ai qu'une envie : conseiller à l'autrice de faire un travail sur la construction du récit pour se concentrer un peu plus sur ce qu'elle souhaite nous dire, plutôt que de partir dans des digressions qui nous amène peu à peu à nous demander l'intérêt de celle-ci.

En résumé, c'est un livre qui serait excellent sans au moins une bonne centaine de pages en moins.
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