Royal romance

Daniel, écrivain, prend une jeune maîtresse québecoise, Justine. Il a une femme légitime et plein d'autres maîtresses. On va de ville en ville, de pays en pays, on baise à droite et à gauche (où ces gens-là trouvent-ils autant d'argent, je me le demande...). Weyergans parle d'amour (enfin si on veut...), de déprime, d'alcool, de comprimés. Où est l'intérêt d'un tel roman ? (Mais que font les éditeurs et pourquoi les critiques littéraires sont-ils aussi indulgents ? Copinage ?). La fin devient tout à coup intéressante : Justine se suicide et là, j'ai été vraiment touchée par la détresse du narrateur. Mais c'est un peu tard.
Comme je ne veux pas être totalement négative, je recommande la lecture de “Franz et François” du même Weyergans, récit tout à fait intéressant d'une relation père/fils, le père étant un Catholique presque intégriste et le fils se détachant petit à petit de l'emprise de son père (célèbre) et de la religion. le jour où François s'aperçoit que ce n'est pas parce qu'il ne va plus à la messe le dimanche que la foudre lui tombe dessus est particulièrement savoureux.

Je l'ai lu jusqu'au bout et... je me trouve très courageuse !
Il n'y a rien dans ce roman, à part la multiplicité des expériences sentimentalo( ?) sexuelles que le héros vieillissant se croit obligé de relater.
Heureusement ( ou hélas ?), l'écriture est parfaitement maîtrisée, l'humour ne manque pas et quelques belles idées sur la difficulté à vivre sauvent ce roman du "nanar" indigeste.
Quel dommage que F.Weyergans n'utilise pas mieux son talent !

D'une ville à une autre, d'une femme à une autre... La profondeur est à la surface, a écrit je ne sais plus qui ? Alors effectivement, ici quelle profondeur surtout lorsque l'auteur nous décrit sa perplexité devant l'achat d'une bouilloire électrique et de la manière dont il ôte le calcaire avec du vinaigre ! (page 2013) On en apprend des choses !!!
Un roman à éviter !

Jusqu'ici j'avais en général aimé les livres de cet auteur, mais là, je n'ai pas aimé du tout. Parle-t-il de lui-même, des femmes qu'il a - si mal - aimées ? Se sent-il coupable parce que la jeune femme s'est suicidée ? Cherche-t-il à ce qu'on le flagelle en nous racontant tous les détails de son attitude égoïste?
J'ai été très choquée par le fait que au milieu des récits divers de ses aventures sexuelles, il a choisi de faire un hommage aux jeunes filles assassinées en 1989, en nous donnant la liste de leurs noms.
Si j'étais la mère de l'une d'elles, je l'attaquerais au tribunal.
Je ne crois pas que je lirai encore un livre de cet auteur.

Banal, creux, éparpillé, sans intérêt. Oublié sitôt lu.

C'est toujours difficile de critiquer un auteur tant "reconnu". Mais je n'ai pas apprécié ce roman (que je n'ai pas fini...).
J'ai déjà un peu de mal avec les auteurs qui parlent d'un auteur... je trouve toujours cela un peu narcissique.
Mais au délà de ce préjugé, je n'ai pas aimé le style : des paragraphes entiers où l'on passe du coq à l'âne...un mot en appelle un autre et l'on finit par se demander où l'auteur veut en venir ... sait-il seulement lui-même ?
Bref, ce n'est pas mon style !

C'est l'histoire d'une passion amoureuse. Les deux héros se voient peu, l'un habite en France l'autre au Canada. Leur aventure se vit surtout par SMS, par téléphone, par cassettes enregistrées, tous les moyens pour faire durer cette relation et donner l'illusion que cette passion dure malgré l'éloignement. Mais se connaît-on vraiment ? Daniel le narrateur de cette histoire s'apercevra que non (il était dans l'ignorance d'un grave souci de santé de sa maîtresse) et qu'en fait l'amour survit surtout dans la mémoire. « Quel projet avions-nous ensemble ? Nous revoir le lendemain, ça s'arrêtait là. ». Je n'ai pas ressenti de sympathie pour ce personnage qui veut préserver son mariage, sa maîtresse éphémère et bientôt un autre amour. Y.R.