Les étoiles s'en balancent

Avec un train de retard, je termine cette lecture commune de juin !
Bon, pourtant c'est moi qui avait proposé ce titre au vote mais cette lecture a été fastidieuse ! J'acheté ce livre car la couverture chez FolioSF est tout simplement magnifique, on nous promet du post-apocalyptique dans une France futuriste où les modes de vie sont revenus à leurs plus simples appareils (peu de population disséminée, sans ou avec très peu d'énergie fossile comme carburant pour se déplacer, luttant pour survivre).
Alors oui, il y a tout ça mais c'est le filigrane, la toile de fond de l'histoire. On suit Tom Costa, pilote d'ULM, missionné pour explorer les alentours sur son aile et rapporter en ville toute chose utile pour les "citadins". le point de vue à la première personne ne m'a pas dérangé outre mesure si ce n'est qu'on a vraiment du mal à s'attacher à Tom, c'est un passionné d'aviation mais les sentiments qu'il éprouve pour son entourage proche sonnent faux parfois (trop ou trop peu selon les gens) et manquant d'authenticité à mon goût.
Certaines scènes d'action sont particulièrement réussies : je pense notamment à la grotte, la rencontre avec Cheyenne, l'opération Colibri et les derniers chapitres de révélation (excepté l'épilogue). Mais entre ces quelques scènes prenantes, ce sont de longues plages de descriptions techniques sur les avions, de négociation politique qui s'étalent. L'histoire est vraiment très plan-plan dans son ensemble, hormis la dernière centaine de pages peut-être.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Armand, complexe à souhait, même si ses motivations profondes ne sont pas vraiment expliquées. L'histoire d'amour ne sert finalement pas tellement l'intrigue (sauf dans l'épilogue que j'ai trouvé terriblement convenu).

Ce qui manque à ce livre : un sacré coup de pied au c... pour Tom et à l'action du livre en général, plus de détails sur le pourquoi le monde en est arrivé là (les détails en début de certains chapitres, rappels de l'ancienne actualité éclairent un peu mais frustrent surtout beaucoup car peu d'informations filtrent finalement) et un sacré élagage sur les descriptions d'avion... Et une nouvelle 4ème de couverture qui arrête de mentir sur la marchandise : post-apo certes mais surtout récit guerrier (y'a pas mal de scènes de combat au final), complot politique et manipulation...

Bilan mitigé donc pour cette lecture : la fin (sauf épilogue) et le plot twist final ont quelque peu rattrapé la note initialement prévue. Une bonne lecture mais qui ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable. J'irai lire le second tome du diptyque par curiosité en espérant que le personnage principal y brassera un peu moins d'air en parlant d'avion, mais l'embarquement n'est pas pour demain !!

Premier livre pour moi de Laurent Whale avec ce roman postapocalyptique. je n'ai malheureusement pas accroché.
J'ai en effet eu du mal à rentrer dans l'histoire, cela est dommage car le cadre que nous dépeint ici Laurent Whale et cohérent bien qu'à mon gout un peu trop près du notre géographiquement ( de nombreuses références à Paris, Compiègne, Melun, a l'A4, la N104, à l'A1 etc.) que dans le temps l'histoire se déroulant en 2065 soit dans 47 ans. Toutes ses références ne m'ont guère aidé à rentrer dans l'histoire avec une intrigue longue à mettre en place. En effet il nous faut bien attendre la moitié du roman pour que notre narrateur commence à se rendre compte dans quoi il a mis les pieds et l'autre moitié pour se demander comment sortir de sa situation qui devient au fil du roman de plus en plus délicate. N'aimant pas tourner autour du pot ne pas savoir de quoi il retournait avant la moitié du roman (on ne nous mentionne qu'une menace au nord et d'un exode) m'a agacé. Les mentions techniques relative à l'aviation ne m'ont pas particulièrement embêtée dans ma lecture mais pas non plus enchantée. J'ai eu bien du mal à m'attacher au narrateur Costa, bien que ce dernier ne soit pas désagréable en soi et fait ce qu'il peut pour vivre où devrais-je plutôt dire survivre dans la situation qui est la sienne.
Je ne suis pas non plus ravie de la fin que je trouve un peu brutale, mais en même temps cohérente avec le reste du roman.
Je suis donc sans doute passé à côté de ce roman mais qui je n'en doute pas saura ravir de nombreux lecteurs morue d'aviation et de stratégie militaire.

Extrait de la chronique :

En conclusion, "Les étoiles s'en balancent" s'inscrit avec brio dans la grande tradition des romans d'aventure du fleuve noir et de rivière blanche, un genre qu'on aurait tort de considérer comme simplement divertissant, sans fond ni forme. C'est une belle histoire d'amitié, d'amour et de courage, écrit sans fioritures et avec jubilation, et qui porte le regard à la fois sombre et poétique qu'un auteur viscéral et lucide porte sur notre futur.

"Les étoiles s'en balancent" est le premier livre que j'ai reçu via une box livresque. Quand j'ai lu la quatrième de couverture, j'étais conquise. Enfin un roman post-apocalyptique qui ne se passe pas aux Etats-Unis et cerise sur le gâteau dans un coin de France que je connais bien.
Ensuite est arrivée la lecture et là c'était plus mitigé. Je n'ai pas eu l'impression de m'ennuyer ni de ne pas aimer ma lecture et pourtant je l'ai trainé presque un mois ce qui est assez rare pour moi.
La plume de l'auteur est agréable, l'histoire assez originale et tout est là pour passer un excellent moment. Ce qui m'a fait trainé est surement lié à cet univers quasi exclusivement masculin sur 90% du roman. Je ne recherche pas nécessairement à lire uniquement des histoires avec des héroïnes (loin de là) mais cet univers "a priori" sans femme et sans explication de cette absence ne m'a pas entièrement convaincu.
De plus, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux du coup j'ai suivi l'intrigue sans la suivre.
c'est une lecture mitigée et pourtant j'ai aimé la plume de l'auteur. je tenterai un autre roman.

2065, en Seine et Marne, du côté de PONTAULT ; Tom COSTA essaie de survivre au milieu du chaos qu'il survole de son ULM. Au-delà des murs l'invasion a commencé. le salut de la communauté viendra-t-il des airs et d'une union avec la ville voisine ?

Voici certes un décor de science-fiction, mais qui sert un pur roman d'aventure. le divertissement sans prise de tête est au rendez-vous (j'ai beaucoup pensé au blockbuster du cinéma américain en tournant les pages).
L'optimisme conduit sans faillir les héros jusqu'au retournement final et la révélation du Kahn… qui ne m'a pas convaincue (pas crédible Monsieur Whale…).
Et pourtant je lisais de la SF française ! Cocorico !