Je n'ai jamais rien lu d'Edith Wharton. Je ne pense pas lire un de ses romans un jour.
Ce texte a été publié en 1903, c'est une réflexion sur « le vice de la lecture » et une critique du « lecteur mécanique ».
Extraits choisis :
« Les meilleurs livres sont ceux desquels les meilleurs lecteurs ont su extraire la plus grande somme de pensée de la plus haute qualité ; mais c'est généralement de ces livres-là que les piètres lecteurs recueillent le moins. »
Là, j'ai les yeux qui piquent.
« Un lecteur qui s'avoue dévoreur de fiction futile cause peu de dommages. »
Mais encore ?
« Lire n'est pas une vertu, mais bien lire est un art, et un art que seul le lecteur-né peut acquérir. »
De quoi je me mêle ?
Lire est un droit. Le choix de ses lectures aussi.
« Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es. » Oui, mais prétendre que certaines personnes ne méritent pas de lire… c'est choquant.
Challenge SOLIDAIRE 2019 - Des classiques contre l'illettrisme
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Le titre est trompeur ; ce petit livre ne concerne pas tant la lecture que ce qu'ell appelle le "lecteur mécanique".
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