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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour paraphraser, l'auteur :"je n'ai trouvé aucun défaut à ce livre excepté qu'il ne s'y passe rien". Non, c'est une blague. En vingt-sept pages Edith Wharton aura réussi à m'ennuyer un nombre peu calculable de fois. Mais c'est peut-être parce que je ne sais pas "lire" ou pour reprendre sa dénomination, sa nomenclature : je ne suis pas un lecteur "né". Comprendre que je ne suis pas né avec la faculté - innée donc - d'apprécier la qualité transcendante des oeuvres de cette dame. Conclusion : désolé, miss, mais je crois bien que je vais snober toute votre littérature élitiste et assommante et pour le moment je vais relire ma citation préférée de Rimbaud :
"J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements."
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D'entrée Edith Wharton prend le contre-pied d'une idée reçue et que nous n'aurions pas idée de contredire : le lecture n'est pas une vertu, elle est un vice ! et si elle est devenue un vice c'est essentiellement à cause de la fameuse « diffusion de la connaissance ». Ce qui revient à dire, que la démocratisation de la lecture (elle parle d'ailleurs du suffrage universel) a dénaturé la lecture.

Donc pour Edith Wharton, la lecture n'est pas plus une vertu que respirer. Nous lisons, non par devoir, comme on fait du sport pour entretenir sa santé, et en cela le sport est une vertu, mais la lecture relèverait plutôt du réflexe.

Ensuite l'auteur passe aux livres. Un livre est bon s'il entraîne une modification à la fois de la pensée de son auteur, et de son lecteur : Les plus grands livres jamais écrits valent pour chaque lecteur uniquement par ce qu'il peut en retirer.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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La Petite Collection des éditions du Sonneur propose « des textes trop courts pour être publiés dans un grand format mais trop grands pour ne pas être édités ». C'est totalement adapté à ces quelques pages d'Edith Wharton dans lesquelles elle dénonce l'obligation sociale de la lecture, l'obligation de lire les livres à la mode, et comment cela est préjudiciable à la littérature voire fatal à l'écrivain. Écrit en 1903 mais tellement d'actualité, tellement raccord avec notre génération Babelio, blog et bookstagram. Je ne suis sûrement pas d'accord avec tout son propos mais ça remet quand même les idées en place notamment sur notre consommation de livres et notre prétention à rédiger des avis.

Traduit par Shaïne Cassim
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Un texte paru en 1903, mais on ne peut plus actuel !
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C'est quand même très vrai, tout ça ...
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