AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Terre de Diamant (15)

Sermon du chardon bleu

Chardon bleu sur la dune
bleu brûlant sur la dune
les racines dans le sable
mais vigoureux en diable

le chardon bleu et moi
toute la journée nous restons
sous ce soleil de plomb

moi je contemple le grand tout
lui il y est et il s'en fout.
Commenter  J’apprécie          90
Après-midi d'automne

Grand silence
ici sur la côte
à quelques milles au nord
de la Rivière-au-Tonnerre

je bois ce qui reste de whisky
en regardant les feuilles d'érable
brûler dans la froide lumière

je dis au revoir à quelque chose
mais je ne sais pas à quoi

(Golfe du Saint-Laurent)
Commenter  J’apprécie          90
Matin de neige à Montréal

Certains poèmes n'ont pas de titre
ce titre n'a pas de poème

tout est là, dehors.
Commenter  J’apprécie          80
RANDONNEE

Merci pour cette poignée de jours d'avril
pour le vent blanc qui souffle
pour la terre sombre et les herbes entremêlées
et la fille qui marche à mes côtés.

(Au pays des douze collines, Irlande)
Commenter  J’apprécie          60
NORD

Là-haut dans le Nord
où le grand vent souffle
il marche

là-haut dans le Nord
où le jour éclate
il marche

là-haut dans le Nord
en pays difficile
il marche.
Commenter  J’apprécie          60
LA PORTE DE L'OUEST



L'échappée, ah - cette lueur bleu sombre

le long du fleuve puis

l'éclair d'ambre doré puis encore

la lueur bleu sombre tout le long du fleuve

( vieux rafiot noir là-bàs traînant

près d'un gros paquebot blanc )

et les nuages filant bas

au-dessus des vagues grises aux crêtes

écumantes ( ah cette courbe qui se brise ) et en haut

le vol noir des goélands



Puis les collines, fougères rousses entre-

mêlées et les ronces et les roses sauvages et

le houx rouge-sacré dans la neige

et les arbres dégoulinant de pluie -

marchant sur les chemins de glace bleue les

ruisseaux impétueux l'air mordant

et cette lumière d'une clarté folle

cette lumière abrupte angélique démentielle

qui fait surgir le monde dans sa nudité

réel toujours changeant clair-obscur perpétuel.
Commenter  J’apprécie          20
La porte de l’Ouest


Extrait 2

Puis les collines, fougères rousses entre -
mêlées et les ronces et les roses sauvages et
le houx rouge – sacré dans la neige
et les arbres très noirs dégoulinant de pluie –
marchant sur des chemins de glace bleue les
ruisseaux impétueux l’air mordant
et cette lumière d’une clarté folle
cette lumière abrupte angélique démentielle
qui fait surgir le monde dans sa nudité
réel toujours changeant clair-obscur perpétuel
Commenter  J’apprécie          20
PRECENTOR SEAGULL

Vous là-haut, dans l'église vacillante du moteur des éléments
et vous vous déplaciez
blanc comme un fantôme et gros
comme les fesses de la femme de la terre sombre
avec un homme criant en vous, vous vous
réveilleriez grand s'il y en avait une,
la porte endormie du paradis
ou le les cuisses du monde blanc
nous donnent le son au moins la note
le bruit initial
et c'est nous qui faisons les psaumes dont nous avons besoin
avec tout ce que nous savons et sommes
ô toi
archange débutant du langage nous continuons
à chanter un mouvement
qui se niche dans la mémoire orageuse
d'un hiver pendant
que s'accroche aux falaises de l'imagination
lavées par la pluie et les embruns de notre sang
et nourries de la fureur de notre chair
toi qui voles vers le haut toujours
hors des générations combien de fois
le même oiseau blanc
ô même oiseau blanc tu te lèves '
mer au bec de soleil - aux seins blancs innocents
de l'océan de feu
phénix, je te vois
depuis l'enfance,
d'une beauté féroce_,
s'élevant et glissant
au-dessus de cette ville martyre piétinée,
ailée par le vent sauvage, je te vois
rouler, croissant et décroissant
dans la dérive des jours.

et grossier comme la réalité toujours
en train de crier ! crier !
pas de voix de l'éternité muette,
mais une langue barbare enfermée
dans la chair et les os,
vivante et antique,
grotesque et gracieuse,
ô oiseau, je vois et j'entends,
je sens mon corps se plier à ta forme,
ta gorge est à moi
et regarde vivante cette chose d'oiseau ici de les mots
ont du mal
à
s'envoler
Commenter  J’apprécie          10
La porte de l’Ouest


Extrait 1

L’échappée, ah – cette lueur bleue sombre
le long du fleuve puis
l’éclair d’ambre doré puis encore
la lueur bleue sombre tout le long du fleuve
(vieux rafiot noir là-bas traînant
près d’un gros paquebot blanc)
et les nuages filant bas
au-dessus des vagues grises aux crêtes
écumantes (ah cette course qui se brise) et
 en-haut
le vol noir des goëlands
Commenter  J’apprécie          10
Théorie


Extrait 1

1
Chambre blanche dans la pénombre
dehors : le tumulte des rocs, le silence
incertain de la mer. C’est là


2
Forme brute, fissurée, ce quartz
né du chaos, lavé, rejeté par le flux et
dans l’espace clément, contemplé
...
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (34) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

    Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

    Paris
    Marseille
    Bruxelles
    Londres

    10 questions
    1228 lecteurs ont répondu
    Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}