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Citations sur Underground railroad (320)

L’éventail des possibles se déployait devant ces pèlerins tel un banquet, eux qui toute leur vie avaient eu tellement faim.
Jamais ils n’avaient vu une chose pareille, mais ils laisseraient leur marque sur cette terre nouvelle, aussi sûrement que les glorieux colons de Jamestown ; ils la feraient leur en vertu d’une inexorable logique raciale.
Si les nègres étaient censés jouir de leur liberté, ils ne seraient pas enchainés.
Si le Peau-Rouge était censé conserver sa terre, elle serait encore à lui.
Et si le Blanc n’avait pas été destiné à s’emparer de ce nouveau monde, il ne le possèderait pas.
Tel était l’authentique Grand Esprit, le fil divin qui reliait toute entreprise humaine : si vous arrivez à garder quelque chose, c’est que cette chose vous appartient. C’est votre bien : votre esclave, votre continent.
L’impératif américain…
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Dans la mort, le Noir devenait un être humain. Alors seulement il était l'égal du Blanc.
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Désormais, ils appellent cette route la Piste de la Liberté, dit Martin en replaçant la toile. Les cadavres la jonchent tout du long, jusqu’à la ville.
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Elle avait conscience des marchés que passaient les gens en situation désespérée. Pour faire tomber la fièvre d'un enfant malade, mettre fin aux brutalités d'un régisseur, pour délivrer un esclave d'une myriades d'enfers possibles. D'après son expérience, ces marchandages étaient stériles. Parfois la fièvre retombait , mais la plantation était toujours là. Cora ne pria pas.
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L'entêté casse quand il ne plie pas...
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Ensemble, ils (les chasseurs d’esclaves) filaient les fugitifs pendant des jours, se planquaient devant leurs lieux de travail jusqu’à ce que l’occasion se présente de passer à l’action, entraient la nuit par effraction dans leurs taudis de nègres pour les kidnapper. Après des années passées loin de la plantation, ayant pris femme et fondé une famille, ils s’étaient persuadés qu’ils étaient libres. Comme si un propriétaire pouvait oublier son bien. Leurs illusions en faisaient des proies faciles.
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Elle grattait entre quatre murs comme un rat. Aux champs, sous terre ou dans un grenier, l'Amérique restait sa geôlière.
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L’éclat crépusculaire du métal en fusion l’ensorcelai, cette couleur qui émergeait lentement dans la matière, de plus en plus vive, et la submergeait comme une émotion, cette souplesse soudaine et ces torsions sans fins de la chose qui attendait son dessein. Sa forge était une fenêtre sur les énergies primitives du monde.
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Comment décrire le statut d'une fugitive ? La liberté était une chose changeante selon le point de vue, de même qu'une forêt vue de près est un maillage touffu, un labyrinthe d'arbres, alors que du dehors, depuis la clairière vide, on en voit les limites. Etre libre n'était pas une question de chaînes, ni d'espace disponible. (p. 235)
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Il ne prit pas la peine de vérifier si quelqu'un pouvait les entendre. Il savait qu'il n'y avait personne, car il avait tout planifié. "Je retourne dans le Nord, dit-il. Bientôt. Je vais m'échapper. Je veux que tu viennes.
...
Mais je pars bientôt, et je te veux avec moi. Pour me porter chance.
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