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Citations sur Underground railroad (320)

À cette époque, Ridgeway refrénait ses appétits face aux excès les plus tapageurs de ses comparses. Les autres patrouilleurs étaient des garçons et des hommes de personnalité douteuse : ce travail attirait un certain type d’individus. Dans un autre pays, ils auraient été des criminels, mais on était ici en Amérique.
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L'Underground Railroad n'est pas un vrai chemin ferré. Il le devient sous la plume de Colson Whitehead. "L'Underground Railroad est en réalité un réseau de personnes qui ont agi pour aider les esclaves à se cacher, à s'échapper, en chargeant quelqu'un dans une voiture, par exemple, pour le conduire quelques kilomètres plus au Nord, ou aider à traverser un fleuve… Mais quand j'étais enfant, j'ai grandi à New York et donc quand j'ai entendu pour la première fois le mot "Underground Railroad", j'ai pensé que c'était un vrai métro. Plus tard évidemment mes professeurs m'ont expliqué qu'il ne s'agissait en fait pas d'un vrai réseau ferré qui voyageait comme ça sous terre clandestinement, j'ai évidemment été triste et déçu ! Plus tard, c'était en 2000, je suis retombé sur cette histoire d'Underground Railroad et j'ai pensé que cela ferait une bonne idée de départ pour un livre, si c'était réellement un vrai chemin de fer souterrain. Et après il me fallait trouver une histoire qui pouvait fonctionner autour de cette idée-là".
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Le seul moyen de savoir depuis combien de temps on est perdu dans les ténèbres, c'est d'en être délivré.
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Ce sont des mains noires qui ont construit la Maison-Blanche, le siège de notre gouvernement national.
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"La peur est le fondement psychologique de la dictature", ai-je lu tout haut. "Le dictateur sait bien que celui qui a vaincu la peur échappe à son emprise et constitue son unique et véritable ennemi. Vaincre la peur, c'est vaincre la mort."
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Cora ne savait pas ce que voulait dire "optimiste". Ce soir-là, elle demanda aux autres filles si elles connaissaient ce mot. Jamais personne ne l'avait entendu. Elle décréta que ça voulait dire "persévérant".
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Elle chassa une nouvelle fois la plantation de son esprit. Elle y arrivait mieux, désormais. Mais son esprit était rusé et retors. Des pensées qu’elle n’aimait pas du tout s’insinuaient par les bords, par-dessous, par les failles, par es lieux qu’elle pensait avoir aplanis.
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Mais personne ne voulait évoquer la véritable marche du monde. Et personne ne voulait l'entendre. Assurément pas les monstres blancs qui se pressaient derrière la vitrine à cet instant, collant leurs mufles gras contre le verre, ricanant et criaillant. La vérité était une vitrine régulièrement redécorée, manipulée par des mains invisibles dès qu'on tournait le dos, aguichante et toujours hors de portée.

Les Blancs étaient venus sur cette terre pour prendre un nouveau départ et échapper à la tyrannie de leurs maîtres, tout comme les Noirs libres avaient fui les leurs. Mais ces idéaux qu'ils revendiquaient pour eux-mêmes, ils les refusaient aux autres.
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Cora avait entendu maintes fois Michael réciter la Déclaration d'indépendance à la plantation Randall, sa voix flottant dans le village comme un spectre furieux. Elle n'en comprenait pas les mots, la plupart en tout cas, mais "naissent égaux en droits" ne lui avait pas échappé. Les Blancs qui avaient écrit ça ne devaient pas tout comprendre non plus, si "tous les hommes" ne voulait pas vraiment dire tous les hommes. Pas s'ils confisquaient ce qui appartenait à autrui, qu'on puisse tenir ce bien dans sa main - comme la terre - ou non - comme la liberté. La terre qu'elle avait labourée et cultivée avait été une terre indienne. Elle savait que les Blancs se vantaient de l'efficacité des massacres, au cours desquels ils tuaient des femmes et des enfants et étouffaient au berceau leur avenir.
Des corps volés qui travaillaient une terre volée. C'était une locomotive qui ne s'arrêtait jamais, dont la chaudière avide se nourrissait de sang.
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A Randall, Jockey racontait que les négriers devaient s'aventurer de plus en plus loin en Afrique pour dénicher la prochaine brassée d'esclaves: ils kidnappaient tribu après tribu afin de nourrir le coton, et transformaient les plantations en mosaïques de langues et de clans. Cora se disait qu'une nouvelle vague d'immigrants remplacerait les Irlandais, des gens qui fuiraient un pays différent mais non moins misérable, et le processus recommencerait de plus belle. La machine soufflait, grognait et continuait de tourner; on avait simplement remplacé le carburant qui alimentait les pistons.
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