J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes...
une route qui conduise aux confins de la terre...
où l'on puisse oublier dans quel pays on voyage...
sur laquelle on chemine comme un pèlerin , n'allant nulle part...
où l'on ne rencontre que de rares voyageurs...
où l'esprit est libre...
qui vous conduise jusqu'aux régions les plus éloignées de la terre...
elle est assez large...
aussi large que les pensées qu'elle vous inspire...
~~ Thoreau ~~
Pour le poète, le monde est toujours vierge...
Il recommence tout à partir des fondements.
~~ Emerson ~~
Le poème de la création ne s'arrête jamais;
mais rares sont les oreilles capables de le capter.
~~ Thoreau ~~
En tuant le temps on blesse l'éternité.
Thoreau
Le nomadisme intellectuel est la faculté d'objectivité, les yeux qui partout se nourrissent.
Qui possède de tels yeux entre de tous côtés en relations justes avec ses semblables.
Emerson
Etre philosophe, ce n'est pas seulement avoir des pensées subtiles, ni même fonder une école, c'est aimer la sagesse à tel point que l'on vit selon ses exigences : une vie de simplicité, d'indépendance, de générosité, de confiance.
Thoreau
En tuant le temps on blesse l'éternité.
THOREAU
Ce n'est pas par leur architecture, mais plutôt par la puissance de leur pensée abstraite que les nations devraient essayer de se perpétuer dans la mémoire des hommes. Le texte de la Bhagavat-Gita est infiniment supérieur à toutes les ruines de l'Orient.
THOREAU
Si un homme se promène la moitié de chaque jour dans les bois parce qu'il les aime, on va le considérer comme un fainéant. S'il y passe sa vie entière, en spéculateur, occupé à les mettre en coupe et à dénuder la terre, on le considérera comme un citoyen sérieux et entreprenant.
THOREAU
Mon désir de savoir est intermittent, mais mon désir de communion avec l'esprit de l'univers est vivace et constant. Les oiseaux que j'écoutais ce matin, qui, heureusement, n'entraient pas dans le cadre de ma science, chantaient un chant si clair qu'on aurait dit le premier matin du monde, et l'arrière-fond de ce chant était une nature non foulée par l'homme, une terre sauvage qui se prolongeait jusque dans des Carolines et des Mexiques de l'âme.
THOREAU