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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis entré dans la littérature d'Anne Wiazemsky grâce à Jeune Fille et Une Année Studieuse, plus par cinéphilie que par véritable curiosité pour l'écrivain, je dois l'admettre.
J'y ai trouvé ce que j'étais venu chercher, deux portraits singuliers de cinéastes, mais la vraie surprise a été de rencontrer un véritable style.
Chez Wiazemsky, rien de flamboyant, lyrique, chantourné. Mais une écriture simple, claire, douce et précise. Une forme d'ingénuité.

Ici, l'auteur romance l'histoire de ses ancêtres Russes, représentants d'une aristocratie menacée à l'orée de la Révolution d'Octobre.
Elle n'est pas aveuglée par l'amour de ses personnages, nous épargnant ainsi une hagiographie manichéenne. Nathalie est la plupart du temps une enfant gâtée, tandis qu'Adichka et sa famille, bien que traitant correctement leurs ouvriers, sont trop persuadés de leur légitimité pour anticiper la tragédie.

Le roman baigne dans un constant climat élégiaque, malgré l'inquiétude grandissante. Un petit bémol quant au style que je définissais plus haut et qui, à quelques reprises ici, échappe de très peu au sentimentalisme.

Néanmoins, l'histoire se précipite dans la dernière partie et réserve quelques scènes d'une vraie force émotionnelle, fulgurantes et tenues par une belle écriture.
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La lecture, au début, me transportait dans l'atmosphère des pièces de Tchékov que j'affectionne particulièrement; mais, malgré l'alternance entre les scènes vécues, les notes de journal, les rapports officiels, le procédé narratif ne surprend pas. On est vite lassé; d'autant que la mort du prince Wladimir Belgorodsky est annoncée et, contrairement au récit de celle de Santiago Nasar, le présent récit n'a pas su me captiver. Certes, le propos n'est pas inintéressant, il est même touchant par bouts, et l'écriture est assez fluide; mais, pour un roman primé deux fois, j'attendais plus d'originalité.
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Marie à Paris reçoit une lettre d'un ami de sa grande tante russe, Nathalie, décédée huit ans auparavant. Celui-ci désire lui remettre le manuscrit d'un journal écrit par le mari de celle-ci , tragiquement assassiné en 1917.
Les évènements sont racontés ensuite , et au fil des pages, apparaît d'abord la vie de cette famille plutôt aisée, dans la campagne russe.
Des extraits du journal de Wladimir ( surnommé Aditcha) sont insérés dans ce récit. Follement amoureux de sa toute jeune femme Nathalie, il voit la montée du bolchevisme ,d'abord confiant ( il est aimé des paysans) . Puis la menace se fait proche, jusqu'au drame...
Marie découvre l'histoire de sa famille à travers ce manuscrit. C'est un livre sincère, historique.


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Marie, d'origine russe, découvre le passé de ses aïeux princiers, la révolution......
une façon d'appréhender l'histoire de la Russie par le biais d'une belle écriture
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Un roman qui nous parle de la Russie au temps de Raspoutine et de la révolution,
C'est romancé, sensible et nostalgique ... ça ressemble à du Tchekov !!
Lien : http://3bouquins.com
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J'ai aimé le ton et l'histoire de ce livre. Pas un chef d'oeuvre, pas un grand écrivain mais agréable
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Je n'avais lu de Wiazemsky, l'attribution des prix de l'académie française et du Renaudot des lycéens m'a décidé. le début du livre était prometteur quoique cultivant le rêve de princesse de toute petite fille. le contexte historique du début du XXème siècle en Russie, intéresse tout passionné de cette époque. Mais voilà, on entre vite dans une description de personnages idéalisés et lissés. Quand on s'attarde plus de quatre pages sur un changement de coupe de cheveux de Nathalie (Natacha), l'ennui s'installe...
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Juillet 1916, Nathalie épouse le prince Adichka Belgorodsky et s'installe avec lui dans sa propriété de Baïgora en Russie centrale. Elle a 18 ans et lui 31 et ils sont très amoureux. Elle joue du piano, se baigne dans la rivière avec ses amies, profite de la vie. Il gère son exploitation modèle, rempli son office de recruteur pour l'armée russe et s'inquiète de l'agitation naissante parmi le peuple. C'est un réformiste qui pense que des changements sont nécessaires.

Août 1917, cet homme apprécié est massacré, sa famille quitte la Russie.

Mars 1994, Marie Belgorodsky, petite-nièce d'Adichka, Française, reçoit la visite d'un historien russe qui lui apporte le "livre des destins", le journal de son grand-oncle. Elle découvre l'histoire de sa famille qu'elle ignorait jusqu'à présent.

Ce roman est présenté un peu comme une enquête. Il alterne des passages de narration, racontant l'histoire de Nathalie et d'Adichka durant leur court mariage; des extraits du journal d'Adichka; des témoignages et rapports de personnes ayant assisté aux événements relatés. le résultat est varié et facile à lire.

L'histoire rappelle le gâchis qu'a été cette révolution. Ici, c'est celui qui était prêt à changer les choses qui est massacré, c'est un jeune couple amoureux qui est brisé. Je compatis à la peine de Nathalie Belgorodsky et cependant je n'arrive pas à me sentir concernée par les malheurs de ces pauvres riches.

Je suis choquée par la description d'un objet : "Sur la desserte, le compotier en argent présentait des fruits dont certains étaient vrais et d'autres en porcelaine, faïence et jade". Etait-ce vraiment nécessaire ? Est-ce qu'on a besoin de ce genre de choses quand à côté d'autres vivent misérablement ?
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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J'ai trouvé ce livre assez ennuyeux pendant la première moitié mais la suite s'est nettement améliorée; finalement l'auteur a su saisir le lecteur aux tripes avec maestria en contrastant la lenteur, l'innocence, la sensualité et la douceur de la première moitié par rapport aux événements choquants de la deuxième moitié. C'est un livre qui laisse une forte impression et qui m'a intéressée par rapport à la période (la Révolution russe) mais je ne lui aurais pas accordé pour autant le Grand Prix du Roman de l'Académie française. En effet le style, qui semble tant plaire aux critiques, est pour moi tout à fait banal, presque scolaire....
En conclusion, je recommande ce livre à toute personne qui souhaiterait se plonger dans l'univers de la Russie de 1916-1917, dépaysement assuré !
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