Salut !
Si tu veux lire
La Montagne et les pères, tu prends un tournevis et un marteau et tu grattes énormément sous la couche de souvenirs laissés par un père décédé et celle des portraits liés à la recherche de la figure paternelle potentielle, kodak ?
Parce que vraiment, dans cette couche,
Joe Wilkins a pas vraiment posé de paillasson pour que tu sois installé confortablement afin de pouvoir rentrer dans son récit. Enfin moi, c'est ce que ça m'a fait.
Mais je sais pas pourquoi, au bout d'un moment, c'est un peu comme s'il te faisait passer un test. Et, si t'es allé jusqu'au bout de ce test,
Joe Wilkins t'ouvre sa porte vers un autre chose de beaucoup, beaucoup plus profond.
C'est exactement ça que je recherche dans chaque Gallmeister que je lis l'été ; cette perception propre, cet oeil témoin d'une humanité beaucoup plus grande que ce qui se passe à l'intérieur du livre, ces héritages liés à des auteur.ices comme Steinbeck ou
Willa Cather dans leur descriptions, dans cette compréhension d'un monde où tout est.
Cassé. Cassé, mais beau.
Tu t'en souviendras si tu veux le lire ? de pas t'énerver quand il parle de chasse, ou de la glorification en demie teinte de certains hommes qui ont marqué son enfance dans le Montana ? Moi c'est le conseil que je te donne si tu veux apprécier le livre, et toi t'as le droit d'en faire ce que tu veux (et c'est assez magnifique comme sentiment dans la vie).
Sioux ✨
(en plus il a mis All apologies et The Man who sold the world dans le livre alors on peut au moins faire cet effort là)
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