J'avais aimé le premier et le second tome ne m'a pas déçue. Comme dans le premier, le passé de la Grande Guerre hante les survivants plus de dix ans après.
Au printemps 1930, une crise économique sans précédent traverse l'Occident. Les queues devant les bureaux de travail augmentent chaque jour.
Maisie continue de rendre visite régulièrement à la coquille vide qu'est devenu son fiancé et croise des familles brisées ou abîmées par la der des ders. Même son bras droit, Billy, en a des séquelles de moins en moins supportables.
Ce contexte difficile laisse paraître la requête de Joseph Waites assez superficielle : retrouver sa fille, trentenaire, qui a encore fait une fugue. Un père autoritaire et une héritière désoeuvrée qui fait un caprice? L'affaire n'est pas aussi simple qu'elle le paraît.
J'aime beaucoup cette série car Maisie évolue au fil de l'ouvrage, elle commence à faire son deuil de sa relation avec Simon mais aussi elle prend conscience du fossé qui existe entre son père et elle. Son travail ne consiste pas seulement à résoudre une affaire mais aussi à accompagner les personnes avec ce qu'on qualifierait aujourd'hui un soutien psychologique.
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