Citations sur Un hiver en enfer (68)
Un livre terriblement addictif tant les émotions sont si fortes. Vers la fin du livre j'étais bouleversé, à l'idée que ***** soit ***** pour ne pas spoil. Je lisais à la vitesse de la lumière voulant savoir ce qui va se passer tellement l'attente était grande. Très bon livre, personnellement, c'est très rare quand l'histoire est poignante. Les émotions sont au rendez vous dans ce livre, je vous assure ;). Je vous le conseille de le lire JUSQU'A LA FIN.
Deux handicapés du sentiment, voilà ce qu'ils étaient devenus. Et Edward pensait que c'était irrémédiable.
Ils n'y arriveraient pas. Ils n'y arriveraient plus. C'était trop tard.
Il courut sans arrêt, ne sachant où trouver refuge, persuadé que personne ne le croirait. Que personne ne pourrait envisager une telle horreur. [...] parce que l'inhumanité était insupportable aux yeux des hommes. Qu'elle soulevait le coeur, l'âme, et déchiquetait la peau à rendre fou. Valait-il mieux détourner les yeux que de regarder en face la monstruosité dont les humains étaient capables?
Plus il courrait, plus il se savait perdu. Seul dans ce labyrinthe mortel et sans issue que les autres nomment la famille. Un refuge sacré pour la plupart des gens, un enfer pour d'autres.
Sa famille avit une salle gueule. Des pièces de puzzle dans une demeure de luxe...
« Retrouver sa communauté, se sentir connecté à des centaines de joueurs en ligne, se glisser dans la peau de puissants avatars et prendre son envol. [...]Vivre, bon sang ! Vibrer autrement que dans cette stupide réalité. »
Il s'en était tenu à un fil. A une main levée dans cette nuit d'hiver. Au courage d'un garçon qui avait refusé le carnage au péril de sa propre vie. Ce résistant s'appelait Henry-Pierre d'Archambaud. Un premier de la classe à la santé fragile. Un être transparent dont tout le monde s'était toujours moqué. Un figurant des matins lycéens qui, en une fraction de seconde, s'était métamorphosé en premier rôle.
- Je ne suis pas un héros, Ed, juste un ami.
Edward s'immobilisa quelques instants dans la cour, levant les yeux vers le ciel. Il observa au milieu de la cacophonie ambiante un vol d’étourneaux dessinant des courbes noires sur le ciel dégagé. Une subtile harmonie de groupe. Une symétrie parfaite. Une légèreté inaccessible. Il aurait aimé être un des leurs.
Tina éclata à nouveau de rire, dénouant ses nattes, pour libérer sa lourde chevelure sur sa nuque. On aurait dit un mustang. Un animal indomptable. Edward était sous le charme et le rire de cette fille lui donnait un courage inouï.
Je n'ai plus mal, ni dans ma tête, ni dans mon corps et j'espère que mon amour guérira tes blessures. Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, mais sans folie. Je t'aime en respectant tes choix, tes envies, ce que tu es. Je t'aime comme une mère qui est enfin prête à le devenir.