Comme les forestiers aiment le dire: la forêt crée elle-même son milieu idéal.
Nos abeilles mellifères sont elles aussi friandes des déjections des pucerons. Elles aspirent les gouttes sucrées, les transportent jusqu'à l'essaim, les régurgitent et les transforment en un miel de forêt de couleur sombre presque noir à l'état liquide. Il est particuliment apprécié des consommateurs, bien que très different du miel de fleurs.
Et qui sait : un jour peut-être le langage des arbres sera déchiffré et de nouvelles histoires extraordinaires s'offriront à nous D'ici là, lors d'une prochaine promenade en forêt, laissez votre imagination vagabonder. Il arrive souvent que la réalité n'en soit pas si éloignée !
Quand les capacités cognitives des végétaux seront connues, quand leur vie sensorielle et leurs besoins seront reconnus, notre façon de considérer les plantes évoluera.
Nous devons veiller à ne pas puiser dans l'écosystème forestier au-delà du nécessaire et nous devons traiter les arbres comme nous traitons ,les animaux, en leur évitant des souffrances inutiles.
Les arbres urbains sont les enfants des rues de la forêt.
L'écosystème forestier est subtilement équilibré. Chaque organisme vivant y a sa niche et chacun y exerce une fonction contribuant au bien de touts. A quelques variantes près, la nature est souvent décrite ainsi, mais c'est un vision fausse des choses. En réalité, dehors, parmi les arbres, c'est le règne de la loi du plus fort.
La division entre végétal et animal est un choix arbitraire essentiellement basé sur le mode de nutrition : l'un pratique la photosynthèse, l'autre ingère des organismes vivants. la seule véritable différence concerne le temps nécessaire au traitement des informations puis à leur transformation en actions. mais les organismes lents sont-ils nécessairement inférieurs aux organismes rapides ? Je me demande parfois si nous ne serions pas contraints de traiter les arbres et l'ensemble des végétaux avec plus d'égards s'il s'avérait sans contestation possible qu'ils partagent de nombreuses facultés avec les animaux.
L'accouplement chez les arbres risque de relever encore longtemps du domaine de la spéculation.
Quand on sait qu'un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants, on ne peut plus les abattre sans réfléchir ni ravager leur environnement en lançant des bulldozers à l'assaut des sous-bois.