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Adolescente, je dévorais les romans de cette autrice. Au hasard d'une foire du livre, j'ai trouvé ce titre que je ne connaissais pas. Sans illusion aucune sur la qualité du texte, j'ai voulu tenter de retrouver les émois de mes lectures passées, et surtout lire ce genre d'histoire avec mon regard de féministe (et de femme qui ne croit plus trop trop en l'amour...). L'expérience a été aussi décevante, agaçante et hilarante (mais ça, c'est nerveux !), que je m'y attendais !

Dès le titre, une certitude, on va être gavé jusqu'à la nausée de l'objectification féminine, avec un jugement de valeur et un rapport de possession bien machos. Autre certitude, à aucun moment l'intrigue ne surprend : cette histoire ressemble à toutes les autres que j'ai lues de cette autrice. le couple est d'abord contraint de cohabiter, pour diverses raisons, dans un premier temps avec acrimonie et mépris, puis le temps se charge de leur révéler leur valeur (beau cul, belle gueule, abdos bien taillés, nénés généreux, etc.) mutuelle et les deux zozos finissent par s'éprendre follement l'un de l'autre. Et accessoirement par se grimper dessus à la première occasion, incapables de résister à leurs attraits respectifs. « Elle ne voulait pas céder à leur passion brûlante. Ils avaient encore tant de choses à se dire. » (p. 246) À la fin, les vilains cupides sont dépossédés et châtiés (ou morts, selon leur degré de vilenie), les traîtres sont punis par là où ils ont péché et les gentils riches sont encore plus riches et rétablis dans tous les privilèges qu'ils auraient pu perdre. Ah, et aussi, Elise retrouve son père et sa fortune cachée, quête secondaire du livre qui passe TRÈS SOUVENT à l'as ! du genre, « Ah ouais, merde, c'est vrai, elle a un paternel, la rouquine... Bon, on va dire qu'il est prisonnier dans la Hanse. Non, allez, plutôt dans un trou sordide londonien. » Et vas-y que ça balade tranquillement sur la Mer du Nord comme si c'était le canal du Midi !

Pourquoi j'aimais tant les livres de Kathleen E. Woodiwiss ? Parce qu'ils m'emportaient dans d'autres époques et d'autres lieux : Amérique esclavagiste, Écosse sauvage du Moyen-Âge, îles ensoleillées du commerce triangulaire, etc. Ici, l'intrigue nous promène entre Londres et les villes hanséatiques d'Allemagne du Nord. L'Angleterre est alors dirigée par Elisabeth Tudor, une reine contre laquelle les complots ne manquent pas et qui exécute toute personne soupçonnée de la plus vague trahison. Bon, l'autrice était historienne et ça se sent dans ses textes. Il y a des détails très précis, comme les toilettes des femmes et des hommes qui correspondent parfaitement à l'époque. On a aussi une belle description de la Ligue hanséatique et des tensions avec les ravageurs des mers. « Jadis, nous nous liguions pour protéger des pirates. Il semble maintenant que nous protégions un pirate en noter sein. » (p. 353) Sauf que les aspects historiques sont dispensés au compte-goutte, qu'ils sont très anecdotiques, pour ne pas dire ajoutés au forceps. L'histoire d'Elise et Maxim aurait pu se dérouler dans la Russie tsariste ou dans l'Empire inca, ça n'aurait rien changé. La romance historique est décidément un genre littéraire qui ne me parle plus.

Finissons sur une explication de texte avec un extrait qui m'a fait souffler d'agacement en première lecture. « Il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette impertinente jeune femme qui n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait. Elle constituait un défi pour tout homme et une récompense qui valait l'effort de la gagner. » (p. 26) La meuf est impertinente parce qu'elle refuse de rester prisonnière d'un inconnu et qu'elle fait tout pour s'échapper. Et aussi parce qu'elle ne se tait pas quand sa Seigneurie exige le silence et la soumission. Ouais, impertinente, c'est le meilleur qualificatif à utiliser... Ensuite, elle est un défi : OK, donc on passe en mode Koh-Lanta, le dernier sur les poteaux a gagné, c'est ça ? Attendez, le meilleur est à venir : Elise est une récompense ! Si le mec manoeuvre habilement et place bien ses (mor-)pions (pardon), il a droit à une image !!! Et l'image, pas sage du tout comme on vient de le voir plus tôt, c'est une pépé bien roulée avec du caractère. Parce que c'est pittoresque, ça, une femme qui sait ce qu'elle veut et qui le dit. Il n'a pas l'habitude, le grand marquis, et ça l'émoustille sous la braguette qu'on lui résiste. Bref, en deux phrases, c'est clair : y a rien qui va dans cette histoire ! Maxim tombe d'abord amoureux des nichons d'Elise (je vous jure que c'est vrai !!!), même quand celle-ci fout des chardons dans son plumard. Et la rousse sexy est toute chamboulée d'avoir vu le zizigouigoui du marquis après lui avoir balancé un seau d'eau froide à la tronche. Chacun·e ses parades amoureuses, je ne juge pas.

Comme dit Dewey dans la série Malcolm : je ne m'attendais à rien et je suis quand même déçue. En revanche, j'ai passé un excellent moment à écrire cette critique vacharde. Et je précise que je n'ai aucun mépris envers les lecteur·rices qui apprécient ce genre littéraire : chacun·e ses goûts !
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L'un des très rares roman d'amour en ma possession depuis l'adolescence.

J'ai bien aimé le mordant des personnages, leur humour, leur passion.
L'intrigue, sans être extraordinaire est divertissente.

Ce n'est pas particulièrement mon style de littérature, mais de temps en temps, les bons sentiments font du bien au moral.
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Une histoire comme je les aime !
Du style, de l'aventure, une bonne touche d'humour, une pincée d'Histoire et de l'amour.
On pourrait en vouloir à KEW d'avoir fait des longueurs dans ce pavé de 500 pages, mais moi je n'ai pas vu les pages passées !
L'histoire est merveilleusement bien racontée et il n'en fallait pas moins pour expliquer tous le côté historique du livre (la Hanse, les relations internationales entre Elizabeth 1er et les autres souverains...), même si je m'y suis parfois un peu perdue.
C'est vrai que l'intrigue amoureuse tarde à venir, mais cela fait monter la pression de l'héroïne, et la notre, qui attend de connaître son mystérieux ravisseur.
Ce fut un régal aussi de suivre les tordants rapports de force entre Maxim et Élise. Ils n'ont ni l'un ni l'autre froid aux yeux et leurs provocations sont à se tordre de rire !! de gros gamins !
L'idée du triangle amoureux est aussi un plus, et on fond devant un Maxim qui se meurt de jalousie sans trop savoir pourquoi .
J'ai donc passé un super moment et vais continuer mon exploration de KEW !!
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Une romance historique comme je les aime ! Les personnages principaux et secondaires sont attachants, j'ai aimé les doses d'humour, ainsi que les intrigues sous-jacentes.

Petits bémols : l'intrigue met du temps à démarrer et je trouve que si l'on sent bien la bascule entre haine et désir chez Elise et Maxim, le passage entre attirance et amour est un peu trop rapide.

Néanmoins, c'est une excellente histoire !
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Cet ebook trainait dans mon ordinateur, il était temps que je le lise.

Le lecteur suit Elise, une orpheline. Elle possède un sacré caractère et Maxim Seymour, son kidnappeur, va en faire les frais. Elise sympathise avec le capitaine du navire qui lui fait quitter son île natale. Entre ces trois personnages, il y a beaucoup de rapports de forces. La romance met du temps à arriver.

Les décors et les vêtements sont biens décrits. Elise comme Maxim me font un peu penser à Twilight, car ils tergiversent beaucoup avant de tout précipiter. Ce couple est attachant et drôle. le marquis est un être jaloux. Madame revient de loin avec un oncle désigné comme grand méchant de l'histoire. Je suis un peu déçue par le véritable bandit.

La reine Elisabeth est très influençable. Il y a quand même deux enlèvements, une libération et encore d'autres choses.

Parfois, tout est lent. Cela donne envie de sauter des pages. J'ai quand même passée un agréable moment, sans avoir à me prendre la tête. Dès les premières pages, le lecteur sait comment ce roman se terminera.
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Lu adolescente, je garde un bon souvenir de cette romance, cela ne me déplairait pas de la relire.
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BIEN
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Un début très long, mais l'histoire devient plus plaisant par la suite.
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Ennuie Mortel !

J'ai lâché le bouquin à son milieu ou 3/4, le début était sympa avec une héroïne mature pour son jeune âge et un passé qui lui donnait donc de la consistance. Mais Kathleen E. Woodiwiss a voulu trop mettre d'infos historiques et perd alors son lecteur, des infos qui se révèlent peu importantes ou qui apporte a priori aucun plus à l'aventure. le rythme est ainsi cassé. Deuxième gros point assez énervant est le passage du 'je te déteste' à 'mon amour'.

On arrive clairement dans la catégorie, roman à l'ancienne : les fameux, à l'eau de rose !

Il y avait matière et l'époque choisit auraient pu donner un très chouette roman, enfin si vous aimez les trucs nian-nian allez y sans retenue ! Sinon, ça ne vaut toujours pas un Monica McCarty :D
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