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J'avoue ! si j'ai ouvert ce roman c'est de prime abord parce qu'il est signé Antonio Xerxenesky , un nom qui commence par la lettre X. Ajoutez à cela une étiquette western , un des items du multidéfis 2022 ...
Voilà comment j'ai fait la connaissance des Ramirez et des Marlowe, les familles ennemies de Mavrak, une petite ville du Far-West encerclée par le désert ...
Voilà comment je me suis laissée surprendre par un roman aux antipodes de mes lectures habituelles.
Voilà comment j'ai assisté impuissante à l'anéantissement de Mavrak et au réveil des morts..
Une plume alerte et efficace, un texte déjanté mais plein de sagesse , une lecture surprenante mais pas déplaisante.
Et si vous tentiez l'expérience?
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Je reconnais beaucoup de qualité à ce court roman, western et polar à la fois. L’écriture avant tout, Antonio Xerxenesky décrit à merveille cet univers avec les bons les méchants, le shérif, le soleil implacable et le sable qui tourbillonne inlassablement.
Mais voilà, pour moi ça ne fonctionne pas. Pas plus en littérature qu’au cinéma. Le western n’est définitivement pas mon truc.
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Les éditions Asphalte ont pour habitude de me sortir de mes sentiers habituels de lecture me proposant des auteurs moins connus dans nos contrées, nous proposant de l'exotisme intelligent et noir.

Le pitch ? Les familles Marlowe et Ramirez sont un peu les O'Timmins et les O'Hara du coin. Ils ne savent pas se piffer et personne ne sait pourquoi. Si nous étions en Corse, nous aurions un peu le même genre de rancoeur comme entre le clan de Figatellix et celui d'Ocatarinetabellatchitchix… En tout cas, c'est très grave !

Si j'ai ronchonné un peu en lisant les chapitres avec les atermoiements d'un des personnages, qui tente d'écrire un livre western sur ses ancêtres (les Ramirez) qui avaient vécu dans le trou du cul du monde au temps du Far-West, j'ai pris mon mal en patience, attendant patiemment le retour des enfants terribles qui étaient ses ancêtres.

Parce qu'en plus de larmoyer et de boire comme un trou, notre homme écrivain nous gratifie dans son texte d'onomatopées et met même en page un bug informatique qui lui ravage un super passage qu'il venait d'écrire et que nous ne connaîtrons jamais. Frustration, quand tu nous tiens.

Déjà que niveau dialogues, l'avarice régnait en maître au niveau des guillemets et des tirets cadratins… Ce qui me fait souvent bouillir intérieurement et rend le style plus brouillon.

Anybref. On remarque vite dans le récit western qu'il y a une analogie entre les relations de Juan Ramirez (l'auteur) et Martín, son fils qu'il n'a jamais compris et celles qui régnaient entre son ancêtre et Juan, un des fils de celui-ci, celui qui était parti étudier dans le Nord, qui ne buvait pas et qui tirait aussi bien qu'un type atteint de la parkinson.

À un moment, je me suis même demandée si Juan Ramirez n'écrivait pas son western pour tenter de comprendre et d'exorciser le fait qu'il ne voyait plus son fils et qu'il avait tout raté avec lui, tout comme cet ancêtre avant lui, l'histoire étant un perpétuel recommencement.

Une bonne idée de scénario et j'ai de suite accepté le postulat que son histoire de western n'était peut-être qu'une invention de son esprit, qu'il se mettait en scène avec son fils, dans une autre époque, afin de comprendre où tout avait foiré…

Jusque là, tout allait donc plus ou moins bien dans le récit et l'auteur confirmait même que j'avais bien deviné.

Là où je suis tombée de ma chaise, c'est lorsque des zombies sont entrés en action dans le roman western et que tout est parti en sucette !

Heu ? Déjà que les récits de morts-vivants ne sont pas ma came, mais bon, si je lis un livre de zombies, je sais que je vais en voir débouler. Mais pas ici, bordel de merde !

Encore un livre qui va rejoindre ma pile de "À donner" !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Alors que les critiques ne sont pas vraiment élogieuses concernant ce livre, je peux affirmer que j'ai passé un bon moment de lecture avec Avaler du sable, bien sûr, ce n'est pas le livre du siècle, mais je l'ai trouvé original.
Nous sommes dans un petit patelin perdu en plein désert, qui s'appelle Mavrak et qui abrite quelques pécores édentés et pas très fute-fute mais surtout un saloon avec quelques filles aux moeurs plutôt légères et deux familles les Ramirez et les Marlowe qui se détestent depuis la nuit des temps, je ne suis même pas sûre qu'ils en connaissent la cause, c'est comme ça et puis c'est tout.
Une nuit, les morts vont décider de sortir de terre et pour connaître la suite, et bien vous n'avez plus qu'à vous procurer le livre et à le lire.
Petit livre vite lu et très certainement vite oublié mais distrayant et original, donc je vous dirais pourquoi ne pas le tenter ?
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Rayon polar, un auteur dont le nom commence par un X, et j'ai pris celui-là...Le titre me plaisait bien !

Et le sujet est tout aussi original que le nom de cet auteur mexicain. C'est un genre de western, mais aussi un vieux monsieur qui raconte l'histoire de sa famille dans un coin du désert du Mexique, et des rapports entre pères et fils. Il faut rajouter par là dessus quelques zombies !

L'écriture aussi est très inhabituelle, mais franchement ? J'ai aimé, il y a un peu de "Bourbon Kid" dans ce livre. En plus c'est drôle.

J'ai beaucoup aimé cette lecture.
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« - […] Je veux savoir si je suis un homme de réflexion ou un homme d'action, tu comprends ? Parce que je vais mettre ça dans mon récit. Je veux savoir si, à Mavrak, les choses étaient, et là je cite le maître italien, "comme une danse de la mort", ou si… ou si…
-Ou si des gens mouraient tout le temps au ralenti ? Merde, Juan. Écoute, il est tard. C'est pas l'heure de discuter cinéma. Quelle différence ça fait ? T'es en train de raconter l'histoire de ton Juan, pas de Clint Eastwood.
-Mais il y a tellement de choses que je ne sais pas, Carlos.
-Alors pourquoi tu eux raconter cette histoire ? »
Juan, retraité et seul dans son appartement de Mexico a donc décidé de raconter l'histoire d'un autre Juan, son ancêtre, dans la petite ville de Mavrak, quelque part dans le Far-West. Là, les Ramirez menés par Miguel, le père de Juan, s'opposent aux Marlowe dans un classique affrontement entre Mexicains et Américains. Mais un meurtre de trop vaut à Mavrak l'arrivée d'un shérif chargé de remettre de l'ordre, de faire cesser la vendetta et, surtout, de faire enfin régner la justice dans ce coin isolé.
Mais, comme l'avoue le Juan contemporain, il ne sait pas grand-chose de la Mavrak du XIXème siècle et de l'histoire de sa famille. Il ne sait pas non plus vraiment écrire. Aussi le récit des événements qui ont eu lieu à Mavrak est-il à la fois décousu et très certainement inventé par Juan. Et si la vision du Far-West de Juan est avant tout celle acquise en regardant des films de Sam Peckinpah et de Sergio Leone, le roman dans lequel vient s'imbriquer l'histoire écrite par Juan, celui du brésilien Antônio Xerxenesky, est en outre nourri au lait des westerns et des films d'horreur de série B. Ce qui vaudra au lecteur de croiser aussi bien quelques cowboys tout droit sortis d'un film Sergio Corbucci que des zombies échappés d'un nanar de Bruno Mattei.
L'intrusion du Juan narrateur dans les aventures du personnage de Juan, et la qualité médiocre de son récit bourré de poncifs et se cherchant constamment un style – il passe ainsi de la narration pompeuse au scénario en passant par un ton plus familier – vient ainsi jouer de cette effet comique propre au nanar de cinéma et ancre Avaler du sable dans le récit parodique. On ne s'arrêtera cependant pas là, car derrière ce paravent comique, Xerxenesky s'interroge aussi, l'air de rien, sur l'identité, la recherche de ses racines et la solitude.
Récit protéiforme étonnant, Avaler du sable se révèle donc être une lecture déstabilisante et réjouissante, un drôle de voyage.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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AVALER DU SABLE de ANTÔNIO XERXENESKY
Le sable c‘est le sol de Mavrak, la ville où vivaient les Ramirez et les Marlowe avant que le chaman s'exclame « et les morts reviendront à la vie « . Martin Ramirez est investi d‘une mission, il vérifie son colt, part et au petit matin on le retrouve mort. Arrive Thornton, nouveau shérif, appelé par on ne sait qui. Juan, frère de Martin, rêve qu'il mange du sable, a la gueule de bois et ne tient pas l'alcool contrairement à son père, Miguel. Quand on sait que Vienna Marlowe et Juan Ramirez( narrateur) s'aiment malgré la haine entre les deux familles, il est clair que le drame se rapproche d'autant que le shérif ne boit pas d'alcool, refuse les prostituées qui lui sont gracieusement offertes et construit une prison, on ne sait jamais… Miguel mandate Juan auprès du chaman, on parle de ressusciter les morts, le sang devrait logiquement imbiber le sable mais avec les zombies, sait on jamais…
Un western très traditionnel par certains aspects, revisité par l'auteur, (dont les références assumées sont Thomas PYNCHON et Cormac McCarthy)qui adjoint des morts vivants à ces haines ancestrales pour faire bonne mesure. Une lecture jouissive qui ne fera pas l'unanimité…
Antônio Xerxensky est brésilien, c'est le premier roman qu'il ait écrit en 2015.
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Le western spaghetti, -zombie et métafictionnel d'un écrivain brésilien à suivre.

À son retour dans sa ville natale de Mavrak, un trou ensablé du Far West où les conflits se règlent à coups de colts, Juan, l'intellectuel de la famille Ramírez, est pris dans la lutte ancestrale et sanglante entre sa famille et les Marlowe, une rivalité nourrie par les conflits territoriaux et les soupçons de son père sur le secret que les Marlowe dissimuleraient dans leur cave.

Brutes épaisses, saloon, vengeance, duel, prostituées, mère maquerelle influente et humour, tous les ingrédients d'un western spaghetti sont présents ici, et même un shérif, puisqu'à la suite du meurtre de Miguel Ramírez, le shérif Thornton, un incorruptible totalement sobre, est appelé à Mavrak pour rétablir l'ordre.

«Juan était allé étudier dans les grandes villes, dans les universités du Nord, le Nord qui prêchait la liberté pour les esclaves pendant la guerre. Cependant, d'obscurs désirs l'avaient ramené à la poussiéreuse Mavrak, la Mavrak inerte, tellement au sud, tellement loin des concepts audacieux de justice qu'on lui avait enseignés. Juan avait appris toutes les disciplines qui peuvent transformer un homme de coeur doué de sentiments en un homme de science doté de logique et de raison, mais il ne s'était pas laissé convaincre. Oubliant toute pensée cohérente, il s'était soumis à son intuition : son destin était de retourner dans sa ville natale, et sa famille, les Ramírez, avait besoin de lui. Et quand il avait recouvré la raison, il s'était rendu compte qu'il était monte sur son puissant cheval et avait fait route vers Mavrak, s'émerveillant de choses simples comme un coucher de soleil dans le désert, des squelettes de boeufs et d'autres animaux énormes enfouis sous la poussière.
Pendant son voyage de retour, Juan avait remarqué quelque chose d'alarmant : le sable devenait de plus en plus rugueux et rouge à mesure qu'il s'approchait de Mavrak et, bien qu'un tel fait n'ait aucune importance pour le reste des êtres humains, le changement de couleur et de texture des êtres humains, le changement de couleur et de texture du sable affectait directement les sentiments de Juan.»

Mais ce n'est pas tout : Antônio Xerxenesky est un authentique maverick, et ne se contente pas de se conformer aux codes du western. Changeant de genre narratif à chaque chapitre, l'intrigue de son roman caméléonesque, où l'horizon western spaghetti va être envahi par les zombies qui semblent sortis d'un film de série Z, est aussi perturbée les irruptions dans le récit du narrateur.
On comprend ainsi que cet homme vieillissant, qui ne sait pas grand chose de ses ancêtres, entreprend, entre deux verres de tequila et visites de son fils, d'écrire un livre sur eux en s'inspirant de Sergio Leone, de Sam Peckinpah et de George Romero. Avec ce narrateur hanté par sa relation à son fils, sa famille et ses propres fantômes, «Avaler du sable» forme aussi, l'air de rien, une réflexion sur les racines, le passage du temps et le pouvoir de renaissance de l'écriture.

«Car ce que je raconte, c'est l'histoire de mes ancêtres, des tensions qui se sont progressivement amplifies et qui ont culminé avec le retour des morts. Non. Je mens. J'écris sur une ville, la bourgade où mes ancêtres ont vécu, celle ou les Ramirez et les Marlowe ont existé et ont cessé d'exister. de cet endroit, il reste peu de chose. Cherchez sur une carte ou dans un atlas : vous ne trouverez rien.
Chaque fois que le soleil pénètre à travers les rideaux, annonçant la résurrection attendue du jour, je me lève et je regarde le monde se mettre en branle – voitures qui déchirent les avenues, travailleurs en retard qui courent. Je me dis que l'époque de mes ancêtres devait être pire. Je ressasse des passages de l'histoire dans ma tête. Nous vivons dans un monde meilleur. La mort, aujourd'hui, ne se trouve pas dans le moindre souffle d'air. Ni dans le moindre grain de sable.»

Querelle de famille dans le Far West mexicain et attaques de morts-vivants, ce premier roman du jeune écrivain Antônio Xerxenesky, paru en 2010 au Brésil, et traduit en 2015 par Mélanie Fusaro, s'inscrit dans la lignée des découvertes transgressives que l'on adore aux éditions Asphalte.

«Une personne chuchota à une autre que le nom de la ville avait bien été Maverick, environ deux cent ans auparavant, mais que quelques lettres sur l'enseigne avaient été mangées par le temps et un habitant, pour des questions de sonorité, avait ajouté la lettre « a » au milieu.»

Retrouvez cette note de lecture, et toutes celles de Charybde 2 et 7 sur leur blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/04/22/note-de-lecture-avaler-du-sable-antonio-xerxenesky/
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Mavrak, ville en vrac en plein Far West avec tout ce qu'il faut de clichés comme dans les westerns spaghettis (les seuls que je connaisse !). Deux familles se haïssent, les Marlowe et les Ramirez. Pour le bonheur du livre et le malheur de Mavrak, Un fils Ramirez est tué. Vous vous doutez bien par qui…. Un Marlow bien sûr !! Enfin c'est ce dont le père Ramirez est persuadé. Cette ville possède son saloon à portes battantes, avec le patron Mac Coy et sa très charmante et avenante épouse Mari, maquerelle à (toutes) ses heures. Cette ville (un bien grand mot) n'avait même pas de shérif. Heureusement Thronton débarque, plutôt arrive sur « un chariot tiré par deux chevaux musclés et déterminés » (hé, hé, Zorro est arrivé-é-é…), pour réparer cet oubli et mettre un peu d'ordre dans la cité, mais « invité » par qui ?
Pour en revenir à nos classiques, Antônio Xerxenesky, enfin l'auteur (ce n'est peut-être pas le même) décide que Vienna Marlow et Juan Ramirez s'aime. Une grande pensée pour Roméo et Juliette ou, plus récent, Tony et Maria (West side story).

La haine entre les deux familles est si intense que l'auteur très imbibé de tequila (attention, de la bonne !) convoque le chaman dans son livre. Là, le feu d'artifice de l'enfer débarque. Les morts-vivants se saoulent du sang des vivants-morts, qu'ils tuent dans un joyeux délire, pour en faire des morts-vivants qui…. « Et les morts reviendront à la vie » dixit le chaman. A cet instant du bouquin, je pensais à « La piste des sortilèges » de Gary Victor.
Enfin bref, à la fin de l'histoire, il ne reste que le shérif, la belle Maria et Sergio un petit Ramirez qui se trouve être l'aïeul de l'auteur. Attention je n'ai pas dit d'Antônio Xerxenesky !

Un bouquin à ne pas lâcher. J'ai bouffé du sable, vous savez celui qui crisse sous les dents (ce qui n'a rien d'agréable) à m'en faire sauter l'émail des molaires et j'ai aimé. Ce livre pour déjanté qu'il soit, et il l'est, je vous rassure, est très bien écrit. Cerise sur le gâteau ou plutôt chevrotine dans la carabine, l'écriture, très visuelle plante le décor western dès le début. Même l'arrivée des morts-vivants, pour aussi incroyable qu'elle puisse être, est menée de main de maître-diable.

Les éditions Asphalte m'avaient déjà régalée avec « La vie est un tango » de Lorenzo Lunar. Avec eux, je voyage en classe « tourisme » et j'en redemande!

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Veni,vici et je suis repartie. La mise en abyme du texte permet de s'échapper de ce western qui n'a pas de sens: une rivalité entre deux familles dans un trou paumé, des règlements de comptes sanglants, un shériff qui arrive là comme une fleur, un saloon et ses prostituées... C'est un décor de cinéma qui est planté là par un écrivain mexicain alcoolique qui finit par nous pondre une histoire de morts-vivants. Bof.
J'ai lu que l'auteur a été considéré par une revue britannique "comme l'un des meilleurs romanciers brésiliens contemporains". Ah bon.

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