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EAN : 9791032672051
302 pages
Les Editions Sydney Laurent (30/05/2022)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Fils de Shanghai, universitaire, auteur d'une dizaine de livres, aujourd'hui retenu à Paris par la pandémie, son dialogue avec sa mère nonagénaire est particulièrement émouvant, révélant ainsi l'amour, la piété filiale, la nostalgie, mais aussi les grands changements de la société shanghaienne, liés à l'urbanisation, la digitalisation, la hausse du prix de l'immobilier, la basse natalité et les écarts accrus de revenus.
Il témoigne aussi de l'esprit de résili... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ici nous découvrons un texte écrit par l'auteur qui est un ancien diplomate chinois vivant à Shanghai et qui s'exprime en français. de plus, il raconte par le biais de son journal les discussions avec sa mère au téléphone pendant les deux dernières années de la pandémie due au Covid. C'est un ouvrage intéressant sur le parcours de l'un des habitants de Shanghai dont la famille a connu l'exode rural en venant habiter cette grande ville dans le courant du XXe siècle. Il aborde tous les sujets sans tabous, toute l'histoire depuis 1949 et l'avènements du P.C.C. ainsi que les problèmes actuels sans éluder les difficultés. On est loin des a-priori occidentaux sur le mode de pensée des « Chinois ». Grand pays, grande diversité de population, mais des traditions communes liées au confucianisme avec l'omniprésence du sens de la famille et de son respect. La politique de l'enfant unique n'est pas évoquée négativement, mais l'auteur parle de sa fratrie ce qui laisse supposer que volonté politique et réalité au quotidien sont deux choses différentes. Au contraire, la baisse du taux de natalité pose un problème pour les générations actuelles et futures, ainsi que les prix de l'immobilier dans cette grande ville.
Nous sommes en présence des mêmes problématiques que dans nos pays. Les modes de vie sont identiques aujourd'hui, à ceux des Européens et des Américains du Nord. La seule différence est le mode de gouvernance du pays et des provinces. A travers d'exemples récents, il démontre que ce sont les politiques qui ont le dernier mot et non les financiers. On y apprend aussi que l'acceptation des nouvelles technologies jugées intrusives par nos penseurs libéraux est une réalité qui ne fait pas peur aux habitants puisqu'elle correspond à leur mode de pensée ancestrale. (Cf Confucius). Avant de critiquer leur comportement, nous ferions mieux de balayer devant notre porte, car les majors de l'internet sont américains et avec Google n'y a t il pas une dérive pour nos propres libertés de déplacement lorsque l'on sait que toutes nos données sont mémorisées et stockées. L'objectif est bien sur commercial mais quand il faut controler, ils sont communiqués à une autorité. Est elle légitime ?
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