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Citations sur Le jardin d'Epicure : Regarder le soleil en face (134)

Maintes fois, j'ai personnellement trouvé du réconfort dans la pensée que les deux états de non-être - avant la naissance et après la mort - sont identiques et que le second gouffre d'obscurité nous inspire un tel effroi alors que nous sommes si peu concernés par le premier.

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Si nous sommes mortels et que l'âme ne nous survit pas, insistait Epicure, alors nous n'avons rien à craindre dans l'après; Nous n'aurons aucune conscience, aucun regret de la vie que nous avons quittée, rien à craindre des dieux. Epicure ne niait pas l'existence des dieux (cette attitude ût été dangereuse, Socrate ayant été exécuté pour hérésie moins d'un siècle plus tôt), mais il proclamait que les dieux ne se préoccupaient pas de la vie humaine et nous étaient seulement utiles en tant que modèles de la sérénité et de la béatitude auxquelles nous devions aspirer.
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Aussi efficaces que puissent être certaines idées, elles n'ont de force vitale que si des liens intimes sont établis avec autrui.
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Une lecture approfondie [des Etudes sur l'hystérie de Freud et Breuer] montre que la peur de la mort était partout présente dans la vie des patients de Freud. Qu'il ne soit pas parvenu à l'explorer s'explique si on se réfère à ses derniers écrits, qui éclairent sa théorie de la névrose, provoquée selon lui par des conflits entre diverses forces instinctives, inconscientes et primitives. La mort ne peut jouer aucun rôle dans l'origine de la névrose, écrivait Freud, parce qu'elle n'a pas de représentation dans l'inconscient. Il en offrait deux raisons : tout d'abord nous n'avons pas d'expérience personnelle de la mort, et ensuite il ne nous est pas possible de contempler notre non-être.
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"Mais peut-être que la seule façon d'enrager est d'inspirer de la poésie." Naomi
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Une moitie de mon écran est lucide et sans cesse consciente de l'impermanence. L'autre moitié, au contraire, présente un film différent, un scénario que je peux décrire par une métaphore emprunté au biologiste évolutionnaire Richard Dawkins, qui demande d'imaginer un rayon de lumière mince comme un rayon de laser se déplaçant inexorablement le long de l'immense règle du temps. Tout ce que le rayon a dépassé est caché dans l'obscurité du passé; tout ce qui est à l'avant du rayon est caché dans l'obscurité de ce qui est encore à naître. Seul vit ce qui éclairé par le rayon. Cette image chasse en moi la tristesse et me rappelle la chance extraordinaire qui est la mienne d’être ici, en vie, heureux tout simplement d’être! Et quelle stupidité tragique se serait de réduire mon bref passage dans la vie en adoptant des schémas qui nient la vie,proclamant que la vraie vie se trouve ailleurs, dans l'immensité obscure superbement indifférente qui devant moi.
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Une moitie de mon écran est lucide et sans cesse consciente de l'impermanence. L'autre moitié, au contraire, présente un film différent, un scénario que je peux décrire par une métaphore emprunté au biologiste évolutionnaire Richard Dawkins, qui demande d'imaginer un rayon de lumière mince comme un rayon de laser se déplaçant inexorablement le long de l'immense règle du temps. Tout ce que le rayon a dépassé est caché dans l'obscurité du passé; tout ce qui est à l'avant du rayon est caché dans l'obscurité de ce qui est encore à naître. Seul vit ce qui éclairé par le rayon. Cette image chasse en moi la tristesse et me rappelle la chance extraordinaire qui est la mienne d’être ici, en vie, heureux tout simplement d’être! Et quelle stupidité tragique se serait de réduire mon bref passage dans la vie en adoptant des schémas qui nient la vie,proclamant que la vraie vie se trouve ailleurs, dans l'immensité obscure superbement indifférente qui devant moi.
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Une moitie de mon écran est lucide et sans cesse consciente de l'impermanence. L'autre moitié, au contraire, présente un film différent, un scénario que je peux décrire par une métaphore emprunté au biologiste évolutionnaire Richard Dawkins, qui demande d'imaginer un rayon de lumière mince comme un rayon de laser se déplaçant inexorablement le long de l'immense règle du temps. Tout ce que le rayon a dépassé est caché dans l'obscurité du passé; tout ce qui est à l'avant du rayon est caché dans l'obscurité de ce qui est encore à naître. Seul vit ce qui éclairé par le rayon. Cette image chasse en moi la tristesse et me rappelle la chance extraordinaire qui est la mienne d’être ici, en vie, heureux tout simplement d’être! Et quelle stupidité tragique se serait de réduire mon bref passage dans la vie en adoptant des schémas qui nient la vie,proclamant que la vraie vie se trouve ailleurs, dans l'immensité obscure superbement indifférente qui devant moi.
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Si la mort détruit physiquement, l'idée de la mort nous sauve.
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Une des formules favorites de Nietzsche est "amor fati" (aime ton destin) : en d'autres termes, crée un destin que tu peux aimer.

(Editions Galaade - Page 1044)
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