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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
19 femmes. 19 témoignages de femmes prises au piège du conflit syrien. Des mots trempés dans le sang et les larmes...


Dima, 37 ans à Damas:
"Je suis rentrée illégalement en Syrie...J'ai porté le voile uniquement pour me dissimuler...Un jour, l'Armée libre m'a arrêtée..."


Zayn, 20 ans, diplôme de sciences de l'éducation :
"J'ai crié : La Syrie veut la liberté !... C'était la 1ère fois que je voyais quelqu'un se faire tuer, sous mes yeux... J'ai intégré une équipe médicale"...


Douha Achour, 52 ans, j'étais journaliste :
"Dans l'atelier de couture, je travaillais 16 heures par jour, pour un salaire de misère... Un intrus a tenté de violer mon amie... Quand les hommes (de la Sûreté politique) ont verrouillé la porte, j'ai cru mourir"...


Le film "Syrie, le cri étouffé." de Manon Loizeau fut projeté le 11/03/ 2018, avec des témoignages de plusieurs Syriennes, à l'Institut du Monde Arabe...


L'association Revivre travaille sur les violences faites aux femmes Syriennes depuis plus de 10 ans. 10 ans déjà...
Et dénonce la lâcheté des gouvernements européens face à Bachar el-Assad, Poutine et Erdogan...
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Ce que les livres d'histoires retiennent de la guerre : ce sont les hommes. Mais les femmes aussi ont leur place, le passé l'a démontré, elles ne sont pas passives. En Syrie, aujourd'hui, on tente d'étouffer leur voix, Samar Yazbek est partie à leur rencontre, dans ce pays qui l'a vu naître. Elle leur a demandé, à celles qui voulaient bien parler, ce qu'était leur rôle, comment ont-elles fait la révolution durant ce que l'on nomme communément, désormais, le printemps arabe.

L'autrice ne dévoile jamais leur véritable identité, elles parlent toutes sous pseudonymes. Les témoignages se recoupent, quelles soient aux quatre coins de la Syrie, elles ont vécu les mêmes persécutions, les mêmes peurs et la même farouche détermination ; ne jamais les laisser gagner.

Elles luttent en informant les populations sur la situation par les réseaux sociaux avant bien souvent d'être arrêtées. Elles ouvrent des écoles clandestines pour éduquer. Les emprisonnements sont d'une violence extrême allant jusqu'à déshumaniser les détenues en leur autant toute identité. Elles content la peur toujours présente, elles parlent de cette soif de liberté, de l'envie de sauver leur pays de cette violence et de ce régime inhumain et corrompu partout et par tous.

Leurs prises de paroles sont d'une importance capitale afin de faire prendre conscience du rôle que les femmes jouent, des risques qu'elles prennent pour la liberté de leur pays et la légitimation de leurs idées contre le régime en place.

L'autrice n'a pas changé un seul mot des témoignages, elle leur laisse la première place, se sont les voix authentiques des syriennes qui reviennent de très loin. C'était il y 8 ans, mais c'est aujourd'hui encore leurs vies...
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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« Pour l'heure, je souhaite avant tout redonner leur voix aux Syriennes, la voix de la résistance, la voix de l'espoir. »

19 femmes, Samar Yazbek @editionsstock

J'ai lu ce roman en apnée, presque d'une traite, bouleversée, choquée et ébranlée par ces 19 témoignages de la révolution du printemps 2011 et de la période qui en a découlé, délivrés par des Syriennes de différentes confessions, origines communautaires, régions de ce pays dévasté, depuis de trop nombreuses années, par la guerre, les conflits, les idées rétrogrades aux conséquences graves et dévastatrices pour la population…

« Je suis contre le voile, les traditions et les coutumes religieuses, j'ai toujours voulu vivre libre et indépendante. Comme d'autres femmes syriennes, je prenais part à la révolution au nom de ces idéaux. »

Chaque témoignage, poignant et bouleversant, vient compléter le précédent, offrir une vision au prisme différent, pour avoir, au final, un regard complet et détaillé de la situation en Syrie après le printemps 2011… du point de vue des femmes qui y ont perdu leurs droits et leur liberté, somme toute relative.

« Ces femmes se sont rebellées sur plusieurs fronts: contre le régime, contre la société, contre la religion et les traditions, contre Daech et les groupes armés islamistes de l'opposition. »

« Nous nous sommes insurgés contre un régime brutal pour nous retrouver confrontés à des dictatures religieuses violentes. Les islamistes et les organisations qu'ils ont créées contrôlent nos moindres paroles. […] le régime Assad nous a opprimés politiquement, eux ils nous tyrannisent politiquement et socialement. L'oppression des islamistes est beaucoup plus violente sur nous les femmes. »

Ce livre offre un regard tranchant et percutant sur la véritable histoire de la Syrie dès 2011, telle que vécue de l'intérieur du conflit avec ses complexités et ses diversités.

« La révolution a tout fait voler en éclats et dévoilé les problèmes de la société syrienne dont aucun -qu'il soit confessionnel ou régional, sans parler de la corruption généralisée dans l'appareil d'Etat- n'avait été résolu depuis de longues années.J'avais peur, parce que je connaissais la vraie nature du régime des Assad et parce que je savais la communauté internationale opposée aux révolutions: l'instauration de la démocratie ne pouvait que porter préjudice aux intérêts des États occidentaux. »

Ces témoignages ont changé mon regard sur ce pays et plus particulièrement sur les conflits qui le déchirent…

« J'ai répondu que j'étais pacifiste et contre l'injustice, qu'en tant que Syrienne je ne faisais pas la différence entre les religions et les confessions. »

Quand les femmes syriennes prennent la parole, c'est pour agir, c'est pour « jouer un rôle actif dans le processus de changement. »

À lire absolument!

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Ce livre se compose des témoignages de 19 Syriennes. Elles racontent la révolution dans leur pays en 2011 et les années de guerre qui l'ont suivie.
Ces femmes, souvent jeunes, proviennent de différents régions de la Syrie et de différentes communautés, ce qui permet de se rendre compte du déroulement des évènements en différents endroits et selon des approches différentes.
Ce sont des récits bouleversants, qui décrivent comment elles se sont souvent investies dans des manifestations pour ériger une nation plus démocratique, plus libre, plus juste, où les communautés alaouites, chiites, kurdes, sunnites, seraient avant tout syriennes et collaboreraient.
Cet idéal était porté par de nombreux Syriens mais le régime en place a tout fait pour écraser ces aspirations, n'hésitant pas à arrêter, torturer, tuer les leaders, bombarder les manifestants pacifiques, diviser les communautés en répandant des rumeurs, en réalisant des massacres imputés à d'autres...
Pendant ce temps, les milices islamistes prospéraient, recevant de l'argent de l'étranger et le régime les laissait prendre la place des pacifistes, idéalistes, défenseurs des valeurs démocratiques qu'il faisait disparaître.
Samar Yazbek rassemble dans ce livre des témoignages capitaux pour comprendre pourquoi la révolution syrienne a échoué, combien elle était juste et donnait une place aux femmes et à tous les Syriens pour vivre ensemble. Mais la réponse du régime fut implacable pour les briser et leurs témoignages sont donc souvent terribles à lire.
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Lu dans le cadre du grand prix des lectrices Elle
Samar Yazbeck, syrienne, journaliste, livre dans son ouvrage dix-neuf témoignages troublants de femmes syriennes issues de la classe moyenne, âgées de 20 à 77 ans.
Ces femmes vont mettre en mot l'horreur, l'indicible.
Samar Yazbeck raconte ainsi la lutte de ces femmes contre le régime sanguinaire de Bachar el Assad. Ces femmes courageuses vont participer à une révolution qui s'oppose aux injustices, celle pour la vie, pour une Syrie libre, démocratique et digne parce qu'elles ne supportent plus les sévices infligés à leur peuple.
Mais la situation va basculer : le pouvoir va réduire à néant, neutraliser cette opposition pacifiste.
Ces femmes vont être oppressées entre ce régime et les groupes armés djihadistes, Daesh à leur tête, qui imposera de nouvelles règles religieuses : le voile, le Niqab, l'abaya noire. Ces combattants islamistes tout comme le régime en place emploient ainsi les mêmes moyens pour terroriser : les bombes, les missiles thermobariques, les gaz sarins, l'humiliation, puis direction aux sous sols vers la torture, l'emprisonnement les violences sexuelles dont les viols.
Ces femmes décrivent ainsi la barbarie, l'ignominie, l'humiliation.
Malgré leur lutte elles n'ont pas d'autre choix pour la plupart de fuir.
Dans cet exil, elles seront anéanties pour certaines et pour d'autres dénuées de toute sensation car détruites.
C'est la gorge nouée que j'ai fermé ce livre. Tous ces témoignages m'ont écoeurée.
On ne peut que souligner le travail incroyable de Samar Yazbeck.
Ce recueil de témoignages est éprouvant, engagé, certes répétitif mais nécessaire pour l'éveil des consciences et la mémoire collective.
On ne peut évidemment pas s'empêcher de se questionner sur la place de la communauté internationale face à ce massacre.
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Aussi génial que glaçant, le livre nous transporte aux côtés de femmes syriennes qui ont oeuvré à leur manière au mouvement de contestation contre le pouvoir de Bachar Al-Assad.
Il montre tous les obstacles qu'elles ont parcourus dans un pays où l'on étouffe sans cesse la parole des femmes et où un soulèvement pacifique visant l'égalité et la démocratie a provoqué un fracture immense pour tout un pays.
Je retiens surtout que si la plupart de ces femmes ont quitté leur pays et sont pessimistes quant à la suite du mouvement et de ses retombées, elles font toutes part de leur volonté d'y retourner.
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Samar Yazbek fuit la Syrie en 2012. Pour elle, ce livre est une façon de résister, de constituer une mémoire des événements, une lutte contre l'oubli. Elle s'est entretenue avec cinquante cinq syriennes dans leur pays d'asile : France, Allemagne, Turquie et sur le territoire syrien. Ces femmes racontent leur révolution et leur guerre. Elles s'improvisent enseignantes, soignantes ... et font face.
L'auteur a recueilli 19 témoignages en privilégiant la variété géographique. Toutes ces femmes âgées de 20 à 77 ans sont issues de la classe moyenne. Eduquées, elles peuvent mettre des mots sur ce qu'elles ont vécu. Elles s'appellent Zayn, Leila, Alia, elles sont des êtres humains qui luttent pour leurs droits et leur survie et font face à des bourreaux qui n'ont plus rien d'humain.
Tout ces témoignages sont bouleversants, insoutenables mais indispensables.
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Elles étaient étudiantes, journalistes, fonctionnaires, enseignantes, volontaires dans l'humanitaire quand leur vie a basculé dans l'horreur.

Elles étaient filles ou déjà mères, âgées de 20, 30, 40 ans ou plus.

Elles sont toutes éduquées, issues de familles de classe moyenne à supérieure, libres et indépendantes. Elles ont en commun d'avoir résisté, d'en avoir payé le prix et d'être aujourd'hui en état de parler car elles ont quitté la Syrie pour construire une vie loin du sang et des larmes.

Ce qu'elles racontent est effroyable, inimaginable, indescriptible. J'ai lu des récits sur l'Inquisition, j'ai lu comme tout le monde des récits sur la Shoah mais pour la première fois je découvre l'enfer syrien raconté de l'intérieur par celles qui ont eu le malheur de s'opposer au régime de Bachar el-Assad.

Encore une fois je prends conscience que l'humain peut être d'une noirceur abyssale et en même temps que l'humain peut être d'un courage inépuisable. le meilleur et le pire de l'humanité sont réunis dans ces 19 témoignages de femmes syriennes qui ont connu les arrestations, le viol, la prison, la torture, la faim, la crasse, l'humiliation, le désespoir, la peur, la colère, la rage. Elles ont craint pour leurs proches, ont protégé leur enfant à naître, porté secours à des inconnus, tenu dans leurs bras leurs amis morts. Elles ont résisté autant qu'elles ont pu avec toujours à l'idée d'aider ceux qui étaient encore plus en difficulté qu'elles et de témoigner, de montrer au reste du monde ce qu'elles vivaient, tout en ayant l'impression que le monde entier s'en moquait bien de ce qui se passait vraiment dans leur pays.

Elles ont vécu dix vies, sont passées à travers les balles, ont survécu au gaz sarin, se sont vidées de leur sang, ont manqué mourir de faim, ont frôlé l'amputation. Pourquoi elles et pas les autres ? Comment se fait-il qu'elles aient survécu et pas leurs frère, époux, mère ou ami ? Certaines se posent encore la question, d'autres auraient aimé mourir aussi afin que ce cauchemar s'arrête enfin, toutes sont des miraculées. Aucune ne pourra jamais oublier.

En lisant ces témoignages j'ai enfin compris pourquoi je ne lisais habituellement que de la fiction. La réalité est bien trop atroce. Je ne pourrais pas enchaîner des livres comme celui-ci. Je me sens incapable de regarder le monde en face, tel qu'il est vraiment. Je ne me sens pas le courage de vivre en permanence dans le réel et de me dire que je fais partie de cette espèce-là capable de massacrer des innocents, de piétiner les valeurs, la moindre morale, de se délecter de la souffrance d'autrui, d'ôter la vie sans sourciller, de meurtrir à jamais les chaires et l'esprit. J'ai besoin d'un monde imaginaire, qui me fasse rêver mais aussi cauchemarder avec toujours cette note d'espoir : « c'est pour de faux ».

En refermant 19 femmes je ressens un profond malaise, un dégoût même, une honte. Et aucune lueur d'espoir car cette fois, il m'est impossible de me persuader que « c'est pour de faux ».
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Massacres, tortures, bombardements chimiques, revanche des médiocres investis d'un pouvoir sans limites : la guerre garde le même visage atroce au fil du temps, scénario cruel, absurde, qu'on voudrait voir enfoui à jamais.
le témoignage de ces femmes exilées confirme ce que la presse nous rapportait alors, à nous Occidentaux, pour qui ces événements paraissent si lointains, si difficile à démêler.
Comment comprendre en effet aux premiers jours de la révolte la méfiance des insurgés envers les alaouites, si l'on ignore que Bachar et son père sont eux-mêmes issus de cette communauté qui prêche une voie de l'islam différente de celle des sunnites et des chiites ? Et il y a aussi les Kurdes et le PKK. Un véritable imbroglio.
Dix-neuf femmes, toutes issues de la classe moyenne, racontent ce qu'elles ont vécu au quotidien, dans leurs quartiers, dans leurs villes, l'espoir des commencements, complètement fou, mais sincère : chasser le despote, Bachar. Et puis, bien plus tôt encore qu'on ne l'avait compris à ce moment-là, les islamistes, financés par le Qatar et l'Arabie Saoudite, principalement la faction Jabhat al nusra, ont noyauté le mouvement. Sara rapporte : « Tous les membres du Conseil étaient des hommes… Ils se moquaient de nous : rentre chez toi, ce n'est pas un endroit pour une femme ! ». Finalement, le conflit, qui a fait 500.000 morts, s'est transformé en une lutte sanglante entre Bachar et al Quaïda.
Bachar. Comment un homme peut-il se résoudre à exterminer son peuple, et de la manière la plus horrible, avec des bombes chimiques, du gaz sarin, pour se maintenir au pouvoir ? Incompréhension, encore.
Toutes ces femmes, dont on se demande pour certaines comment elles ont pu survivre aux tortures qu'elles ont subies dans les prisons du tyran, sont aujourd'hui réfugiées en France, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Turquie. Leurs familles sont décimées. Retourner en Syrie est exclu. Pourtant elles continuent la lutte. Ce qu'elles ont connu, et qui est, dans ce livre, crûment raconté, a renforcé encore leurs convictions, leur passion pour la démocratie et la liberté. L'espoir demeure. Elles doivent y croire, en dépit de tout. Pour leurs enfants, pour leurs parents, morts ou disparus.
À lire, absolument !
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Elles sont des milliers à partager le même quotidien, des milliers à essayer de survivre au milieu de la guerre et du chaos. Samar Yazbek s'est entretenue avec une cinquantaine d'entre elles. Une cinquantaine de femmes syriennes qui, par la force des choses, ont été contraintes de fuir leur pays. Pendant un temps, ou indéfiniment, peu importe, les raisons sont les mêmes : intimidations, menaces de mort, têtes mise à prix.



Elles sont probablement des milliers, Samar Yazbek en a rencontré une cinquantaine. de ces cinquante rencontres, l'autrice a décidé de n'en garder « que » dix-neuf. Elles s'appellent Sara, Mariam, Dima, Zayn, Douha, Souad, Leila, Amal, Amina, Rana, Lina, Mouna, Roula, Rim, Alia, Hazâmi, Zaina, Fatima et Fatem. Dix-neuf femmes pour nous montrer toute l'ignominie de la situation, l'étendue des dégâts, l'humiliation et le manque de dignité de façon quotidienne. Pour nous montrer la haine, le danger, la mort ou l'angoisse de pouvoir mourir d'une minute à l'autre.



Samar Yazbek nous livre dix-neuf témoignages de femmes qui se sont levées et battues contre le régime de Bashar El-Assad, dans un premier temps, puis contre les hommes de Daesh. Dix-neuf femmes qui ont côtoyé la mort et la violence parce qu'elles ne rêvaient que d'une chose, d'un simple mot : liberté.



C'est poignant et affolant. C'est terrifiant. Terrifiant parce que ces récits sont comme les échos les uns des autres. Ces dix-neuf femmes ont toutes vécues la guerre d'un point de vue différent et pourtant, les constats sont les mêmes, partout. Ce sont dix-neuf voix de la résistance que Samar Yazbek libère avec cet ouvrage, dix-neuf voix qui racontent l'horreur. Mais dix-neuf voix qui sont encore pleine d'espoir pour leur pays, leur patrie.



Je ne souhaite pas rentrer dans des considérations politiques, néanmoins, je dirai une chose : ces hommes, femmes et enfants syriens qui arrivent chez nous, sur des radeaux de fortune, n'oubliez pas qu'ils sont prêts à mettre leur vie en péril pour la promesse d'une vie. Je ne vous parle même pas ici d'un confort de vie matériel. Simplement de la promesse d'une vie, loin des bombes, loin des armes, loin des humiliations, des tortures et autres actes barbares que ces personnes-là vivent de façon quotidienne. Mais ces dix-neuf femmes vous le diront mieux que moi.



Un récit à lire, absolument. Ne serait-ce que pour ne pas rester ignorant face à ce qu'il se joue en Syrie.
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