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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Challenge Plumes Féminines 2019-2020

Rima voit le monde et les gens en couleurs. Elle écrit, dessine des contes. Elle semble aussi un peu déconnectée du monde ; mieux elle a créé les siens et y vit, ou s'y réfugie.
Rima ne parle pas ; elle a décidé cela un jour alors qu'elle avait 4 ans. Mais elle marche. Sans s'arrêter. Sa mère est obligée de l'attacher à son poignet lorsqu'elles sortent. le jour où le lien se casse, le vrai monde tombe sur les épaules de l'adolescente. Dehors, c'est la guerre.
Ce fut assez difficile de rentrer dans ce roman : la narratrice saute d'une idée à l'autre, par peur d'oublier, par volonté de tout dire. Au fil de son histoire, elle et le lecteur perçoivent avec de plus en plus de précision de quoi il est question, de quelle guerre elle parle. En fait, elle a beaucoup de mal à se dire que dehors c'est la guerre, qu'elle a perdu sa mère... Comme si ses émotions ne lui étaient pas accessibles, qu'elle les occulte ou qu'elle souffre un peu d'autisme (elle a beaucoup de mal à interpréter les sentiments de autres. Elle a été très isolée, c'est peut-être aussi une explication).
Plus le roman avance, plus le lecteur est pris par les fils qu'elle lance, son histoire en "éclats de miroir dans une balle". Et plus l'histoire, plus la monstruosité de la guerre civile nous apparait, les bombes chimiques, les habitants réduit à manger de l'herbe. Et le pire du pire : les couleurs qui peu à peu disparaissent pour Rima...
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L'auteur a choisi de nous parler de la guerre en Syrie à travers le regard et le ressenti d'une jeune fille, Rima qui a un handicap particulier puisque dès qu'elle est sur ses deux pieds, elle n'a qu'une envie c'est de marcher, marcher et encore marcher jusqu'à l'épuisement.
Elle n'y peut rien, c'est indépendant de sa volonté. Sa mère la croit folle mais les médecins la rassurent et confirment que son cerveau fonctionne normalement.
C'est d'ailleurs Rima qui nous raconte sa propre histoire en s'adressant au lecteur ou peut-être parfois, à un interlocuteur imaginaire. Elle est réfugiée dans un souterrain et elle se souvient de sa petite enfance et des événements qui l'ont amené à se terrer à cet endroit-là et... pour ne pas oublier, elle écrit.
Depuis qu'elle est toute petite, sa mère n'a qu'une solution pour pouvoir aller travailler tranquillement, c'est de l'attacher avec une corde liée à son poignet.
De plus, depuis que son père est parti, Rima ne parle plus. Elle n'a donc que sa mère et son frère aîné, Saad, pour prendre soin d'elle.
C'est une fille intelligente. A l'âge de 5 ans sa mère la confie à la bibliothécaire de l'école en cachette de la directrice, pendant qu'elle y fait le ménage. Sett Souad lui apprend à lire et à écrire et, ce qu'elle ne peut dire avec des mots, Rima va apprendre à l'exprimer en dessinant ou en écrivant...
De plus, elle déborde d'imagination et elle voit le monde en couleurs ! Mais elle n'aura pas la chance de pouvoir vivre et grandir tranquillement car la guerre est là.
Un jour où sa mère l'emmène dans son école, le bus est stoppé par un barrage. Rima qui a peur se sauve. Sa mère qui la poursuit est abattue sous ses yeux.
Rima a été blessée elle-aussi et elle va être emmenée dans un hôpital pénitencier où elle a peur, car elle ne comprend pas ni ce qui lui arrive, ni que sa mère est morte et ne viendra jamais la chercher.
C'est alors son frère qui la prend en charge et la conduit dans un foyer, éloigné de leur quartier.
Ce sont les jours les plus heureux de sa vie. Elle apprend aux enfants à dessiner. Ils sont protégés par Oum Saïd. Mais l'horreur va les rattraper et ils devront s'enfuir à nouveau, ne sachant plus où être en sécurité.
Un jour, c'est au tour de Saad de ne pas rentrer... C'est alors Hassan son ami qui va s'occuper de la jeune fille. Il l'avait promis à Saad, mais la guerre en décide autrement...

C'est un livre terrible dont on ne sort pas indemne, mais inutile de se voiler la face. La descente aux enfers dans ce quartier de la Goutha se produit inexorablement que le lecteur le veuille ou non, il reste attaché lui-aussi à la corde...
Il y a des longueurs dans ce roman-récit-témoignage, on se perd dans les digressions et bien oui c'est vrai, et j'ai envie de dire...heureusement !
Heureusement, que le lecteur se perd dans les méandres de la pensée de Rima, les circonvolutions de son esprit tourmenté, ses ressentis "en différé" quand elle ne veut surtout pas mettre des mots sur ses peurs, sur la faim, sur la solitude, sur l'abandon...
Heureusement, qu'elle s'invente des planètes comme le fait le Petit Prince dont elle connaît l'histoire par coeur et se réfugie dans un monde imaginaire comme Alice au pays des merveilles...
Heureusement, qu'elle met des couleurs à chacun des événements de sa vie et qu'elle se souvient des mille petites choses qui ont fait son bonheur...
A chaque instant, le lecteur souhaite qu'elle puisse enfin retrouver sa voix, pour pouvoir hurler et pour que tout le monde l'entende, mais elle est tragiquement isolée dans ce souterrain où on l'a emmené pour la protéger, terriblement seule face au bruit des avions qui larguent leur bombe, sans rien à manger car les maigres provisions sont depuis longtemps épuisées...

Je n'ai pas à juger ni de la qualité littéraire, ni de celle de la traduction ou du style d'écriture, je ne me le permettrais pas vu le sujet, vu le courage de l'auteur pour pouvoir parler des horreurs vécus par ses concitoyens.
Toute la force du texte est dans ce décalage entre l'horreur de la guerre et la candeur de cette jeune fille, qui ne veut pas grandir car elle a besoin de se réfugier dans son monde pour survivre.
Ainsi la lectrice que je suis, ne peut qu'être révoltée par plusieurs passages... C'est révoltant en effet de penser, par exemple, comme cela est décrit dans le roman, qu'après une attaque chimique, il y a davantage de femmes et de jeunes filles qui meurent uniquement parce qu'on ne peut pas...les déshabiller et que pourtant c'est le seul moyen de pouvoir les sauver, leurs vêtements étant imprégnés de produits toxiques.

Mais je peux juste vous dire, si vous avez le coeur bien accroché, lisez-le car c'est avant tout un témoignage poignant et criant de vérité.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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La narratrice, Rima, est une jeune syrienne atteinte d'une étrange maladie. Depuis toute petite, elle ne peut pas s'arrêter de marcher et elle a perdu la faculté de parler. En permanence attachée au poignet de sa mère par une corde de deux mètres de long, elle a pu apprendre à lire et écrire grâce à Sett Souad, la bibliothécaire de l'école où travaille sa mère. En effet sa mère la cachait dans la bibliothèque pendant qu'elle faisait le ménage à l'école. Rima aime les couleurs et écrit des contes illustrés. Elle aime aussi les livres, surtout le Petit Prince et Alice au pays des merveilles et sait réciter le Coran que Sett Souad lui a appris à lire et à recopier. Elle voyage dans sa tête et s'invente des planètes secrètes comme le Petit Prince lors de son voyage dans l'espace.

Un jour d'août 2013, elle traverse Damas en bus avec sa mère pour rendre visite à Sett Souad, c'est la première fois qu'elle voit le monde extérieur depuis deux ans. Un soldat ouvre le feu lors d'un contrôle, la mère de Rima succombe, la jeune fille, blessée par une balle qui a traversé son épaule, est alors conduite dans un hôpital-prison. Son frère vient ensuite la chercher pour la conduire dans la zone assiégée de la Ghouta.

Enfermée seule dans un souterrain sans eau ni électricité, Rima écrit son histoire dans un récit qu'elle adresse à celui qui découvrira ses feuillets et son unique stylo bleu. La jeune fille est enfermée sous terre sans aucun repère temporel car au bout d'un moment elle a cessé de détacher chaque jour un fil de son hijab pour mesurer le temps. Elle ne peut voir qu'un tout petit bout du monde extérieur à travers une fenêtre pourvue de barreaux. "L'écriture n'est rien d'autre au fond que l'expression d'une peur".

L'auteure dédie ce récit à Razane Zaytouna dont l'histoire racontée par Justine Augier dans de l'ardeur : Histoire de Razan Zaitouneh, avocate syrienne m'avait bouleversée. Annoncé sur le bandeau de couverture comme "Bouleversant et nécessaire", je trouve que ces deux adjectifs sont les plus appropriés pour qualifier ce grand livre. le récit est sombre, très fort mais empreint malgré tout d'une jolie poésie car l'auteure a eu la judicieuse idée de choisir comme personnage principal une jeune adolescente singulière qui a une vision très poétique de la vie, qui a appris à connaître le monde extérieur à travers les livres, qui pose parfois un regard très naïf sur l'horreur de la guerre, des attaques chimiques et du siège. L'auteure nous offre une véritable plongée dans le monde intérieur de cette petite fille pas comme les autres. le récit est fait de multiples digressions car Rima écrit comme les idées lui viennent, pour moi ce procédé narratif a contribué à alléger ce récit parfois bien lourd, "les récits se déroulent selon des cercles concentriques et se complètent par la répétition et l'ajout de détails".
Samar Yazbek est une auteure engagée qui expose ainsi au monde l'horreur de la guerre en Syrie et la souffrance de son peuple. Voici un livre qui devrait compter dans la rentrée littéraire de septembre.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Toi Rima, la marcheuse, l'adolescente vivante au milieu des cendres, tu es le courage au milieu d'un pays en ruines. Ton pays, la Syrie, l'un des berceaux de la civilisation est en lambeaux, tes pieds te portent vers la marche mais pour aller vers où, vers quelle lumière encore possible dans cet enfer où même bientôt il n'y aura plus d'insectes tellement la mort est lâchée en bombes… Rima, j'ai honte de trembler à tes pages de lecture, j'ai honte de verser des larmes sur ton peuple, j'ai honte d'avoir la gorge serrée alors que je lis dans le confort de la paix et l'estomac rempli. Surtout que vivante, tu ne le seras plus, tu ne l'es déjà plus…

Rima c'est l'histoire d'une jeune fille muette dans le pandémonium syrien. Atteinte d'une maladie étrange, elle ne peut s'arrêter de marcher dès qu'elle est debout. Raison pour laquelle sa mère l'attache avec une longue corde pour éviter qu'elle parte trop loin. Un jour, pour aller voir une amie bibliothécaire, la mère et la fille traversent la ville de Damas et lors d'une énième check-point, la maman est tuée et la fille blessée. Transportée dans un hôpital prison, Rima découvre l'horreur en temps réel et les conditions de « détention sanitaire ». Récupéra par son frère, qui l'attache à son poignet, elle part dans la Ghouta, là où son cher frère disparaîtra à son tour…mais il a le temps lors du gazage massif de demander à son ami Hassan de prendre soin de sa soeur. Jusqu'au jour où…

Rima dessine, raconte. Puise toute l'énergie possible dans les réminiscences de ses lectures, principalement « le petit prince » et « Alice au pays des merveilles » et dans l'écriture, ses feuilles de papier où elle narre toute la solidité d'une tragédie. Elle arrive encore à rêver, pour supporter la pluie d'horreur s'abattant par torrents, a parfois espérer, a parfois attendre la mort.

Par ce récit d'une force inénarrable l'écrivaine syrienne Samar Yazbek dresse un constat plus qu'étourdissant et sombre sur un pays en guerre depuis 7 ans et sous la domination clanique des el-Assad depuis 1970. Elle est devenue une voix pour les milliers de syriens qui ne peuvent s'exprimer, qui ne peuvent plus crier leur souffrance. Son précédent récit « Les portes du néant » était déjà déchirant, avec « La marcheuse », c'est un pas de plus dans la descente du domaine d'Hadès, des flammes de sang projetées sans pitié sur un peuple qui ne demandait qu'un peu de liberté. le récit regorge de métaphores sur la double peine d'être une femme en Syrie : on ne peut parler, on ne peut se déplacer librement seule, la violence fait la loi, qu'elle vienne du pouvoir en place ou de l'extrémisme religieux.

Ce livre est d'une beauté scripturale pour relater les ténèbres d'une guerre, la douleur d'un peuple, le désespoir sans aucune lumière de survie, sans le souffle d'un apaisement. Témoignage sans censure de la dictature des bombes qui brise le destin d'une jeune fille qui découvrait l'émergence de l'amour et n'avait qu'une ambition : vivre. Mais de marcher, ses jambes se sont arrêtées…

Lien : https://squirelito.blogspot...
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Dans ce roman atypique, la narratrice nous dit ne pas pouvoir s'arrêter de marcher, marcher sans arrêt, et c'est pourquoi sa mère l'attache, avec une corde. Mais durant tout le roman, elle ne marche finalement que peu. Elle ne marche, libre de toute attache, que pour quitter ce check-point, ce qui coûtera la vie à sa mère. Elle reste attachée tout le reste du temps. Enfermée dans des refuges, avec d'autres gens, ou seule, dans un souterrain sombre. Allongée sur un lit d'hôpital, blessée. A aucun moment elle n'est libre, sinon dans sa tête. Dans sa tête, elle qui est muette, elle parle, elle divague, elle délire, elle dessine, elle colore. On voit la guerre à travers ses mots, ses couleurs, ses dessins. Ses mots sont son souffle, son pouls, la pulsation qui la relie à la vie, la cordelette qui nous mène à son monde. C'est un roman très dur, mais plein de beauté, de poésie, de merveilleux. C'est un acte de résistance.
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Rima est créative et pauvre. Une bibliothécaire lui apprend à lire à cinq ans et demi et repère son don en dessin. Rima qui ne parle pas et souffre d'une « maladie » qui l'empêche de contrôler ses jambes, vit attachée. Rima vit en Syrie. Rima invente, lit, raconte son quotidien, la mère, la mort, son sens de l'observation, sa réflexion à la fois pertinente et décalée, sa jeune vie dans l'enfer incompréhensible de la guerre.



Ce roman est magnifique. Je suis admirative du talent de Samar Yazbek qui parvient ici à écrire un roman sur l'indicible horreur du quotidien de la guerre en Syrie, avec un sens de l'onirisme et un imaginaire puissant. J'ai été happée par son personnage de Rima. J'ai adoré le style de l'auteure.Samar Yazbele arrive à marier le merveilleux et le réalisme dans une écriture qui porte la puissance de l'imaginaire à son apogée. J'ai adoré cela, tout en détestant encore plus la guerre, mais en admirant le style que j'avais l'impression d'entendre parfois chanter.Je ne lis ni n'entends pas le farsi mais j'aimerais l'entendre sans la traduction, tant la voix de Rima a pris corps.



Rima est une adolescente atteinte d'une maladie qui l'empêche de contrôler ses pas. Dès qu'elle est libre, elle ne peut s'empêcher de marcher sans s'arrêter. Aussi vit-elle attachée tout le temps. Rien que cela en soi a une dimension symbolique forte.

Elle porte sur le monde depuis le peu d'espace où elle peut se mouvoir un regard à la fois d'une acuité perçante et d'un décalé qui permet à l'auteure de faire en sorte que son récit soit partiellement distancié, et graduellement ascendant dans la tragédie d'une façon fine.

Ce personnage, Rima, me fascine entre autres par son originalité, qui est présente aussi bien par son esprit, son imagination, et l'écriture puisque Rima est la narratrice du roman. Elle s'adresse à nous, lecteurs, directement, nous sommes ses confidents, depuis un souterrain où elle revient par écrit sur sa vie, sa survie. J'ai trouvé cela magnifique et terrible à la fois.

Il ne faut pas lire ce roman par devoir, ou culpabilité, mais parce que c'est une oeuvre littéraire d'une très grande qualité. Il faut le lire pour ressentir combien la guerre est une insanité en soi. Ce roman est tellement réussi du point de vue des personnages, du sujet et de la façon de le traiter ainsi que de l'écriture, je ne puis que vous encourager à le découvrir.

Mais aussi pour continuer à vivre et à s'ouvrir par la force de l'imaginaire, grâce à la beauté du langage (superbe traduction de Khaled Osman) dans une universalité grâce à la culture et la découverte de l'autre et ses étrangetés.



Un roman d'une puissance que je ne suis pas prête d'oublier. Il aura compté dans mes lectures et je me souviendrai de Rima et sa personnalité riche, dei cette façon puissante de décrire l'horreur d'une guerre qui certes se termine, mais après sept ans de carnages et des dommages qui durent.

Merci Samar Yazbek
Lien : http://lautremagda.hoibian.c..
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A travers les yeux d'une adolescence mutique, Samar Yazbek nous plonge dans l'horreur du conflit syrien. Hors du temps, elle nous raconte sa descente aux enfers et son monde imaginaire, qu'elle s'est créé grâce aux livres qui sont son ultime bouée de secours.

Rima est une adolescente différente des autres. Depuis son abri souterrain de la Ghouta, en banlieue de Damas, elle converse avec nous (et sa solitude). Mais problème, elle ne contrôle plus ses jambes, à chaque nouvelle possibilité elles se mettent en marche toutes seules. Sa mère, femme de ménage dans une école à Damas, est alors forcée de la maintenir attachée, cachée dans la bibliothèque durant ses heures de travail. « J'avais un rêve, c'est qu'ils me laissent marcher et marcher encore jusqu'à ce que je perde connaissance. »

Entravée, aphasique à la suite d'une épisode traumatique, la narratrice décide de nous conter son monde intérieur, sa passion pour le dessin, les livres et les belles histoires. Mais la jeune fille vit en Syrie, un pays en guerre et le monde extérieur est tout autre. C'est le chaos absolu, et c'est au cours d'un simple voyage en bus que sa vile bascule. Cela fait deux ans qu'elle n'a pas vu le monde extérieur, sa mère blessée lors d'un contrôle sera emmenée dans un hôpital-prison. Son frère viendra la chercher pour la mettre en sécurité dans la zone assiégée.
Lien : http://untitledmag.fr/retour..
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