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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie les éditions Stock pour l'envoi du roman La marcheuse de Samar Yazbek via net galley.
Nous sommes à Damas (Syrie), en pleine guerre.
La narratrice (qui s'appelle Rima d'après le résumé mais dont on ne connait pas le nom) aime les livres, surtout le Petit Prince et Alice au pays des merveilles, le dessin et… marcher. La jeune fille, qui ne parle pas, (et dont, dans le roman, ne nous dit pas son nom) souffre d'une étrange maladie : ses jambes fonctionnent indépendamment de sa volonté, dès qu'elle se met à marcher elle ne peut plus s'arrêter.
Elle est considérée folle par sa mère, nous raconte sa descente aux enfers, et sa vie secrète imaginée par le biais des livres , sa bouée de secours. Un jour, elle est emmenée dans un hôpital pénitencier avant que son frère ne la conduise dans la zone assiégée de la Ghouta...
Et c'est là, dans cet enfer sur terre, que la jeune fille écrit son histoire..
La marcheuse est un roman intéressant, malheureusement je suis passée un peu à coté de ma lecture. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec les personnages, à commencer par la narratrice, une adolescente très singulière, différente des autres. le style de l'auteure (à moins que cela ne vienne de la traduction) ne m'a pas convaincu plus que ça. C'est presque trop bien écrit pour une adolescente tout en étant assez naïf, trop par rapport à la gravité des événements qui se déroulent autour d'elle.
Je suis un peu perplexe face à La marcheuse. Je ne vraiment pas trop quoi en penser. Je n'ai pas détesté ce roman sans pour autant l'apprécier réellement. C'est pour cela que je ne me mets que trois étoiles.
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Un livre dont je ne saurais vraiment dire s'il m'a plu ou pas. La marcheuse est l'histoire d'une jeune fille syrienne, Rima, dont la tête se situe dans les pieds, qui est « atteinte de bougeotte ». Attachée par une corde au poignet de sa mère ou de son frère, au barreau du lit ou à tout autre meuble, elle vit entravée de peur que ses pas ne la portent sans fin au bout du monde. Aphasique à la suite d'un épisode traumatique, la narratrice s'adresse au lecteur pour lui conter la richesse de son monde intérieur, sa passion pour les couleurs et le dessin, son goût pour les belles histoires. Rima ne parle pas, son mode d'expression c'est l'art, chaque lettre d'alphabet est figurée par un animal et c'est tout un monde en images qu'elle propose aux personnes qui l'entourent.

Mais la jeune fille vit dans un pays en guerre, dans un chaos absolu et, au cours d'un voyage en bus, sa vie bascule. Nous la suivons dans une course folle pour échapper aux massacres, aux attaques chimiques, à la faim et à la soif. C'est éprouvant, on est plongé au coeur d'un conflit auquel la narratrice elle-même ne comprend rien, confrontée à la folie d'hommes qui s'entretuent, sans compassion aucune même pas pour les enfants.

C'est dur, âpre, sans espoir et à la fois très poétique. Rima est un personnage attachant, qui incarne la différence – son handicap est abordé avec finesse et l'ouvre à d'autres modes de communication – et l'absurdité d'un conflit sans fin. On achève le livre avec soulagement.
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Lorsque le Petit Prince et Alice au Pays des Merveilles s'immiscent dans l'horreur de la Syrie…
Publié cette année aux Editions Stock, « La marcheuse » est le dernier roman de Samar Yazbek.
Journaliste et écrivaine syrienne, Samar Yazbeck est l'une des rares porte-parole – dans le monde littéraire – de l'enfer syrien.
Elle est muette cette jeune syrienne qui ne peut s'empêcher de marcher.
p. 16 : » Je suis affligée depuis la naissance d'une étrange manie : je ne peux pas m'arrêter de marcher. «
Atteinte de cet étrange phénomène, elle est constamment reliée à sa mère par une corde pour sa sécurité. Une minute d'inattention et elle se volatilise, emportée par un monde fait d'imagination et de couleurs. Mais comment se permettre une telle originalité dans un pays en guerre ?
Femme de ménage dans une école, sa mère n'a pas d'autre choix que de l'emmener avec elle. Mais pour accomplir ses tâches elle est contrainte de cacher l'enfant dans la bibliothèque, aux bons soins de Sett Souad.
p. 11 : » le fait de me retrouver à la bibliothèque de l'école a bouleversé mon existence. «
Mais un jour, dans le bus qui les y emmène, elle assiste à une fusillade lors d'un passage à un check-point.
p. 68 : » Je n'ai compris ce qui se passait que le lendemain matin, quand j'ai appris que nous avions traversé une ligne de démarcation entre deux factions lourdement armées qui se livraient une guerre sans merci. «
C'est l'enfer de la guerre ! Les attaques chimiques sur la population civile démontrent la lâcheté d'une part, et l'impuissance de l'autre. Un combat inégal…
p. 110 : » Hassan a pris à partie l'homme qui peu avant l'avait appelé à plus de pudeur et lui a crié que par sa bêtise il était responsable de la mort de ces femmes. Sur le moment, je n'avais pas compris pourquoi Hassan l'accusait ainsi, mais par la suite, lorsque nous nous sommes retrouvés dans le souterrain, il m'expliquerait que les bombes qu'avaient larguées sur nous les avions contenaient des gaz asphyxiants, et que ces gaz imprégnaient les vêtements. Il fallait donc déshabiller les personnes contaminées pour éviter qu'elles ne meurent étouffées. Or les femmes qui avaient été secourues avaient gardé leurs habits, les infirmiers chargés de les soigner ayant déclaré que c'était péché de les découvrir à la vue des hommes. «
Les quelques deux cent pages que constituent ce récit sont suffisantes pour décrire l'horreur. La description des attaques chimiques est capitale pour nous, européens, pour prendre conscience de l'atrocité du contexte syrien, et l'exode massif qui en découle.
En revanche, je suis nettement moins convaincue par le style de l'écriture. La construction est décousue. La narration est trop souvent interrompue par ses pensées imaginaires, parfois même incohérentes. le dialogue qui s'instaure entre la narratrice et le lecteur me parait infantile. Il y avait pourtant matière au développement. Quelques regrets donc…
Lien : https://missbook85.wordpress..
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La Marcheuse nous montre le lent délitement de la personnalité, de l'âme, dans l'enfer de la guerre civile syrienne. L'action se situe en banlieue de Damas, nous suivons la lente déchéance d'une adolescente qui s'évade du quotidien par le dessin et la lecture (bien vite réduits à des souvenirs).

Elle pourrait être qualifiée de TDAH, car, elle le confesse elle-même "elle marche sans cesse", à tel point qu'elle ne peut sortir qu'attachée au poignet de sa mère, puis de son frère et enfin d'Hassan, un ami du frère. Et quand elle ne bouge pas, elle est attachée à un barreau, une poignée, etc.

Par ses yeux d'adolescente, nous allons vivre l'irrémédiable déploiement de la guerre, les bombes, les armes chimiques, les stratégies de survie, la mort, l'horreur... Il y a alors un décalage entre ce qui est décrit et l'attitude de l'adolescente. Ce hiatus renforce l'horreur, l'absurdité, l'ignominie de tout cela.

Les premières pages m'ont plu. J'ai adhéré au style. Il y a une rythmique qui s'installe, et qui a provoqué une sort d'envoûtement en moi. J'ai aimé ce style à son début. Mais ensuite (après le passage d'un poste de contrôle, sans rien dévoiler de plus), soit j'ai décroché, soit ce style s'est délité. Et je me suis lentement détaché du récit.

Pour faire court, une question s'est insinuée en moi peu à peu. Quel âge a cette adolescente? On pourrait la croire idiote, folle, un brin déphasée. Mais il y a des éléments qui ne matchent pas les uns avec les autres. C'est un vieux réflexe hérité de mes ateliers d'écriture... l'âge du narrateur (surtout quand il s'agit d'un enfant ou d'un ado). Cela peut paraître anodin ou futile, mais cela provoque toujours en moi un rejet. Ecrire comme un enfant ou une ado, ce n'est pas évident. Ici, il y a des expressions, des mots, des enchaînements d'idées qui ne collent pas avec le portrait esquissé de la narratrice dans les 20-30 premières pages.

Bien sûr, elle met en place des stratégies mentales de protection, d'isolement, afin de survivre aux horreurs. Ceux et celles qui regardent en face les horreurs sombrent rapidement dans la folie mais cela n'explique pas ce décalage entre ce qu'elle est supposée être et ce qu'elle dit/pense.. Alors, bien davantage que la guerre civile syrienne, c'est cette folie de la narratrice et du monde qui l'entoure qui est au centre du récit, à mon avis.
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La marcheuse
Samar Yazbek
traduit de l'arabe (Syrie) par Khaled Osman
roman 2017
La Cosmopolite, Stock


Samar Yazbek est née en 1970. Elle est journaliste et romancière. Elle a créé la fondation Women now for development, pour aider les femmes sur le terrain, en Syrie et dans les camps de réfugiés. Elle vit à Paris, sa ville d'exil. Elle est contre le régime de Assad, parce qu'elle veut une société nouvelle.
La marcheuse est son quatrième roman. La narratrice est une jeune fille menue à la forte poitrine, qui s'adresse par écrit à un lecteur, et elle écrit d'un souterrain glauque, cave d'une ancienne imprimerie, dans le quartier de la Ghouta, à l'est de Damas, perpétuellement bombardé.
Elle ne sait ou ne veut pas faire fonctionner les muscles de sa langue, à la suite d'un incident. Ses pieds commandent, et elle marche irrésistiblement jusqu'à épuisement. Un jour qu'elle avait échappé à sa mère, elle a marché, s'est retrouvée entourée de passants, et quand sa mère l'a eu prise dans ses bras, elle n'a plus parlé. Et sa mère se voit obligée de l'attacher, soit à elle-même, soit à une fenêtre, ou un autre appui, pour qu'elle ne s'en aille pas.
La narratrice, Rima, est dans un autobus qui n'avance pas. Il faut franchir les barrages. La population est soumise aux fouilles et aux brutalités policières. Elle a peur des agents des services secrets. Rima subit cela avec indifférence, parce qu'elle est tout à sa joie de voir la bibliothécaire, qui lui a appris à lire, à dessiner, à écrire, et aux yeux de qui elle a du génie et un coeur d'artiste. Sa mère fait passer sa fille pour folle et quand la narratrice a pu défaire le lien qui la rattachait à sa mère, cette dernière qui veut la rattraper, est tuée.
L'enfant, qui demeure encore dans l'innocence, mais qui femme, est sensible à l'autre sexe, découvre sa féminité, et doit se soucier de sa pudeur, qui semble être une obsession pour les hommes et les femmes et leur effroi de pécher, au risque de laisser mourir les femmes plutôt que de les toucher et de leur enlever leurs vêtements devenus toxiques à cause des bombes chimiques, a plein d'histoires à conter, entre autres celle du jeune livreur qui aimait lui palper la poitrine, et qui ne vient plus livrer du jour au lendemain. Elle les conte avec ses propres perceptions, d'enfant, de muette, de fille pubère. Elle interrompt son récit en commençant d'autres histoires, ce qui rend le récit discontinu et chaotique comme la vie bouleversée par les bombes. C'est ainsi qu'elle conçoit l'art du récit : les histoires se déroulent selon des cercles concentriques, et ne se complètent que par la répétition et l'ajout de détails. A la longue, le lecteur se lasse et s'agace. Il tourne en rond sans avancer comme la jeune encordée dans son souterrain. Mais elle, souffre de la faim, de la soif, de la chaleur, de la solitude, du bruit des avions, des bombes chimiques aux odeurs désagréables et qui font une drôle de couleur.
Malgré ses tares visibles, elle a de nombreuses qualités. Quand elle cantille le Coran, elle ferait pleurer les pierres. Elle apprend aux enfants à dessiner, l'alphabet, les sourates. Elle transfigure le paysage de désolation, les immeubles détruits, la poussière, des bouts d'obus, les morts amputés ou ensevelis sous les gravats, par son inventivité et la création de planètes imaginaires avec des poissons qui volent, en s'inspirant des livres qu'elle a lus, appris par coeur et dessinés, le Petit Prince. Alice au Pays des Merveilles, Les contes de Kalila et Dimna, et du peintre Chagall. le dessin lui semble plus important que les mots, même si ceux-ci sont riches de sens ; et ses dessins réjouissaient son frère.
J'ai eu du mal à entrer dans ce livre, à en supporter les longueurs, à me lier à ce personnage de Rima dont pourtant l'amitié éphémère avec la jeune fille chauve est émouvante. J'ai couru les dernières pages du roman pour savoir si Rima sortirait du souterrain, parlerait.
Cependant La marcheuse, qui marche davantage dans sa tête, nous rappelle, et c'est nécessaire, au drame syrien.
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La Narratrice adore lire, écrire et dessiner, ce qui lui permet de fuir les horreurs du monde pour se réfugier dans ses mondes imaginaires qu'elle appelle ses planètes. Car, comme Alice, elle plonge dans un trou pour échapper aux insoutenables réalités du monde. Elle interprète donc les couleurs qu'elle relié aux émotions, voit des poissons volants... Comme le Petit Prince, elle se présente comme explorant des planètes : la planète-bibliothèque - il y a d'ailleurs un bel hommage aux livres et aux bibliothécaires, ce qui ne peut que plaire à tous ceux qui fréquentent ce site, la planète souterrain... L'écriture onirique permet de ne pas raconter directement en face les horreurs de la guerre, les tortures, les bombardements chimiques..., mais j'ai trouvé que le détachement apparent, le manque de compréhension des évènements par la Narratrice, apportait de la distance, nous empêchant, nous lecteurs, de ressentir pleinement de l'empathie. Au contraire, j'ai ainsi trouvé les dernières pages bien plus fortes car dépourvues d'allusion aux visions du personnage.
J'ai pensé parfois à Benji, "l'Idiot" du Bruit et la Fureur de Falkner, qui ressent le monde sans le comprendre - l'écriture de la Narratrice est cependant bien plus accessible que le décryptage des pensées de Benji. le titre de Falkner vient de Shakespeare : " la vie est une fable, pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot et qui ne signifie rien".
Oui, cela pourrait plutôt correspondre à ce texte - sans le mettre sur le même niveau que Falkner ou que Shakespeare. Néanmoins, si je comprends cette volonté d'atténuer l'indicible par le regard et le ressenti d'une Narratrice qui n'a pas toutes les clefs de compréhension, je n'ai pas compris pourquoi en faire une sorte de folle plutôt que simplement une enfant ? Car, pour moi, le "pacte" ne tient pas : le titre m'annonce une marcheuse. Or, la Narratrice ne se déplace pas et reste immobile et marche peu : son premier lieu d'exploration, sa planète secrète, est situé sous son lit, le récit commence par un bus arrêté des heures à un barrage, puis le personnage est couché sur un lit d'hôpital, avant d'être enfermé dans un souterrain. La convention passée avec l'Autrice ne tient donc pas : pourquoi présenter un personnage comme ne pensant qu'à marcher pour en faire quelqu'un de statique, sinon pour souligner de façon trop appuyée qu'elle dépend des autres, qu'elle n'est pas libre de son corps comme elle ne maîtrise pas ses pensées, et pour souligner son étrangeté. A nouveau, cela empêche de développer de l'empathie, alors que le choix d'un personnage enfant aurait pu plus facilement permettre d'atteindre une forme d'universel sur les souffrances des civils quand un dictateur s'en prend au peuple - même si j'ai pensé à Boutcha, à Marioupol, à ces maternités et ces hôpitaux bombardés, par les mêmes armes chimiques et les mêmes soldats qu'en Syrie...
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C'est un livre très fort.
Rina, le personnage principal, est à la fois fantasmatique et symbolique. Cette fillette incarne la femme en Orient : son statut de prisonnière attachée et bâillonnée dans son mutisme illustre le sort des femmes ; son besoin incessant de marcher, son attirance pour l'image, la lecture, l'imaginaire, symbolise le désir de liberté de la femme, et même de tout être humain évoluant dans un monde libre.
Elle incarne aussi le peuple syrien, en particulier l'enfant, victime de la guerre, de la sauvagerie et de la brutalité des hommes. L'enfant, seul et abandonné au milieu des ruines et des bruits de la guerre.
Certains passages sur les bombardements à l'arme chimique, et l'impuissance du personnel médical à sauver les vies, sont terrifiants.
Derrière cet univers sombre et désespérant, où l'être humain est réduit à l'état de jouet d'argile, comme l'exprime son héroïne, Samar Yazbek nous délivre un autre message : celui que dans toute vie humaine, au plus noir de sa vie, il existe un petit coin de ciel bleu, une panoplie de couleurs à découvrir et inventer, des mots et des livres pour imaginer.
Un seul reproche : la forme choisie par l'auteure est intéressante, mais on bute un peu sur des redondances, beaucoup de digressions, ce qui rend la lecture quelquefois pénible.
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Une jeune fille dont le prénom nous est inconnu, comme des centaines d'autres sous les bombes à Damas. Cette petite narratrice syrienne raconte à un lecteur imaginaire, son quotidien plus qu'atypique. En effet, elle ne parle pas, sauf pour cantonner le Coran, a son propre alphabet et si l'occasion se présente, elle marchera vers l'horizon jusqu'à l'infini. Les scènes de guerres et de violence sans commune mesure viennent se heurter à ses pensées déconnectée, inspirées de ses lectures notamment celles du petit Prince ou d'Alice aux merveilles qui lui permettent de se réfugier sur ses planètes imaginaires ou dans ses dessins quand la situation devient trop insurmontable. le récit est décousu, puisqu'il se déroule au fil des pensées d'une jeune fille probablement atteinte de folie, ce qui est intéressant dans la mesure où il offre un point de vue nouveau et innocent sur de si terribles évènements. Cependant, les alternations entre ses souvenirs, ses pensées et la réalité ainsi que la chronologie de l'histoire peuvent devenir compliqué à suivre par moment, et, en tant que lectrice, j'aurais aimé en apprendre davantage sur la guerre qui se déroulait sous ses yeux. Si le vocabulaire est très bien choisi (peut-être trop bien au regard du jeune âge et de la situation de la narratrice), c'est donc le déroulé du récit qui m'a surtout dérangé. de plus, il est difficile de voir engager nos sentiments de lecteurs au regard de la froideur descriptionnelle avec laquelle la narratrice relate la mort de ses proches et des gens qui l'entoure. Un bon parti pris cependant, cela reste une bonne lecture ainsi qu'une excellente ouvertures sur des réalités atroces éminemment d'actualité.
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C est l histoire d une petite fille à Kaboul
J ai beaucoup aimé son personnage une battante
Et vous ne savez pas cette gamine qui n a rien se débrouillé pour pouvoir lire et elle partage ce plaisir des qu elle peut
Elle nous ressemble son autre plaisir marcher marcher pour aller où et pourquoi
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