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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Nous retrouvons dans ce recueil les thèmes chers à Yeats. Picorer quotidiennement un poème pris au hasard procure beaucoup de bonheur, même si certains sont parfois un peu obscurs. le bémol de ce livre : l'appareil sensé nous aider. L'introduction de Bonnefoy est bien souvent absconse, et j'ai eu le sentiment désagréable d'être prise pour une imbécile lorsqu'il explique son rôle de traducteur. Je n'ai pas toujours bien compris ses choix de traduction. Et les notes en fin d'ouvrage sont parfois inexistantes ou bien minces pour certains poèmes.
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La critique de Rosy est parfaite, il n'y a rien à ajouter.
Cet auteur se déguste à petites doses, on en reprend toujours un peu puis encore un peu.
mais c'est bien sur en VO qu'en plus du sens il y a la musique de la langue et encore plus de magie.
J'ai découvert cet auteur à l'occasion d'un séjour à Dublin et c'est devenu un de mes auteurs favoris.
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Cette édition bilingue présente la version anglaise, et sa traduction en français en page droite. Yves Bonnefoy s'avère un excellent traducteur d'après moi.

Je cite donc ce monsieur dans sa préface :
"La pensée, chez Yeats, et c'est en quoi il est grand poète, est la collaboration de la conscience et de l'inconscient, c'est la fusion maîtrisée, fructueuse, dont notre époque est si peu capable.
Et il faut donc, cette "pensée", ce "raisonnement", les traduire, autant qu'il faut s'attacher à l'ardeur dont on les voit naître, et cela peut sembler ajouter encore aux difficultés de la tâche. Mais la réflexion yeatsienne a toujours quelque chose de si universel, de si indépendant de telle ou telle sorte de langue, ainsi ces livres près du feu dans la maison sous la neige, qu'il est presque possible de pleinement la revivre dans d'autres mots que ceux de la langue anglaise."

La poésie de Yeats est emprunte de métaphysique, de cosmologie, une méditation proche du domaine des rêves, la recherche de l'harmonie, la plénitude de l'esprit et du corps, il parle de la beauté, de la fascination pour un être.

Extrait des notes : sur le poème "l'île sur le lac, à Innisfree" :
"Le poème est de 1890. Yeats, Fleet Street, à Londres, a entendu dans une vitrine le bruit d'une petite fontaine, dans l'eau de laquelle danse une boule de bois. Ce tintement de l'eau éveille ses souvenirs, rapporte-t-il dans une lettre, et suscite ces strophes où il perçoit la première "musique" dant il se sente vraiment l'auteur. - Il avait lu "Walden", de Thoreau-
Ce poème s'inscrit dans l'arrachement à la condition présente, dans l'adhésion à une réalité qui n'est rien de plus que son propre fait de chose de la nature"

"Précisément parce que Yeats ne décrie jamais la réalité sensible que par intérêt fasciné pour elle, sa poésie a beau désespérer, elle n'en va que plus vite à cette île d'Innisfree, le rythme profond de l'univers [...]"

Ces poèmes sont des pures oeuvres d'art, que pour ma part j'ai grand plaisir à lire et à relire, en anglais, et en français.
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la note maximum pour ce recueil de poemes, parce que, on lit un poeme, puis on y revient, sans cesse. j'adore le poeme: "l'ile sur le lac, à innisfree, et le genial "la rose du monde"
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