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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Petit plaisir de la fin de l'été : un josei manga uchronique…
Plus exactement : un manga scénarisé et dessiné par une mangaka japonaise Fumi Yoshinaga.

A l'époque d'Edo, une période marquante de l'histoire du Japon qui dura 250 ans, le pouvoir est détenu par le Shogun, chef suprême des guerriers du Japon. Suite à une terrible épidémie, la variole du tengu, une maladie touchant uniquement les hommes et les décimant pour 3/4 d'entre eux, les femmes prennent le pouvoir. Et la fonction de Shogun ne fait pas exception : une femme dirige ainsi le pays et se tient à sa disposition un pavillon des hommes, un lieu secret qui lui entièrement dédié et uniquement occupé par des hommes…

Un vrai coup de coeur pour ce manga et premier tome d'une série qui en compte actuellement 19, et qui nous présente le Japon du XVIIᵉ siècle dans une vision miroir de la réalité historique : un pouvoir matriarcal.
Porté par un dessin fin et élégant, je me suis rapidement laissée séduire par ce scénario entraînant et original, qui mélange adroitement réalités historiques et imaginaire romancé.
Hâte de découvrir la suite !
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Au milieu de XVIIème siècle, un mal mystérieux tue tous les hommes du Japon. Un siècle plus tard, les hommes sont une denrée rare, le Shogunat possède un Pavillon des hommes qui regroupe 8000 hommes les plus beaux du Japon.
J'ai été complètement bluffée par ce manga ! Imaginer un passé alternatif où les femmes gouverneraient, c'est assez osé. Un sérail d'hommes qui se battent pour avoir les faveurs de la Shogun. Une hiérarchie est bien pensé : tous les hommes ne sont pas au même niveau, il faut faire ses preuves, servir, se battre… J'ai aimé suivre ce jeune Mizuno, bon c'est vrai qu'il a tout pour lui mais il avait de la personnalité, dommage qu'on le quitte si vite. Peut-être va-t-on le revoir ? Parce que, oui, je lirai les tomes suivants et découvrir la vie mouvementée de cet harem particulier…
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Le Japon de la période Edo à travers une fiction où les rôles des hommes et des femmes sont inversés. Une épidémie ayant décimé la population masculine, les femmes ont endossé leurs rôles et leurs fonctions dans la société. Au Pavillon des hommes sont parqués de beaux et jeunes éphèbes, à la disposition de la Shogun. Ainsi va la vie dans ce monde clôt et balisé par les traditions. Mais l'arrivée d'une nouvelle Shogun, intelligente, droite, indépendante, va bouleverser l'ordre établi. J'ai adoré ce personnage féminin, et j'espère le retrouver dans les tomes suivants.
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Japon, Ère Edo. Une mystérieuse épidémie se répand de village en village, touchant uniquement les hommes, et notamment les plus jeunes d'entre eux. La population masculine décline alors de façon alarmante comme peau de chagrin. On ne trouve aucun remède à cette maladie terrible baptisée «La variole du Tengu». Ainsi les garçons sont élevés avec beaucoup de soin et les femmes se chargent de la totalité des travaux quotidiens. Peu à peu la population masculine est réduite au quart de la population féminine. Devant le peu d'hommes, il devient impossible à une femme pauvre d'avoir un mari. Les plus riches vont dans les quartiers de plaisir pour acheter un homme pouvant leur donner un enfant. Seules les femmes issues de la classe des guerriers ou de très riches familles peuvent trouver un mari. le shogun est désormais devenu une femme, le pouvoir ayant changé de place, et est à la tête d'un pavillon des hommes rassemblant les plus beaux spécimens masculins et interdit aux femmes.

Mizuno, bel homme, séducteur, intègre ce pavillon pour éviter un mariage avec un bon parti que sa mère voulait lui imposer, et cause ainsi un chagrin immense à son amour d'enfance. Il découvre qu'une hiérarchie complexe compose ce pavillon et que les hommes y sont répartis en différentes catégories. Mais Mizuno, entré dans la classe la plus basse, va réussir à grimper rapidement les échelons. Remarqué rapidement par le nouveau shogun, il se fait aussi beaucoup d'ennemis. Mais cette femme, contrairement aux précédentes, veut modifier les lois du pavillon… Trouvant que trop d'hommes le composent…

Une excellente surprise que ce manga qui se passe au 17ème siècle, et nous propose un scénario original. de par l'intrigue qui se situe dans une époque passée, le mangaka pose le décor d'un récit sortant de l'ordinaire, sur un scénario faisant la part belle à l'uchronie. L'occasion d'intrigues et de rebondissements dans ce pavillon dont nous suivons le quotidien avec beaucoup de plaisir. Je n'ai lu que les deux premiers tomes mais je suis déjà sous le charme de ce titre que les adolescents vont sans nul doute plébisciter.
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Ce manga se passe au Japon à l'époque d'Edo (1600 – 1868). La population masculine est décimée par une étrange maladie depuis plus de 80 ans. Les garçons sont donc devenus une denrée rare et fragile. Désormais, seules les femmes riches peuvent s'offrir un mari. le pouvoir est d'ailleurs passé dans les mains des femmes. LE shogun est devenu LA shogun, avec à sa disposition un harem d'hommes qui donne son titre au manga.

Le scénario est passionnant : il mêle intrigues politiques et histoires de coeur avec habileté. Les dessins quant à eux sont vraiment superbes et soignés.
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Je vous préviens, mon avis risque ne pas être objectif du tout : j'adore Fumi Yoshinaga ! Quelle brillante mangaka ! le pavillon des Hommes est tout simplement un petit bijou qu'il serait dommage de rater son peine que l'on aime pas le format. Je veux parler du manga, bien sûr.

Ce premier tome nous fait suivre l'histoire de Mizuno qui décide d'intégrer le harem du palais afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Alors que les femmes sont obligés de payer un homme si elles veulent avoir une chance de concevoir, la shogun dispose des plus vigoureux bellâtres du pays. de quoi faire grincer des dents ces femmes qui cherchent à tout prix à être mère.

Mizuno comprend leur détresse et n'hésite pas à fournir ses "services" gratuitement aux femmes les plus laides, chétives et démunies.
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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"Le pavillon des hommes" de Fumi Yushinaga aux éditions "Big Kana". Autant l'indiquer tout de suite : c'est une oeuvre de 200 pages exigeante et ce premier tome nous présente une mise en bouche qui forme également un tout. Les illustrations sont soignées, mais c'est surtout le scénario qui se révèle particulièrement travaillé. Ce n'est pas un manga qu'on lit rapidement, mais une oeuvre aussi riche qu'un bon roman qui mérite qu'on s'y attarde. On pense suivre l'itinéraire d'un personnage, Mizuno, mais cette série pour adultes s'attache surtout, comme son titre l'indique, à l'ensemble du pavillon des hommes à l'epoque d'Edo. Nous passons donc d'un personnage à l'autre à l'intérieur d'une temporalité bien établie. Un manga féministe et engagée ? Il s'agit surtout d'une uchronie dans laquelle le personnage au pouvoir est une femme, son harem composé d'hommes se disputant ses faveurs, les charges et la suprématie à l'intérieur de ce périmètre restreint. À l'exception du passage avec le navigateur hollandais, ce premier tome se montre rarement explicitement polémique. le fait que l'homme est une femme comme une autre s'impose de lui-même au fil des pages. ^^ Une redéfinition du harem inversé dans un seinen original qui devrait plaire aux lecteurs de "la courtisane d'Edo" ou de "Reine d'Égypte", mais dans un registre un peu plus soutenu, plus propre à la réflexion qu'au divertissement.

Lien : https://www.instagram.com/fo..
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Le titre de ce manga, les résumés que j'avais pu lire, m'avaient laissé penser que j'allais tomber sur un équivalent japonais de Manara.
Et bien, pas du tout ! L'auteur de ce manga suggère mais ne montre jamais, ce que permet aussi la naiveté de Mizuno.
À son arrivée au pavillon, il est jeune et sort juste de son village. Certains gestes surpris involontairement ne sont pas compris immédiatement, mais il apprend avec le lecteur et découvre les usages de ce lieu particulier.
Comme il s'agit du premier tome, il est probable que l'auteur ait souhaité également expliquer clairement le fonctionnement du pavillon, ce qui donne parfois des apartés qui rappellent la hiérarchie des différents grades possibles.

J'avoue que je n'ai pas tout retenu, mais ça n'a pas beaucoup d'importance.
On comprend facilement qu'il y a des postes plus ou moins importants et qui les occupe.

Par contre, ce qui m'a paru beaucoup plus intéressant, c'est la qualité du dessin.
Il y a quelques petits personnages rigolos, comme on en trouve dans tous les mangas, mais leur usage est modéré. le trait est fin, probablement réalisé au stylo pinceau ou à la pointe fine, et certains passages de nuit sont tracés uniquement avec quelques traits noirs et blancs sur fond gris.
Les yeux sont particulièrement soignés, comme le dessin des différentes pièces de vêtements portés à la cour d'Edo.

Cette lecture était donc une très belle surprise, et j'espère que les tomes suivants tiendront leur promesse.
Si les beaux mangas, le moyen âge japonais, les belles histoires bien faites vous font envie, ou si vous voulez découvrir un nouveau manga, celui-ci devrait vous plaire.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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