Un tome qui va vite, peut-être un peu trop. J'ai eu l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, de passer d'une shogun à l'autre, en passant par quelques points sur l'ancrage de l'inversion sociale chez les femmes comme chez les hommes, qui ne se fait pas totalement de gaieté de coeur pour tout le monde, une petite incursion prétexte en campagne pour balayer le phénomène dans toute la société.
On observe des personnalités de pouvoir différentes, des situations personnelles bouleversées par cet ordre des choses. Rien de bien extraordinaire selon moi, si ce n'est que là où ce sont les femmes qui sont habituellement prises pour des objets, ici ce sont des hommes, le pouvoir plein de responsabilités et de caprices aux femmes et l'obéissance castratrice aux hommes. Je serais curieuse de savoir ce qu'un homme pense de cela. Peut-être y serait-il plus sensible que je ne le suis. Pour ma part, avec ce quatrième tome, mon intérêt s'essouffle du fait de la répétition globale des situations.
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Iemitsu était une femme shogun et ne se considérait que comme l'ombre de son père.
Je suis née pour préserver la lignée des Tokugawa. C'est la tâche qui m'incombe en tant que shogun !