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Le pavillon des hommes tome 1 sur 19
EAN : 9782505007128
198 pages
Kana (02/10/2009)
3.87/5   88 notes
Résumé :
Dix-septième siècle, nous sommes au Japon. A cause d'une mystérieuse épidémie ayant décimé une part considérable de la population masculine, les femmes se retrouvent à l'heure qu'il est en grand nombre. Les rôles sont alors inversés et elles finissent par prendre définitivement le pouvoir, notamment le Shogun, désormais entre les mains d'une d'entre elles. Cette dernière dispose personnellement d'un pavillon abritant les huit cents plus beaux hommes du pays. Secrets... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Voici une étonnante uchronie de la mangaka Fumi Yoshinaga, découverte grâce au Guide De l'uchronie de Karine Gobled et Bertrand Campeis.

Japon, XVIIe siècle, à l'époque d'Edo. Une épidémie qui restera dans l'Histoire comme « la variole du Tengu » décime les hommes du pays. Ces derniers devenus très minoritaires sont désormais des êtres à protéger. La situation sociale des hommes et des femmes s'inverse. Les femmes dirigent. Les hommes peuvent espérer devenir le mari d'une femme qui a les moyens de s'en offrir un, ou, s'ils sont assez beau, prétendre à entrer dans le Pavillon des Hommes, l'équivalent d'un harem pour le Shogun, à présent femme.
C'est ce que va tenter Yunoshin, afin d'assurer le bien-être de sa famille. A travers lui, on découvre cet univers clos, très ritualisé et hiérarchisé, où l'on ne rejette pas les coups fourrés et subtils pour se débarrasser d'un dangereux rival et où il est naturel pour un homme de tomber amoureux d'un autre homme (pas trop le choix de toute façon).

J'ai craint de m'ennuyer au début, tellement l'atmosphère est calme et l'action lente. Mais mon intérêt s'est développé petit à petit, aiguisé par la subtilité les situations et des « complots ». Les personnalités principales comme Yunoshin, le shogun ou sa principale conseillère sont riches, et ne rejettent pas l'idée de briser les codes établis, du moment que cela est réalisé avec art et douceur. Et les événements se raccrochent à l'Histoire réelle par quelques liens.
Un reproche tout de même : les visages des hommes du pavillon sont interchangeables, et je serais bien incapables de les reconnaître si ce n'était par leur nom ou leur coiffure. Autrement, les décors sont plutôt épurés, et l'accent mis sur les vêtements. Par exemple, je ne connaissais pas le kamishimo, qui est un vêtement traditionnel et cérémoniel à épaules larges porté par-dessus le kimono.

Je vais poursuivre l'aventure, pour voir où cela va me mener.
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Petit plaisir de la fin de l'été : un josei manga uchronique…
Plus exactement : un manga scénarisé et dessiné par une mangaka japonaise Fumi Yoshinaga.

A l'époque d'Edo, une période marquante de l'histoire du Japon qui dura 250 ans, le pouvoir est détenu par le Shogun, chef suprême des guerriers du Japon. Suite à une terrible épidémie, la variole du tengu, une maladie touchant uniquement les hommes et les décimant pour 3/4 d'entre eux, les femmes prennent le pouvoir. Et la fonction de Shogun ne fait pas exception : une femme dirige ainsi le pays et se tient à sa disposition un pavillon des hommes, un lieu secret qui lui entièrement dédié et uniquement occupé par des hommes…

Un vrai coup de coeur pour ce manga et premier tome d'une série qui en compte actuellement 19, et qui nous présente le Japon du XVIIᵉ siècle dans une vision miroir de la réalité historique : un pouvoir matriarcal.
Porté par un dessin fin et élégant, je me suis rapidement laissée séduire par ce scénario entraînant et original, qui mélange adroitement réalités historiques et imaginaire romancé.
Hâte de découvrir la suite !
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Nous voici transporter au Japon, sous l'ère Edo. La population masculine a été décimé par une maladie et les femmes ont pris le contrôle. La souveraine dispose d'un pavillon qui abrite 800 hommes, une espèce d'harem ou les rôles sont inversés. le scénario est on ne plus original et l'on voyage dans le passé, en découvrant des coutumes d'époque.

Je reste cependant partagé car les personnages ne m'ont pas touché et j'ai eu du mal a rentrer dans l'histoire. Il s'agit la, d'un premier tome qui sert de tome d'installation et je pense que je pourrais vraiment me faire ma propre opinion en lisant la suite.

Les dessins, par contre, sont très réussis et apporte a ce manga un petit plus. Je suis maintenant curieuse de voir ce qui va se passer dans les 11 tomes suivants.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Japon XVIIème, une épidémie à largement réduit la population masculine.
C'est donc les femmes qui sont à la tête du shogunat, quant aux hommes, ils sont préciseusement garder pour pouvoir "produire" des enfants.

L'immersion dans ce Japon traditionnel est sympathique, mais bon.. Si le sujet avait de quoi séduire, j'ai regretté ce scénario faussement novateur. Oui, ce sont les hommes qui sont dans les bordels, mais les femmes sont tellement désespérées de ne pas enfanter que finalement le "pouvoir" reste entre leurs mains (ou presque).
Quel dommage que la mangaka n'ait pas poussé son idée jusqu'à faire revendiquer à ses femmes leur droit au plaisir comme les hommes. Pourquoi cette vision passéiste et patriachale où "l'accouplement" humain n'a d'utilité et de finalité pour la femme que si elle est engrossée ?

Dommage.
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Une idée originale pour cette uchronie. Dans le Japon du XVIIème siècle, une épidémie qui ne touche que les hommes entraîne un retournement social : les femmes sont désormais en charge sur absolument tous les plans et les hommes sont soit gardés bien au chaud soit denrées monnayables pour (essayer de) faire des enfants.
On suit au départ un jeune homme de famille modeste qui, une fois qu'on a pris connaissance de son cadre de vie, se porte volontaire au Pavillon des hommes, 800 hommes parqués au service de LA shogun, équivalent des concubines dans "l'ancien monde". L'autrice met bien en place les occupations et surtout les complicités, inimitiés et bisbilles en tous genres de ce cercle fermé. J'y ai retrouvé le quotidien décrit dans Journaux de dames de cour du Japon ancien.
La nouvelle shogun se concentre, elle, sur les économies à faire, s'interroge sur les us et coutumes régissant la cour et le pavillon, sur le traitement des hommes et des femmes (de manière plus ou moins directe).
Je crois comprendre que le tome 2 se concentrera sur le passé de ce pavillon et la création des règles. Sans doute l'occasion d'une réflexion plus approfonfie sur le rapport homme/femme.
Un scénario dynamique, qui ne traîne pas en longueur, un dessin précis et vivant, des touches d'humour régulières qui dédramatisent parfois certaines situations délicates.
Un premier tome sympathique, curieuse de voir la suite.

A noter que certains tomes et la série (qui en comporte 17 traduits en français sur 19) ont remporté plusieurs prix prestigieux.
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critiques presse (1)
Le pavillon des hommes propose une uchronie originale, se déroulant à l'ère d'Edo au Japon. Imaginez le pays frappé par une mystérieuse maladie dont seuls les hommes sont les victimes.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On ne trouvait aucun remède à cette maladie terrible, qu’on baptisa «  la variole du Tengu ». Elle se caractérisait par les mêmes symptômes que la petite vérole. Mais elle devint presque commune, et le pays finit par s’y habituer.
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_ Et puis, tu as beaucoup de succès auprès des filles. Je sais qu'elles sont plusieurs à te réclamer ta semence et que tu n'es pas du genre à refuser. J'ai entendu dire en plus que tu le faisais pour rien.
_ Eh oui, les filles accourent parce que je fais ça gratuitement, pas parce que je suis particulièrement beau.
_ Il paraît que tu ne t'offres qu'à celles qui n'ont même pas de quoi s'offrir des hommes dans les bordels. ça te ressemmble bien! Mais avec ton physique, tu pourrais avoir toutes les filles que tu veux, même les plus riches! Et puis, tu es gentil...
_ Si tu veux, on peut passer la nuit ensemble, ça ne me dérange pas. On se connait depuis tout petits.
_ Sûrement pas! Comment peux-tu imaginer une chose pareille?!
_ Ha ha! ça, c'est sûr! Une fille comme toi, fille du grand apothicaire Tajima doit au moins se marier avec un riche héritier.
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_ Quand je pense aux femmes que j'ai rencontrées à Edo, je ne peux pas supporter l'idée que l'on gaspille notre semence ici.
_ Nous sommes comme des poissons rouges dans un bocal... nous ne servons à rien ici, ce pavillon est comme un bocal dans lequel notre seul travail consiste à attendre d'être nourris. Aucune raison valable ne justifie que tous ces garçons soient séquestrés ici ni que leur précieuse semence soit gaspillée comme elle l'est. Mais n'est-ce pas justement cette futilité qui fait tout le luxe de ce lieu, qui confère tout le prestige à notre seigneur?
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- Depuis que je me suis levée ce matin on n'a pas cessé de s'affairer autour de moi. Qui a décidé de me déguiser en homme afin de donner audience à cet étranger ?!

- Mais une tenue de femme à douze kimonos serait beaucoup plus lourde et beaucoup moins pratique à porter...
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L’humanité masculine se répartit en deux groupes : sable ou falaise. La femme est toujours l’océan.
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