J'ai découvert
Clara Ysé avec le merveilleux film "Les lendemains de veille" où elle interprète la chanson "Le monde s'est dédoublé" de la scène finale, autour d'un grand feu... J'ai de suite été envoûté par sa voix. Et il en a été de même par sa plume.
Ça parle de quoiNaN
Nine et Gaspard vivent avec leur mère l'Amazone. Nouchka, leur pie, veille sur eux. Un incendie ravage alors leur foyer et le paradis de l'enfance. Ils se retrouvent dès le lendemain chez l'effrayant Lord, leur oncle. Comment vont-ils se reconstruire sur ce tas de cendres si douloureux ?
u qui réconforte, qui protège. Les bras d'une maman, une danse qui illumine les personnes de sourires. Une période ensoleillée. Feu du foyer.
u qui embrase, qui brûle tout sur son passage, détruit et réduit en cendre le bonheur, celui qu'on s'est créé et auquel on croit. Dévastateur, imprévisible et incontrôlable, il consume notre enfance et notre innocence.
u ! Qui blesse, qui percute comme une balle en plein coeur. On s'en trouve meurtri à jamais. Feu de détresse. Braises incandescentes qui ne s'éteindront jamais entièrement.
u qui rassemble, on se met autour, ensemble, pour se raconter des histoires, créer des pactes, se soutenir. Un imaginaire pour s'en sortir, pour garder une étincelle même dans le plus obscur des tunnels. Feu de joie. Feux d'artifice.
u du désir, du premier amour, du sentiment de sécurité tel un extincteur qui apaise les flammes. Pare-feu.
u qui monte à l'intérieur de toi, provocant colère, rage avec un tel sentiment d'injustice. Brûlures d'estomac.
Feu rouge. Stop, il faut que ça cesse.
t feu, ceux que nous n'oublierons jamais.
En bref, 🤐
Une claque d'une chaleur intense, qui enflamme en nous, tour à tour, chacune de nos émotions pour qu'elles finissent par toutes s'embras(s)er. Puissant.