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Club N°56 : BD non sélectionnée
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Il est dommage que ce premier tome traîne en longueur avec un scénario aussi mince.

Même si le père dessinateur exceptionnel nous comble avec ses dessins et ambiances comme dans ces scènes de brouillard écossais, cela ne suffit pas.

Espérons que le 2ième tome soit à la hauteur avec cette histoire originale.

Wild57
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Beaucoup de violence et de brumes...

Je suis allée au bout mais n'ai pas été transportée par ce scénario.

Je doute fort d'avoir envie de lire la suite.

Xel
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Lorsque le père et le fils Herrmann décident de traiter l'antiquité romaine dans un univers aussi sauvage et mystérieux que l'Écosse à la fin de premier siècle de notre ère, on se dit que cela risque de donner.

Le récit est raconté par un nouvel arrivé dans la légion : le jeune Aurélius. Aurélius ne tarde pas à remarquer un soldat, une montagne de muscles, qui mange à l'écart et est traité comme un pestiféré par ses camarades d'armes. Aurélius est dérouté par le traitement infligé à ce légionnaire, que les autres appellent le Picte, mais dont le nom est Melonius Brigantus.

Au premier village picte croisé, la cohorte pille sans vergogne. A la première tourbière suivante, dans un brouillard dense, les Pictes prennent leur revanche. Ne restent sur pieds que le « monstre », cette machine à tuer qu'est Brigantus, Aurélius, et deux gradés qui en veulent – pour quelles raisons ? - à ce Brigantus qui les obsède.

Le scénario de Yves H est assez sommaire et se concentre sur le lourd climat entre les soldats et Brigantus. La tension monte et les scènes de combats se succèdent. Les dessins d'Herrmann restent dans ce ton, avec des formes souvent incertaines. Côté couleurs, une prédominance de gris et évidemment le rouge des capes des légionnaires et du sang omniprésent.

Brigantus est une pure BD d'aventures, assez violente, mais totalement maîtrisée par les auteurs. A quand la suite ?
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Nous sommes en l'an 84 Après JC., une légion romaine progresse dans les confins brumeux du nord de l'Ecosse. C'est le territoire du redoutable et belliqueux peuple picte qui résiste à l'envahisseur romain. Les légionnaires doivent rejoindre un fort très avancé en territoire picte. Parmi les soldats romains, l'un d'entre eux est l'objet de brimades et vexations de la part de ses camarades. C'est un colosse tout en muscle, une machine à tuer se nommant Melonius Brigantus. Ses origines modestes et son comportement solitaire lui valent le surnom du "Picte." La BD s'appelle "Brigantus, Banni", c'est le tome 1 d'une série de deux tomes. Elle est signée Yves H. pour le scénario et Hermann pour les illustrations, les dessins. Ce dernier a reçu le Grand Prix d'Angoulême récompensant l'ensemble de son oeuvre en 2016. Les deux sont habitués à travailler ensemble. Les illustrations jouent sur l'aspect cotonneux, brumeux de cette région de l'Ecosse. Néanmoins, j'ai trouvé l'ensemble répétitif, sur le plan du scénario, qui peine à décoller. On dévoile trop peu d'éléments pour comprendre Brigantus et s'attacher à ce personnage. Il demeure un mystère à la fin du premier tome. Les illustrations n'ont pas suscité non plus, chez moi, d'enthousiasme. C'est plat et là encore répétitif, sans aucune variation dans les représentations. Avec tout le respect que j'ai par rapport à l'oeuvre d'Hermann. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à ce premier tome de "Brigantus" qui m'a laissé sur ma faim. Pour ma part, j'en resterais là, pas de second tome à l'horizon. C'est une déception. Je l'ai acheté à l'aveugle, me fiant aux commentaires plutôt positifs. Mal m'en a pris. A vous de voir.
Lien : https://thedude524.com/2024/..
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Un rendez-vous avec Hermann, ça ne se rate pas ! D'autant plus quand pour le prix d'un, vous en avez deux : père au dessin, fils au scénario. Intéressant comme duo. On sent combien le fils pousse le père hors des sentiers de l'habitude et du confort (même si ce choix de mots résonne bizarrement quand on parle de cet incroyable artiste). En tous les cas, on ne boude pas notre plaisir à la lecture/contemplation de ces pages qui nous plongent aux limes septentrionales de l'Empire. Et les dieux savent combien la Calédonie est une contrée sauvage loin des délices et du raffinement de Rome et de ses palais…

Et nos pas nous mènent dans ceux de Melonius Brigantus, 22ième légion, 3ième cohorte, 2ième manipule, 3ième centurie en route avec ses petits camarades pour renforcer un fort perdu dans les brumes écossaises. Bon, évidemment, ça ne va pas bien se passer, les calédoniens n'ayant pas encore inventé les whiskys et les pubs accueillants. Et forcément, quand la bataille fait rage, c'est à coup de pilum dans les sternums et autres tranchants de glaives ou piquants de flèches. Ca saigne beaucoup, ça meurt beaucoup…

Et ça tombe bien car Mélonius ne sait faire que ça et que sa stature lui permet de régner sur le champ de bataille. Et c'est bien là sa seule chance car côté fraternité d'arme, on ne peut pas dire qu'il soit la mascotte de la centurie. Ce serait même plutôt l'inverse. On se moque, on se méfie, on vilipende. de quoi en avoir par-dessus le casque mais Melonius a promis.

Un premier tome nerveux, violent, brumeux qui en réservera la lecture à des adultes. Pour ma part, j'ai apprécié cette lecture et j'attends le second opus, qui devrait clore l'histoire, avec impatience.
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Vers l'an 84 après JC, au coeur de l'Ecosse actuelle...Sur les terres des Pictes, une centurie romaine fait route vers un fort avancé. Dans les brumes, les tourbières, après avoir pillé un village, les romains vont faire face à une attaque sanglante. Ils ne sont bientôt plus que quatre à cheminer vers le fort.
Parmi eux, Melonius Brigantus, une bête de muscles, une machine à tuer, bâtard moqué par les siens... C'est son histoire que nous raconte Yves H., celle d'un homme à part, élevé dans la violence, qui n'aspire qu'à trouver un peu de lumière dans les ténèbres. Rejeté par les siens, que va-t-il devenir ?
C'est un défi que son papa, célèbre dessinateur, a relevé. Hermann livre de belles aquarelles brumeuses, grises ou surnage le seul rouge de l'équipement romain. C'est sombre, dur, sanglant, et le style de Hermann, plus habitué au western qu'au peplum, convient plutôt bien au contexte des marais pictes.
Avec une fin qui donne très envie de lire le deuxième et dernier tome prévu, Brigantus offre un divertissement de bonne facture avec en bonus le travail toujours prisé de Hermann, 85 ans, et il ne faut pas s'en priver !
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Territoires Pictes en -84 avant JC : une centurie romaine appelée en renfort fait route en direction d'un fort avancé. Sur leur route ils pilent les victuals des villageois. En cas de résistance les soldats sont sans pitié! Parmi eux, il y en a un qui est surnommé, le Picte. Un homme détesté de tous et pourtant il se bat corps et âme pour Rome. Qui est t'il et qu'elle est son secret ?

Hermann et Yves H quittent l'Ouest américain pour la Rome antique et faut avouer que c'est réussi. 
Les dessins sont rugueux et brut. Les militaires ont des trognes de soldats qui sont allés à la guerre. Ça sent la peur ! Les couleurs amènent une ambiance brumeuse et pesante. 
Le scénario tient la route et éveille suffisamment la curiosité pour ne pas avoir envie d'arrêter la lecture…. 
À suivre dans le second volume car c'est un dyptique. 

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Un album que j'ai vraiment apprécié, et dont j'attends la suite avec impatience !
Le style "Hermann" convient à merveille à cette ambiance, et l'histoire est prenante du début à la fin, un excellent album qui nous plonge au coeur de la vie des légionnaires romains en territoire hostile.
Les Pictes ne seront jamais amis, et encore moins alliés de Rome, c'est un fait.
Mais Rome n'en a cure et continue d'y envoyer des légions pour y imposer sa loi.
Beaucoup partent, très peu arrivent à destination tant le danger est présent derrière chaque arbre, chaque rocher.
Alors si en plus l'ambiance au sein d'une centurie est mise à mal et qu'un soldat, une force de la nature, est, de par sa différence, moqué et sujet à de multiples provocations de la part de ses "camarades", le chemin vers la garnison s'annonce vraiment très compliqué.
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PRESQUE PARFAIT

Le choix historique j'adhere.
Le contexte de l'histoire est interessant.
Les dialogues, cela peut aller.
Par contre le scenario. Il a besoin d'être un peu plus travaillé. Et réécrire quelques scènes un peu facile.

C'est dommage.
Parce que l'on retrouve le grand Hermann.
Des dessins, des couleurs, des portraits, une aquarelle, hors du commun.
L'avantage de la tablette est que l'on peut zoomer les images.
Et là. Régal.

Je ne sais pas s'il va falloir encore subir longtemps ces albums pere-fils avant que le fils n'atteigne la pleine maturité.

Disons : Chiche !




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An 84 après JC, les romains ont envahi m'Angleterre et cherche à pénétrer plus avant les frontières avec les pictes. Brigantus est un soldat particulièrement grand et fort, a priori il semble demeuré. C'est ce que croit Aurelius, un jeune arrivé dans la légion. Batard, il est rejeté, surnommé le picte alors que son père est un romain.. Mais lors d'une embuscade particulièrement violente, c'est lui seul qui sauvera le bleu ainsi que Vigilius et un autre gradé qui l'ont brimé et martyrisé. Ceux ci après l'avoir utilisé comme garde du corps, s'enfuiront et le laisseront pour mort.
Une histoire simple et très classique d'un anti héros rehaussée par le dessin solide d'Hermann. Basique.
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Oubliez le beau
Oubliez la compassion
Oubliez l'entraide
Ici, c'est du chacun pour soi
C'est un univers de violence, de haine, de destruction
Brigantus, notre héros est presque trop pur pour ce monde
Pur mais plein de rage
Pas le choix
S'il veut survivre
Un être doux ne peut que mourir dans ce monde sanguinaire
~
Un premier tome ultra violent puisque les cadavres ne font que joncher le sol et s'accumuler au fil des pages. Un titre certes violent mais non dénué de poésie, de douceur, d'espoir et d'humanité.
La lumière se trouve en notre héros et non en ses compagnons. Il est rejeté et haï étant simplement différent. Pourtant, par conviction ou par obligation, il reste droit, juste, fidèle à lui-même.
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