Le cherche-bonheur

Loufoque de prime abord, puis après tout la vie n'est elle pas aussi surprenante et étrange ?
c'est un très joli petit roman où la vieillesse et la maladie ne sont pas décrits comme des pathos, mais faisant partie d'un quotidien dont les deux héros ont bien décider de vivre jusqu'à la dernière bouffée d'air et d'aventures pleines d'humour et de tendresses.

un très bon moment à passer avec ce couple atypique de la littérature qui nous conduit sur les routes américaines et dont on partage une tranche de vie et les souvenirs, du moins quand la lucidité de l'une permet de les raviver ou maintenir encore quand la maladie de l'autre cherche à gagner du terrain. On les aime, tout simplement !

Atteinte d'un cancer en phase terminale, Ella, 80 ans, ne veut plus avoir affaire à la médecine. Elle se sent seule, en morceaux et au bout du rouleau, d'autant plus que John, son mari, atteint de la maladie d'Alzheimer, voit sa mémoire disparaître par lambeaux. Mais, comme il sait encore conduire, Ella l'entraîne dans un périple en camping-car le long de la mythique mais abandonnée Route 66 qui les amènera de Détroit à Santa Monica et leur permettra d'atteindre leur destination finale : Disneyland. Bien entendu, ce voyage buissonnier dans les territoires oubliés de l'Amérique profonde ne se passera pas sans incidents de toutes sortes...
Un « Road Story » se déroulant dans les décors grandioses ou misérables du célèbre « Sur la Route » de Jack Kérouac, mais avec d'autres personnages. Les beatnicks et les hippies ont vieilli. Ils se sont aimés, ils se sont mariés, ont eu des enfants, les ont élevés et ils se retrouvent en fin de vie dans cette escapade qui ressemble à une fuite en avant ou à une évasion à la recherche de leurs rêves anciens, des ultimes plaisirs de l'existence et des dernières étincelles de liberté. Ella et John forment un couple magnifique. Digne et fier dans l'épreuve. Leurs enfants les prennent pour des fous et songent à les faire rechercher par la police. Un livre touchant, émouvant, plein d'humanité qui donne à réfléchir sur la vieillesse, la maladie, la médecine et la mort dans la dignité. Une formidable leçon de vie que nous distille avec simplicité et honnêteté Michael Zadoorian dans son premier livre paru en français, véritable coup de maître. Bravo !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Choisir sa fin de vie. C'est ce qu 'Ella ( elle est la tête) ,souffrant d'un cancer, a décidé de faire . Malgré l'avis général , elle enlève son mari John ( il est les jambes) , atteint de la maladie d'Alzheimer, à bord de leur vieux camping-car , le "Cherche Bonheur" pour leurs dernières vacances. Ces deux personnages très attachants ,qui ne sont pas sans nous rappeler nos propres grands - parents ou parents , nous emmènent dans une fugue à la fois touchante ,drôle et si réaliste .

Elle, un cancer la condamne. Lui, l'Alzheimer lui arrache son passé, son présent et son futur. Contre l'avis des médecins et de leurs enfants, ils partent avec le Cherche Bonheur, leur vieux camping car, pour un tour qui risque bien d'être le dernier.

Il y a dans cette lecture quelque chose d'insaisissable. Une certaine lenteur, positive, il ne s'y passe pas grand chose pourtant des évènements essentiels se succèdent. Une réflexion sur le temps qui passe, la relation à l'existence, le calme et le tumulte d'une vie.

J'ai corné de nombreuses pages. Des petites phrases semées ici et là ont résonné en moi. Quelle justesse dans la description de l'amour, le vrai, celui qui dure et endure, celui qui traverse non sans heurts.

Un beau voyage qui nous interroge sur nos choix, notre propre rapport au temps mais aussi sur la vieillesse de nos parents. Lorsque le moment sera venu, que regretterons-nous ? Mais le Cherche Bonheur, est avant tout, une magnifique histoire d'amour. Ne passez pas à côté ces 249 pages poétiques, drôles, vivantes, vivifiantes et pleines d'espoir.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..

Le cherche bonheur est un camping-car, celui d'un petit couple de vieux qui décide de partir pour faire un ultime voyage sur la route 66. Ella est atteinte d'un cancer, John est atteint de la maladie d'Alzheimer. Tous deux s'aiment énormément malgré les années et Ella nous livre le récit de leur vie, accumulation de situation cocasses et de moments plus graves où se dessine le portrait d'une mère et d'un père de famille aimés et aimant leur progéniture. Mais la maladie est bel et bien là, et la perte de mémoire de son mari n'est pas pour l'aider dans sa difficile tâche d'arriver à la fin de la route 66. Ils y parviendront, bien sûr, feront de nouvelles rencontres, se remémoreront leurs différents voyages avec des diapositives amenées pour l'occasion, feront l'amour aussi, et termineront leur voyage à Disneyland où ils avaient l'habitude d'aller avec leurs enfants…
Ce roman nous livre un récit d'une profonde douceur, un regard désabusé mais tendre sur la relation de couple, les maladies, la maternité et l'évolution des moeurs aux Etats-Unis.
La morale peut-être ? Vivre enfin pour soi, après avoir vécu pour les autres toute une vie… et terminer de trouver le bonheur.

Un couple, elle et lui ont dépassé les quatre-vingt ans. Ils sont grands-parents et habite à Détroit. Elle est en mauvais état, elle a un cancer, lui la maladie d'Azheimer. Mais quelle mouche les ont donc piqué ? Ils disent : La maison de retraite pour nous, jamais ça ! Que les enfants ou les médecins attendent de nous d'être raisonnable, qu'ils aillent au diable nous voulons refaire la route 66, jusqu'à Disneyland comme nous l'avons faites avec les enfants, il y a vingt ans. Ella raconte cette aventure avec son mari John. En cours de route John dit : « Mais nous avons laissé les enfants à la maison. Nos enfants ne sont plus des enfants, ils ne vivent plus chez nous et sont eux-mêmes parents. » Ella est la tête, mais elle ne sait pas conduire. John est un excellent chauffeur.

Ils leurs arrivent des aventures. John démarre le camping-car sans réaliser qu'Ella n'est pas dedans. John quitte le terrain de camping sans prévenir Ella, qui bien entendu s'affole, se demandant où il peut être. Avec l'aide d'un employé du camping, Ella le retrouve à se délecter d'une glace sur une terrasse. Ils ont un pneu du camping-car crevé, mais John ne sais plus comment faire. Ils sont menacés à l'arme blanche, … . Lecture distrayante.

Un road movie bien sympathique! Ella et john, deux octogénaires en fin de vie partent sur les routes une fois de plus à bord de leur camping car. Ça pourrait paraître pépère si Ella n'était pas une accro à ses petites pilules bleues et John avec la mémoire comme un gruyère! A eux deux, on peut dire qu'ils font la paire. Ajouter à cela beaucoup d'humour, quelques péripéties et on obtient un bon petit cocktail qui se laissent tranquillement siroter!

Je suis très partagée: D'un côté le courage de cette femme qui, envers et contre tout et tous, entraîne son mari, atteint de la maladie d'Alzheimer dans cette improbable épopée sur la route 66 ... L'histoire d'une vie ... où se profile la finitude ...
Et, de l'autre, l'angoisse qu'elle suscite en moi ... D'où mon malaise vis à vis de ce livre !

La belle histoire de deux retraités qui, contre l'avis de leurs enfants, partent en camping car faire un dernier voyage.
J'ai bien aimé la réflexion sur l'amour, la vieillesse, le choix de la fin de vie. J'ai moins aimé le côté "américain" du voyage, les lieux décrits qui ne ressemblent pas à ce que nous connaissons nous.