Envie de rouler en gamos aux côtés d'un garde du corps ultra-fit ?
Désir intense de gagner votre vie en monnayant les orifices de jeunes femmes perdues ?
Appétence pour les chaussures italiennes hors de prix et la manucure soignée ?
Besoin de pouvoir et cupidité aiguë ?
Tout ce qu'il vous faut c'est une envie de réussir et une absence de limites dans le pays de l'Oncle Sam!
Le parfait manuel du petit « entrepreneur » s'appelle
Dédale mortel et édité chez l'incontournable maison Gallmeister. Suivez le détestable mais futé Task dans son parcours dopé
Après avoir été absolument conquis par l'infâme
Les spectres de la terre brisée j'ai continuer à écumer l'Amérique du far West à dos de canassons, et aux cotés des ces vieilles canailles d'
Une assemblée de chacals,
Dédale mortel à attendu son heure pour s'imposer. Il aura fallu quelques freinages brutaux, des 4 fers, pour me pousser à protéger mes burettes d'un pommeau castrateur et ma vieille carne de pistoleros endiablés, ça a du sens, non ?
A choisir entre en siroter un Brandy XO sur un canapé PochtronéSofà velours ou m'envoyer cul-sec un distillat de crachoirs sur un fauteuil clubman totalement défoncé au cuir craquelé, je jette mon dévolu sur les salons luxueux pour me vautrer dans le stupre. Et puis tant que c'est en compagnie de ce vieux roublard de S. Craig Zhaler… on sait que ça va glisser.
Sacré bonhomme quand même, je trouve ça un peu rassurant qu'autant de créativité perverse et d'idées de machinations sadiques soient à l'oeuvre pour nous coucher des oeuvres si endiablées et goûtues sur le papier. J'aurais légèrement frémi si j'avais conscience qu'un tel esprit eu put louper le brevet des collèges, avait levé le doigt le plus long à la mégère du C.I.O du collège et choisi la voie qu'il donne à ses personnages. Fort heureusement, cet auteur qui m'est cher gagne ses vies honnêtement en exerçant tout un tas de métiers qui me fatiguent rien que d'y penser. Et puis il y a 5 600 km d'Océan Atlantique qui nous sépare, avec une eau je l'espère infestée de requins affamés de viande d'auteur, donc aujourd'hui je surveille avec attention deux choses chez
S. Craig Zahler : Ses parutions en librairie et son envie de se mettre à la natation longue distance.
Pour l'instant il ne m'a jamais déçu, surtout qu'il ne change rien.
Zahler c'est un sens du rythme certain même si ce livre ci plus long que les autres, laisse un peu plus de temps au vieux diable d'installer des personnages moins radicaux que dans ses précédentes oeuvres, mais semble utiliser plus de place pour les travailler plus finement et encore terminer avec un final qui désarçonne.
La traduction ne manque pas de classe, quelques redondances de termes peuvent un peu agacer mais très vite le choix de la voix passive assorti à quelques métonymies subtilement dosées donne un cachet addictif à un bouquin déjà bien ensorcelant.
Qu'une seule envie me reste, me jeter sur son prochain écrit, vite la prochaine dose de sang de sexe de magouille et de scénario crépitant à souhait!