Vigile

Je dois probablement être insensible… Au sujet de ce premier roman, je n'ai lu jusqu'à présent que des critiques dithyrambiques alors que je vais émettre un avis assez différent. Pourquoi ? Parce que j'ai ressenti une espèce de malaise ; peut-on écrire sur l'autre, sur son partenaire, alors que celui-ci est à la limite de la mort ? Cet écrit ne devait- il pas rester intime ?

L'auteure se décrit comme une jeune femme fragile et souvent maladroite. Pourtant, alors que son compagnon fait une crise cardiaque, elle va réussir à lui faire un massage cardiaque de trente minutes afin de relancer son coeur. Les secours arrivent, l'hôpital, le coma, les questionnements : va-t-il survivre ?

Hyam Zaytoun va raconter ces moments, de la crise à la fin d'hospitalisation. Des moments de peur, de doute, de tristesse infinie, durant lesquels on compte sur les amis pour nous guider et pour espérer une aide ultérieure au cas où…
Elle raconte les étapes du cheminement de son esprit, entre illusions, espoirs et côtés pratiques de la vie. Les souvenirs affluent, apportant dans leur sillage l'impression de ne pas en avoir fait assez pour l'être aimé : « Oui je me sens soudain si coupable. de ne t'avoir pas protégé, pas assez aimé, pas assez regardé. »

Le texte est très aéré ; je lui reprocherais même d'être trop éthéré. J'aurais souhaité davantage de contenu à la place de bribes de narration.
Bref, je pense être passée à côté de ce premier roman.

Lu dans le cadre des 68 premières fois.

Certains auteurs sont connus grâce aux ouvrages qu'ils ont publiés, tandis que d'autres publient grâce à leur notoriété. Au vu des quelques pages de cet ouvrage que j'ai lues, il me semble que Hyam Zeitoun appartient plutôt à cette seconde catégorie.
Avec la première personne, elle s'adresse à son conjoint qui ne peut la lire ni l'entendre, en de courtes phrases hachurant la lecture.
J'ai compris la gravité de l'évènement qu'elle raconte, sans être accroché par l'histoire, trop rebuté par l'écriture.
J'ai donc abandonné ce livre au terme d'une quinzaine de pages.

Je ne doute pas que certains l'apprécierons plus que moi, mais suis sûr que ce roman ne sera pas le mieux classé par les lecteurs du prix Inter CE 2020, dont la sélection comporte par ailleurs d'excellents ouvrages.

Un livre de femme pour (faire pleurer) les femmes...

Je ne doute pas de la sincérité et de la souffrance de l'auteur, mais, comme une minorité ici, j'avoue ne pas avoir été ému par ces quelques jours de coma étalés publiquement, dans un style auto-centré, écrit à la première personne, tel le reflet d'un miroir. Il est des malheurs personnels qui ne se partagent pas, surtout quand l'histoire finit bien, si ce n'est pour satisfaire un besoin d'écrire quand on est en manque d'inspiration.

Désolé !...

Insupportable ! Écriture pathos qui se veut littéraire. J'ai eu l'impression tout le long du récit que Hyam Zaytoun se regardait écrire.
Et pourtant il y avait là un sujet fort et intéressant : Hyam Zaytoun découvre en pleine nuit son mari en arrêt cardiaque dans leur lit. le temps qu'arrive les pompiers elle réalise le massage cardiaque et tente désespérément de lui sauver la vie. Elle raconte ensuite l'hôpital, le coma, la réaction des amis etc.
Mais mon Dieu les "mon amour" et les "mon chéri" à chaque fin de phrases et le coup de grâce lorsqu'elle écrit "C'est moi qui aurait du partir, pas lui. Il est un si bon père, moi si fragile." Là je n'ai vraiment pas pu !!!
Ça dégouline...
C'est la couverture qui m'a tapé dans l'oeil en premier puis les excellentes critiques mais aussi les recommandations enthousiastes de plusieurs personnes qui m'ont fait acheter ce livre.
Ratage total !

Je n'ai pas du tout compris l'engouement pour ce livre...

Je l'ai acheté parce que le sujet me touchait personnellement. Mon père a fait un arrêt cardiaque l'année passée, c'est ce qui m'a fait vouloir le lire. Peut-être pour mettre des mots sur cet évènement et sur mon ressenti.

Malheureusement, je vais être honnête, je ne l'ai pas terminé. Au début, je trouvais ça assez bien écrit et d'un coup, j'ai eu la sensation de me retrouver à lire un brouillon. C'est chaotique, certains passages ne sont pas très compréhensibles. Je ne comprenais plus rien à ce que je lisais, c'était totalement déstructuré...