Comme une ombre dans la ville

J'ai failli abandonner ce livre au bout de 100 pages, mais j'ai continué en voyant les critiques dithyrambiques qu'il avait suscité et qui me promettaient un final époustouflant. Erreur, j'aurais dû suivre mon instinct.
Le livre est découpé en 3 parties, suivant les points de vue des 3 personnes principales du livre. le premier est Jérôme, Français installé aux États-Unis, personnage falot, complexé et inintéressant au possible, la seconde est Kate, elle au moins est sympathique, et c'est la seule qui est crédible. le 3ème est Kyle, un pur psychopathe, rendu encore plus antipathique par les descriptions sanglantes de l'auteur.
Ce petit monde interagit dans un contexte de meurtres en séries qui traumatisent la ville de San Francisco. La fin est délirante, j'avais aimé les livres précédents de Nicolas Zeimet, mais là je passe mon tour. le final époustouflant tant attendu est une suite d'évènements tous moins crédibles que les autres, et j'avoue que j'ai été très content de terminer ce livre pour en être débarrassé.