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3,73

sur 37 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce que j'ai ressenti…Une montée d'adrénaline allant crescendo….

Un livre qui s'articule en trois parties, monte doucement mais sûrement vers des hauteurs déchirantes! le sang sera la seule odeur qui vous guidera dans ses pages, les collines ne seront plus le havre de paix dont vous rêviez …Plus qu'une ombre, c'est une partie de ténèbres qui se joue dans la ville de San Francisco!

Au départ, le fantastique nous brouille les pistes, on sent le frisson du « Rewinder », puis l'amour s'en mêle et déstabilise, et enfin le thriller pur et dur s'empare de l'intrigue pour notre plus grand plaisir! La symbiose de ses trois styles fonctionne à merveille, on sent un travail de folie de la part de l'auteur, et nous en tant que lecteurs, on saisit les cartes bien disséminées. La partie de poker s'est jouée entre moi et l'auteur, et bien que j'ai deviné son jeu dans ses jolis clins d'oeil, je n'ai pas hésité à lui sacrifier ma mise, pour voir son jeu! Une belle partie de dupes et de faux semblants qui en ont fait une lecture surprenante, magique et dangereuse!

J'ai beaucoup aimé traverser les pensées d'un artiste, les angoisses de la page blanche, l'univers de la BD et des super-héros. Ca change tellement de ce que j'ai l'habitude de lire, que j'ai vraiment accroché à cet univers imaginaire des comics qui m'échappe un peu.

En bref, une lecture très plaisante avec un décor qui pourrait vous élever au rang des justiciers masqués!

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Avec Nicolas Zeimet, on ne voyage pas seulement dans un univers artistique, on se balade aussi dans de grands espaces, et quoi de mieux que l'ouest américain mythique, pour parler à nos imaginaires. San Francisco, son tramway, ses collines, le Golden Gate, le brouillard, est presque un personnage à part entière de ce thriller psychologique, qui manquerait sans doute de saveur sans le décors de cette mégapole de Californie. Nicolas Zeimet passe donc en deux romans, d'une petite communauté de l'Utah en vase clos qui exacerbe les passions, à la grande ville qui renforce le sentiment de solitude et de duplicité de chacun des personnages et rend possible la tragédie racontée là. C'est encore une affaire de tueur en série, mais l'approche est assez originale. La construction de ce roman chorale à la première personne fait raconter la même histoire par plusieurs protagonistes dont le tueur. Cela accentue le sentiment de relativité, sème le doute, brouille les pistes et retarde la révélation de la vérité des faits, au tout dernier chapitre. La fragilité psychologique des narrateurs est très bien esquissée, et rend leur témoignage biaisé . Un climat fantastique avec un potentiel super héros, particulièrement triste, malade et maladroit sème la confusion. Bref, vous l'aurez compris, le lecteur patauge, gamberge, veut savoir qui tue, et pourquoi ...comment ? On le sait très vite ...c'est particulièrement gratiné, de même le récit du tueur avec forces détails sur ses pulsions et la genèse de son comportement. Ce n'est peut-être pas spécialement réaliste scientifiquement, mais ça tient la route. Les forces de l'ordre ? Quasiment absentes, juste une sorte d'inspecteur Columbo qui pointe son nez de temps en temps. Les enquêteurs, ce n'est pas le truc de notre auteur. Mention spéciale pour le détective privé Eugène Hunnicutt, au langage peu châtié plein de métaphores sexistes et vulgaires qui donne l'occasion à notre auteur de faire un tour de force en création de dialogue, on croirait du Frédéric Dard, et c'est la touche humoristique de ce roman. Un bon moment de lecture parsemé de l'évocation de morceaux de musique et de chansons, offert par un jeune auteur talentueux...


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Nicolas Zeimet a un super pouvoir. Tel un caméléon, il modifie sa couleur littéraire à chaque roman.

Après un précédent roman, Seul les vautours, qui sentait bon les ambiances à la Stephen King, le voilà qui change radicalement de registre. Comme une ombre dans la ville, il se fond dans ce nouvel environnement avec une facilité déconcertante.

J'ai une pensée compassionnelle pour l'éditeur qui a dû se demander comment rédiger la quatrième de couverture de ce roman assez déroutant sans trop en dévoiler. Quant à moi, je le crie haut et fort : j'adore être pris à contre-pied par un bouquin !

Thriller plutôt que roman fantastique ? Pourquoi vouloir classer cette intrigue ? Au contraire, laissez-vous porter le long de la route que dessine Zeimet, ne vous posez pas la question de la destination finale, ne vous demandez pas ce qui vous attend au tournant (oh, qu'il est difficile de parler de ce roman sans rien en déflorer !).

Pourtant, j'ai bien cru que l'auteur s'était lancé sur une autoroute toute tracée, à la lecture des premières pages. Un jeune français expatrié au talent un peu particulier, dessinateur de comics et qui se retrouve sur le chemin d'un tueur en série.

La vaste blague ! Bien au contraire, j'ai été surpris, dérouté, désorienté, troublé. Bref je me suis bien fourvoyé au départ. Mais, plus un mot sur l'histoire donc, débrouillez-vous avec la quatrième de couv ou faites comme moi et calez vos pas sur ceux du caméléon Zeimet. Sachez juste que le scénario est proprement époustouflant !

J'ai une admiration sans bornes pour les écrivains qui arrivent à se réinventer d'un roman à l'autre et qui ne restent pas campés dans leur zone de confort. Comme une ombre dans la ville est une belle preuve du scintillant talent de Nicolas Zeimet qui se profile depuis le précédent roman (je n'ai pas lu son tout premier bouquin : Déconnexion immédiate).

L'auteur ne se calque pas sur un schéma pré-établi et sait mettre son écriture au service de l'histoire. Sans rien en dévoiler, je peux même vous assurer que sa plume sait se faire changeante, lorsqu'il le faut.

Alors, ayez l'esprit ouvert, mes frères et soeurs lecteurs. Suivez le guide dans les rues de San-Francisco, à travers cette intrigue profonde, intelligente, bien maîtrisée et parfaitement croquée.

Oui Nicolas Zeimet a un super pouvoir.

Le livre en un mot : Multicolore.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Si un jour ma route croise celle de l'auteur, je lui mettrai un grand coup de pied dans le derrière afin de lui faire subir ce que j'ai ressenti à la fin de son roman.

D'ailleurs, il n'est pas le premier auteur à m'en coller un grand coup dans le fondement, j'ai une liste…

Quel uppercut mes amis ! Pourtant, le départ ressemblait à un truc tout simple, avec un brin de fantastique, un soupçon même… et là, je suis KO.

Ayant archi-méga adoré son roman précédent Seuls les vautours, j'attendais l'auteur au tournant, me demandant s'il arriverait à réitérer l'exploit.

La réponse est "oui" et "non".

"Non" parce que ce roman-ci est totalement différent du premier en tout point : autre lieu (San-Francisco), autre milieu, autre histoire.

Pourtant, je suis entrée dans le livre facilement, à mon aise, en prenant le temps de me faire au personnage principal : Jérôme, français d'origine, dessinateur de comics qui a une vie sociale proche du zéro.

Soupirant, j'ai même pensé à un moment que l'histoire était pliée, conventionnelle au possible avec la recherche du Tueur des Collines… Bref, ça puait le schéma tout tracé.

Loupé ! Et c'est là qu'intervient mon "Oui" parce que l'auteur nous fait un tête-à-queue nous foutant une claque dans notre tête et nous laissant tout bête sur le chemin. J'ai ouvert grand mes yeux. Oui, il a su se renouveler !

Peu de personnages mais de la profondeur, un suspense lent, sans course-poursuites dans les rues si vallonnées de San-Francisco (Michael Douglas et Karl Malden sont absents), pas de remue-ménage mais du remue-méninges pour le lecteur.

Faut juste ouvrir ce roman et se laisse porter par l'histoire, sans se poser de questions et faire confiance à l'auteur. J'avais douté, shame on me !

Mon coup de coeur restera pour "Seuls les vautours", mais le coup de pied sera pour "Comme une ombre". Bref, Nicolas Zeimet est un auteur qui ne veut pas que du bien à mon petit coeur ou à mon adorable fessier.

Si je me mettais à lire des Harlequin, cela m'éviterait des tacles violents à la fin de certains romans…

Je vous rassure de suite, j'aime trop quand un auteur m'en colle une pareille dans son histoire ! Surtout lorsque je ne m'y attend pas. Bravo et merci pour ce moment (oups).

PS : chronique postée en mai 2015 sur mon blog et j'avais oublié de la publier aussi sur Babelio... Un oubli réparé !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Difficile de ne pas devenir accro au nouveau thriller de Nicolas Zeimet, déjà remarqué pour « seuls les vautours », et rencontré avec beaucoup de plaisir à l'occasion de la récente première édition du salon du polar « Seille de Crime », en Lorraine.

La construction de « comme une ombre dans la ville » est assez habile : 3 parties, autant de personnages et de récits successifs, chaque personnage prolongeant, avec sa propre vision, son propre vécu, l'histoire. La première partie m'a un peu surpris, je dois bien l'avouer, en raison de l'étonnante « capacité » (dont je ne souhaite rien dévoiler…) du personnage principal, Jérôme Dubois, jeune illustrateur français de Comics installé aux Etats-Unis. Cette première partie permet de planter le décor, avec une ville de San Francisco où sévit un tueur en série que l'on surnomme « le tueur des collines ». La seconde partie correspond au récit de Kate Nichols, une ostéopathe que va rencontrer Jérôme Dubois, et avec lequel elle va nouer une relation intime. Ce second acte peut sembler en décalage par rapport au premier, parce qu'un peu plus à « l'eau de rose ». Oui, mais tout ceci n'est qu'apparence. Ce second acte est une transition parfaite pour aborder la dernière partie, laquelle apparaît plus éprouvante : on est dans la tête du « tueur des collines », on subit ses pulsions, la façon dont il s'est construit. C'est assez effrayant, mais les limites de l'horreur, malgré quelques scènes difficiles, ne sont (heureusement) pas franchies. Au fil de l'histoire, avec une angoisse qui va crescendo, le lecteur se prend à essayer de deviner l'identité du tueur. Même si je n'ai pas été totalement surpris par le dénouement, j'ai trouvé l'histoire parfaitement maîtrisée, prenante, haletante, machiavélique. Un thriller hautement recommandable, vraiment.
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le petit avis de Kris
A San Francisco, le Tueur des collines assassine des femmes blanches d'environ 35 ans et les marque d'une entaille au poignet. Jérôme Dubois, auteur français de bandes dessinées vivant en Californie, se lance à la poursuite du serial killer pour pimenter sa vie. Mais, rapidement, il devient la cible du tueur.
Surprenant, déroutant, l'auteur nous entraîne dans une course poursuite au tueur. Aux antipodes de son premier roman, même s'il se déroule toujours aux Etats Unis mais cette fois à Frisco, les personnages sont beaucoup moins nombreux, quoique …. On suit de très près les deux principaux protagonistes tout au long de cette chasse au tueur, même si la vedette est un peu laissée à San Francisco. Une très bon second polar m^me si pour ma part j'ai une légère préférence pour son tout premier « Seuls les vautours » plus fouillé à mon goût.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Et bien voilà, je me suis fait avoir ! J'ai suivi les méandres de cette histoire (qui pourrait être sous-titrée « a Frenchman in Frisco » nous dit Jérôme) en me demandant quelques fois ce que je faisais à lire cette romance à la Kennedy et bing : la claque ! Même si je m'y attendais un peu eu égards aux commentaires lus sur ce roman, tout de même … Trois volets, trois personnages qui, au-delà de leurs histoires personnelles, commentent les événements sordides qui se passent dans un quartier de San Francisco où il n'est pas bon de jogger seule. Une découverte de cet auteur avec ce troisième roman qui augure bien d'une carrière dans le thriller de haut vol.
J'ai aimé et j'ai douté beaucoup … mais j'ai beaucoup aimé douter !
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Très bon bouquin où l'auteur arrive à nous mettre dans les personnages, il faut vraiment attendre la fin du livre pour découvrir sa teneur. Il débute comme un roman, on s'attache aux personnages qui nous semble bien sympathiques, on continue avec une histoire d'amour entre vieux célibataires qui se battent contre leur défaut (toujours bien sur avec en fond d'histoire "le tueur des collines) et on fini la troisième partie, dérangeante pour ma part, dans une apothéose de crime et de vérité.
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Jérôme Dubois est un Français installé à San Francisco. Il est illustrateur de Comics, ayant pu associer ses talents de dessinateur avec sa passion d'enfance pour le monde des super héros. Il est plutôt solitaire avec un seul ami et des relations féminines compliquées.

Un tueur en série, surnommé «le tueur des collines», sévit en s'attaquant à des jeunes femme d'une certaine tranche d'âge et la psychose s'installe.

Jérôme se sent concerné. Il aimerait bien devenir le sauveur dans le style d'un de ses personnages de BD.

Le roman commence comme un polar presque classique, avec psychopathe à la clé. Mais le presque a une importance qu'il serait mal venu de dévoiler.

Dans une première partie, c'est Jérôme qui raconte sa traque, mais, alors qu'il semble se rapprocher du tueur, l'auteur change de narrateur. le récit prend de la distance avec la recherche du meurtrier pour se concentrer sur des histoires relationnelles - un peu plus «à l'eau de rose» - entre les personnages, ainsi que sur autre affaire dont est chargé un détective au langage particulièrement cru.

Le lecteur, qui ne peut être que dérouté par ce changement de cap, n'est pas au bout de ses surprises. L'intrigue devant inexorablement se recentrer sur les meurtres pour le dénouement final, l'auteur réalise un nouveau grand écart, radical, et je dois l'avouer presque dérangeant, pour atteindre des rivages d'une noirceur insoupçonnée.

Un polar vraiment atypique, construit de façon peu conventionnelle, dans lequel Nicolas Zeimet prend un malin plaisir à mélanger les genres et surprendre le lecteur, pour peu que celui-ci apprécie d'être littéralement baladé du début à la fin.
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Un thriller qui nous entraîne dans une promenade éprouvante mais passionnante jusqu'aux tréfonds d'une âme meurtrie.
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