Si un jour ma route croise celle de l'auteur, je lui mettrai un grand coup de pied dans le derrière afin de lui faire subir ce que j'ai ressenti à la fin de son roman.
D'ailleurs, il n'est pas le premier auteur à m'en coller un grand coup dans le fondement, j'ai une liste…
Quel uppercut mes amis ! Pourtant, le départ ressemblait à un truc tout simple, avec un brin de fantastique, un soupçon même… et là, je suis KO.
Ayant archi-méga adoré son roman précédent
Seuls les vautours, j'attendais l'auteur au tournant, me demandant s'il arriverait à réitérer l'exploit.
La réponse est "oui" et "non".
"Non" parce que ce roman-ci est totalement différent du premier en tout point : autre lieu (San-Francisco), autre milieu, autre histoire.
Pourtant, je suis entrée dans le livre facilement, à mon aise, en prenant le temps de me faire au personnage principal : Jérôme, français d'origine, dessinateur de comics qui a une vie sociale proche du zéro.
Soupirant, j'ai même pensé à un moment que l'histoire était pliée, conventionnelle au possible avec la recherche du Tueur des Collines… Bref, ça puait le schéma tout tracé.
Loupé ! Et c'est là qu'intervient mon "Oui" parce que l'auteur nous fait un tête-à-queue nous foutant une claque dans notre tête et nous laissant tout bête sur le chemin. J'ai ouvert grand mes yeux. Oui, il a su se renouveler !
Peu de personnages mais de la profondeur, un suspense lent, sans course-poursuites dans les rues si vallonnées de San-Francisco (Michael Douglas et Karl Malden sont absents), pas de remue-ménage mais du remue-méninges pour le lecteur.
Faut juste ouvrir ce roman et se laisse porter par l'histoire, sans se poser de questions et faire confiance à l'auteur. J'avais douté, shame on me !
Mon coup de coeur restera pour "
Seuls les vautours", mais le coup de pied sera pour "Comme une ombre". Bref,
Nicolas Zeimet est un auteur qui ne veut pas que du bien à mon petit coeur ou à mon adorable fessier.
Si je me mettais à lire des Harlequin, cela m'éviterait des tacles violents à la fin de certains romans…
Je vous rassure de suite, j'aime trop quand un auteur m'en colle une pareille dans son histoire ! Surtout lorsque je ne m'y attend pas. Bravo et merci pour ce moment (oups).
PS : chronique postée en mai 2015 sur mon blog et j'avais oublié de la publier aussi sur Babelio... Un oubli réparé !
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