Ian, arrivé depuis quelques heures à Paris pour un nouveau travail, est réveillé au milieu de la nuit par un bruit comme un cri. Traumatisé par le 11 septembre où son père a péri et lui survécu enfant, l'inquiétude et le questionnement sur les bruits et les alarmes le font sortir de son appartement en haut d'une tour.
Tous ses voisins sont à terre, inanimés comme semblant s'être affalés d'un coup et ne répondant à aucune sollicitation !
Dans le début du livre, le lecteur est aussi égaré que lui, se demandant si ces scènes apocalyptiques résultaient d'une guerre nucléaire, d'un virus répandu à grande échelle ou toute autre raison qui paraîtrait invraisemblable !
Nous sommes dans un roman d'anticipation et la nuit va se poursuivre avec des compagnons d'infortune croisés au hasard des déambulations de Ian dans une ville qu'il connait peu en proie au chaos.
Tout comme lui nous cherchons pourquoi certains sont toujours éveillés alors que la majorité a succombé à un coma profond. La rencontre avec certaines personnes qui semblaient illuminées ne font que renforcer cette ambiance de fin du monde.
La lecture est facile et j'ai été vite prise par les interrogations que cette situation suscitait.
Les réponses sont des faits qui pourraient devenir tangibles dans notre société de surveillance accrue et de fichage quasi systématique. Ils portent à réfléchir sur une évolution qui se fera au dépend de la grosse majorité de la population.
Même s'il est rare de trouver un roman d'anticipation se déroulant en France, celui-ci est bien mené et ne tombe pas dans l'outrance comme je l'ai déjà constaté dans d'autres livres sur ce thème.
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JIGAL POLAR LES NOUVEAUTÉS
Pierre Pouchairet, Nicolas Zeimet, Cédric Cham, Sophia Mavroudis.