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Un livre qui ne m'a pas laisse un souvenir imperrissable, de bons passage mais un ensemble un peu faible finalement meme si l'auteur a reeleement du talent .A vous de vous faire votre propre opinion, ce livre est tres original neanmoins, n'hesitez pas à y jeter un oeiul.
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Le rideau tombe sur la maison de la presse de la tour du pin. Une petite ville du nord Isère très France périphérique.
Sa propriétaire, usée par le temps et les difficultés financières, n'ayant plus la gnaque des jours d'opulences, jette l'éponge après une vie passé au service du client et du petit commerce dans le sens noble du terme. L'adjectif "petit" étant essentiel pour bien comprendre de qui et de quoi l'on parle.

C'est à la fois le portrait d'une femme, la mère de l'auteur, et d'un métier, commerçant de quartier.
Rare sont les livres qui s'intéressent à cette corporation. A la fois honnie, admiré voir le plus souvent ignoré. Cette profession est en voix de disparition vendu sur l'hôtel des grandes surfaces et autres magasins franchisés.
Dans ce très court ouvrage, Ludovic Zekian dresse un très beau portrait de sa mère, touchant et sans voyeurisme. Un très bel hommage, sur une thématique trop peu traité car paradoxalement pas assez vendeur.
Une réussite.


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beau roman mais encore de la tristesse ...
les petites librairies qui périclitent
et les mamans qui triment de leur mieux !
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Voici un petit roman qui ne paie pas de mine et pourtant, c'est une lecture agréable, j'aurai souhaité qu'elle se prolonge encore un peu. C'est comme ça, quand le lecteur se sent bien entre les pages d'un roman, partager des instants auprès des personnages. Dans le cas présent, j'aurai bien aimé fureter dans la librairie, soutenir la propriétaire.
Le récit retrace la carrière d'une famille de commerçant, le fils nous conte les années glorieuses de la maison de la presse, son évolution, et sa décadence.
C'est le témoignage de la fin d'une époque, la mort des petits commerçants, la mondialisation fait son oeuvre, étouffant les survivants au fur et à mesure. Ce fut le cas pour le premier commerce de vêtements, la famille a dû se résigner, le commerce privé n'est plus dans le coup, tout le monde s'habille comme tout le monde, plus dans le coup, allez savoir. Changement d'orientation, ouverture de la maison de la presse librairie, beaucoup de travail, de services, mais là encore, ce n'est plus ce que c'était, la presse disparaît finalement du magasin pour ne laisser que la librairie. Est-ce suffisant pour faire tourner toute équipe ?
La mort dans l'âme, l'heure de mettre la clé sous la porte a sonné, la retraite sera une aubaine pour faire une croix sur tant d'années de labeur pour finir par un échec, ce n'est pas très gratifiant.
Le récit est bien mené, agréable, on passe un bon moment même si on regrette ce constat amer de la difficulté pour les petits commerces de proximité.
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Une belle découverte quI m'a été proposée par Sylvaine et pour laquelle j'ai pris grand plaisir à lire.
Ce récit intimiste vécu par un fils pour sa mère qui a toujours été à la tête d'un magasin. Malgré les années passées on sent bien que ce fils rend hommage à sa mère d'avoir eu le courage et la ténacité d'être commerçante, d'être restée humble face à la difficulté de vivre en ne gagnant pas trop sa vie.
Mais il arrive un moment où il faut savoir tourner la page et fermer le rideau et c'est ce qui est arrivé à cette dame qui a fermé sa Maison de la presse au moment où sa retraite bien méritée était arrivée.
Un super récit écrit avec simplicité mais avec de profonds sentiments d'un fils pour sa mère.
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(Lecture partagée de 2015)

Critique à venir
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Ce court roman fait le portrait de la mère de l'auteur, une femme de caractère d'origine arménienne, qui a « la bosse du commerce ». du magasin familial de prêt-à-porter, elle passe à la maison de la presse qu'elle conduit d'une main de maître, embauche des vendeuses puis agrandit sa boutique. Mais le commerce décline, la trésorerie baisse, la lassitude la guette. L'auteur se souvient de sa jeunesse passée jamais loin du magasin et rend un bel hommage à sa mère et à son amour des livres.
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Un premier roman qui prend racine dans le vécu de son jeune auteur, dans la librairie-Maison de la presse de sa mère, femme courageuse, et pudique.
texte modeste... qui émeut pour plusieurs niveaux de lecture: un hommage d'un fils à sa mère, la culpabilité de ce fils qui se reproche de ne pas avoir été assez attentif, par paresse, par négligence...la reconnaissance des petits commerçants donnant vie à un quartier...

Hommage à la ténacité, à l'énergie de cette femme qui n'a pas pu continuer d'études, pour aider très jeune, son père sur les marchés...Une commerçante, dans l'âme...aimant les gens , le contact... qui s'adaptera du mieux qu'elle peut jusqu'à un point de non retour, période où les commerces traditionnels, de proximité sont voués à survivre misérablement, plus l'inadéquation de cette commerçante, aux paperasses, à la gestion intensives...

Hommage de l'auteur, à l'abri d'une "bonne place" dans la fonction publique... qui réalise à quel point la Maison de la Presse, réalisée par sa mère, contient du lien social, des proximités humaines qui ne sont pas quantifiables en argent trébuchant, mais juste une richesse qui rend notre quotidien plus chaleureux, plus vivant...
Une infinie pudeur... qui dit pourtant très efficacement la peine de cette commerçante, femme-mère, n'ayant vécu que pour son commerce et son fils... et la nostalgie de ce fils qui prend conscience des trésors, de ces bonheurs simples.. comme de venir aider sa mère le dimanche... repérer, bavarder avec tel ou tel habitué, "être en lien"...
Premier roman faussement anodin, qui provoque moult émotions et questionnements sur notre quotidien qui menace de s'aseptiser, de ne plus prendre en compte les contacts directs avec les autres...
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Un court roman autobiographique d'un fils de commerçants; d'ailleurs, enfant il est surnommé "le fils du magasin vert..." A l'époque sa mère tient une boutique de prêt à porter dans un petit village d'Isère. Son activité, concurrencée par les supermarchés et la vente par correspondance doit rapidement cesser. Rapidement, elle va ouvrir une librairie-maison de la presse. C'est dans cet univers que grandit l'auteur. Il raconte avec pudeur cette vie de commerçant indépendant avec le quotidien, les difficultés à rentabiliser le commerce mais aussi le goût pour la lecture et le rôle du lien social.
Grâce à ce livre, il rend hommage à sa mère et aux petits commerçants indépendants qui luttent chaque jour contre leur plus grande crainte: devoir baisser le rideau face au développement de la concurrence.
Un premier roman original et d'actualité même si le style d'écriture contraint le lecteur à garder une certaine distance.
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Premier roman de Ludovic Zekian. Fils de commerçante, il écrit ce livre en hommage à sa mère. Sa mère a travaillé toute sa vie dans un commerce. Elle a commencé très jeune par aider son père sur les marchés, puis a ouvert son propre magasin de vêtement, la concurrence des grandes enseignes l'a obligé à fermer. Elle a alors repris une maison de la presse – libraire. L'auteur décrit le quotidien de sa mère : se lever tôt, installer les quotidiens avant l'arrivée des premiers clients, les cartons de livres (offices, retour), puis les invendus le soir, compter la caisse, fermer le magasin… Toute son enfance, il l'a passé dans ce magasin avec lequel il a partagé sa mère.
Un jour, la décision est prise, il faut fermer. Il s'aperçoit qu'il a fermé les yeux très longtemps sur la fatigue quotidienne de sa mère depuis plusieurs années, sur le déclin économique du « khanout » (c'est ainsi qu'il l'appelle entre eux).
Très beau témoignage d'un fils qui respecte le travail de commerçante de sa mère même s'il a choisi de devenir fonctionnaire et travaille à Paris.
L'auteur termine joliment son livre sur une note optimiste en pensant à la manière dont sa mère aurait mis en valeur le livre dans sa librairie.
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