Voici un texte d'une nullité rare. Quand on a un style plutôt faible, ce qui est le cas de
Zelazny, il vaut mieux avoir quelque chose à dire et une histoire à raconter ; ici ce n'est pas le cas. Texte de tripotage sentimental à peine classable en science-fiction, celui-ci échoue lamentablement par manque de talent littéraire, de propos narratif et plus que tout de construction. le chapitre 24 n'est même pas écrit, à part le titre, mais vu la nullité des autres chapitres, on ne le regrettera pas.
L'auteur tente de pallier toutes ces vacuités par un nombre considérable de name-droping tout au long du livre (jusqu'à dans le titre), pour se donner de la crédibilité littéraire on imagine, et par une pseudo imitation de l'esthétique littéraire japonaise. Hélas, il n'en a ni la sensibilité, ni la finesse ni le talent.
Au mieux, ce texte montre que quand on est un auteur au nom établi, on peut publier presque n'importe quoi…