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L'auteure écrit sur l'anorexie et les troubles alimentaires en général. Elle explique cette maladie, ses conséquences sur la malade, sa vie, son entourage. J'écris « elle » car c'est une maladie beaucoup plus féminine.

Pour faire face à cette maladie, il y a le 17 Swann Street, un lieu où vivent des malades d'anorexie et de boulimie. Elles ne se jugent pas. Elles instaurent des rituels que chacune respectera. Elles ne deviendront pas amies car elles en ont pas la force mais elles sont un soutien indéfectible pour chacune. C'est un lieu où le but est la guérison, ou plutôt l'acceptation et surtout la gestion de leur trouble pour leur permettre le retour à leur vie.

L'auteure nous explique à travers son personnage Anna la spirale qu'est l'anorexie, qu'est le combat pour ne pas manger, qu'est la solitude de ces malades. Comme tous, je connais cette maladie mais je n'ai jamais été confrontée personnellement et j'avais des préjugés qui, grâce à son roman, ont été balayés pour comprendre la maladie. Je peux dire qu'il faut une force de dingue pour s'en sortir. Et puis, l'auteure nous parle aussi de l'impuissance de l'entourage.

Il est très difficile de s'en sortir seul mais pour cela, il faut en parler, ne pas avoir honte, chercher du soutien. L'anorexie n'est pas une honte, un tabou. C'est une maladie qui doit être prise en charge. Yara Zgheib a merveilleusement bien su nous le raconter, nous le démontrer toute en bienveillance, humanité, intimité. Ses mots ne sont pas violents bien au contraire. Ils sont tendres, avenants et précieux.
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Encore un livre qui m'a tapée dans l'oeil de part sa thématique mais aussi pour la découverte de cette nouvelle auteure pour son premier roman, eh quel roman !

Les filles du 17 Swann Street met en scène une maison rose qui accueille des résidentes atteintes de troubles du comportement alimentaire. Nous y suivons plus particulièrement Anna, ancienne danseuse du ballet de l'Opéra de Paris en proie à des démons qu'elle n'arrive plus à combattre. Entourée de son mari et de sa famille, deux choix s'offrent à elle : laisser tomber et mourir ou se battre et s'en sortir.

L'état de santé d'Anna (tout comme celui des autres résidentes) est dur à lire, d'un côté elle n'a pas plus ni les ressources, ni l'envie de s'en sortir mais d'un autre son mari est plus présent que jamais pour l'accompagner en lui répétant sans cesse qu'il ne la laissera jamais tomber malgré les difficultés à surmonter. Une belle preuve d'amour car l'on sait que la famille et l'entourage des personnes atteintes de TCA sont des victimes collatérales de cette maladie et en souffrent énormément.

Tout au long du récit, des paragraphes en italique alternent avec le quotidien au 17 Swann Street, Anna nous parle du passé, comment et pourquoi elle en est arrivée à ne plus manger mais aussi les conséquences, sa descente aux enfers.

Nous comprenons en tournant la dernière page que plus qu'un récit c'est une part de l'histoire de l'auteure, elle y décrit les hauts et les bas de cette maladie qui reste bien mal connue. Les filles du 17 Swann Street sont attachantes et ont chacune le même objectif s'en sortir tant bien que mal, la solidarité qui règne dans cette maison est extraordinaire et exemplaire.

Yara Zgheib signe un premier roman, brillant, exploitant une thématique qui je suis sûre aidera de nombreuses personnes dans le cas des filles du 17 Swann Street. Un début prometteur!
Lien : https://promenonsnousdansles..
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Au 17 Swann Street, les filles vivent en communauté. Elles dorment, mangent, se promènent, prennent des cours d'art plastique ou encore de musique, partagent des collations. Elle s'entraident, se soutiennent, s'épaulent. Mais elles suivent aussi les directives des thérapeutes, nutritionnistes ou encore des psychiatres. Elles pleurent, souffrent, se mutilent même parfois. Au 17 Swann Street, les filles combattent l'anorexie...

Yara Zgheib signe ici un premier roman tout aussi touchant qu'instructif.

L'anorexie est une maladie terrible, où l'isolement et l'incompréhension des proches sont des facteurs aggravants. Dans ce centre qui traite les troubles alimentaires, les filles font preuve de bienveillance. Souvent trop faible pour aider ou se lier d'amitié avec d'autres, les filles du 17 Swann Street se promettent de ne jamais se juger.

Et c'est sous leur regard, leur terrible souffrance, qu'on apprend leur quotidien. Entre culpabilité, dégoût, ou négation de soi-même, ces filles luttent à chaque bouchée. Chaque cuillère avalée est une victoire. Mais rien n'est jamais acquis, elles ont l'humilité des femmes fragiles et courageuses....

Les filles du 17 Swann Street est une leçon de vie... Un hymne à l'amour et à la volonté de vivre... Quoiqu'il en coûte...

Un grand merci à NetGalley et aux Éditions JC Lattes pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Le parcours d'Anna que l'anorexie conduit au delà des limites

J'ai reçu le roman de Yara Zgheib, Les filles du 17 Swann Street édité chez JCLattès il y a un moment maintenant et ai enfin pris le temps de le lire. Un livre fort et déstabilisant qui sensibilise sur les troubles alimentaires comme l'anorexie et la boulimie. A travers l'histoire d'Anna, prénom choisi j'imagine en lien avec les Pro-Ana, des communautés de jeunes femmes en souffrance qui se regroupent derrière des sites dédiés donnant des conseils pour se faire vomir ou maigrir, Yara Zgheib nous offre un aperçu du parcours et des épreuves à traverser sur le chemin de la guérison. Anna est danseuse pour l'Opéra de Paris, était danseuse avant une chute fatale qui finit par briser sa carrière.

Lutter pour avaler la moindre bouchée

Il y a Emm, Julia, Valérie, Sarah, Danielle … Des femmes de toutes âges, souvent jeunes, souvent seules qui se battent, qui luttent contre des troubles alimentaires qui ont pris le pas sur leur vie, sur leur mental, sur leur esprit. Anorexie, boulimie … Des maladies qui dominent leur existence. Chaque jour, compter les calories, faire du sport à outrance, se regarder dans le miroir avec un regard biaisé, lutter pour avaler la moindre bouchée … Puis un jour, les 39 kg qui restent ne suffisent plus à tenir debout, les malaises se multiplient et parfois leur conséquence inévitable. Heureusement pour Anna, elle est entourée. Elle a son papa et son mari, Mathias prêt à tout pour la sauver, quitte à la « forcer » à suivre un programme dans un centre spécialisé et à ne la voir qu'une fois par jour pendant 90 minutes, le temps qu'il faudra.

Anna débarque alors au 17 Swann Street, une jolie maison où chaque fille a sa propre chambre, Van Gogh pour elle. Les journées sont rythmées par la pesée, les mesures, le petit déjeuner surveillé et chronométré, les collations, les rendez-vous avec la nutritionniste, les thérapeutes, les sorties trop courtes, les mots croisés, les pleures des unes, des crises d'hystérie des autres … Une organisation qui semble bien huilée, supervisée par Soin Direct, mais qui parfois déraille parce que toutes ont une histoire, des souffrances, des douleurs, des failles, des blessures et que l'enfermement qui les contraint à lutter contre elle-même les submerge parfois.

Comprendre un cheminement

Ce roman c'est une histoire d'entraide, d'individualité, de maladie, d'acceptation de soi et de mutisme. Ya Zgheib retrace avec brio le parcours d'Anna, un parcours parmi tant d'autres mais qui a cette universalité de la difficulté. Souvent Emm le lui rappelle avec ses mots : « Nous sommes toutes passées par là ». Pour comprendre ce cheminement, l'auteur nous offre des bribes du passé d'Anna, en italique, ces moments heureux avant que tout ne bascule, ces moments dont elle a oublié la saveur. Nous suivons également son parcours médical à travers les rapports des l'équipe de Swann Street qui nous sont livrés, de façon brèves et concises.

Les filles du 17 Swann Street se laisse lire sans obstacle et sans filtre. Tout est dit, tout est ressenti rien est laissé de côté, aucune aspérité de la maladie n'est ignorée.

Le seul petit regret peut-être avec ce roman c'est l'absence de personnage masculin atteint de cette maladie, car si les troubles alimentaires touchent en grande partie les femmes, les hommes peuvent en souffrir également et ils sont bien souvent ignorés.

Lien : https://lesmotsdesautres.com..
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Anna a 26 ans. Ancienne danseuse de l'Opéra de Paris, elle a suivi son mari Matthias aux Etats-Unis. Anna aimait les pizzas margherita, les glaces à la vanille, les frites et les fraises sucrées. Mais à Saint-Louis, elle se retrouve seule les soirs au dîner car Matthias est très souvent absent. Commence alors une spirale infernale, un tourbillon de solitude et de mal-être qui l'entraînera dans un contrôle alimentaire permanent. Une descente aux enfers lente et insidieuse. Une vie illusoire où chacun se persuadait que tout allait bien. Jusqu'au jour où Anna s'écroule…

Aujourd'hui, Anna pèse 39 kg pour 1m62. Pourtant elle se voit grosse et affreuse.
Elle est anorexique.

Elle intègre le 17 Swann Street, cette maison rose, ce magnolia, ces filles squelettiques, fantomatiques. Julia, Emm, Valérie, Sarah. Des compagnes de maladie. Des patientes atteintes comme elle de troubles alimentaires. Des femmes fragiles comme seul soutien. Et Matthias, présent chaque soir durant 90 minutes, pour être près de celle qui ne ressemble plus à son épouse.
Pour Anna, chaque bouchée est un calvaire, chaque aliment représente des calories. Chaque repas se finit par de la culpabilité, de la honte. Une maladie mentale qui détruit physiquement, désintègre aussi bien le corps que la personne.
Anna n'est plus que l'ombre d'elle-même. Mais elle va devoir s'adapter à ce quotidien réglé, millimétré, une organisation censée les rassurer. Un cocon dur mais protecteur pour les aider à revivre normalement.
On suit Anna sur le chemin de la guérison. Etape après étape. Des petits pas à chaque fois. Et on assiste émus à ce courage et cette force de se relever. Eviter la mort à tout prix.

Yara Zgheib traite un sujet bouleversant, une part de sa vie qu'elle nous livre comme un témoignage. On vit avec Anna le quotidien de ces jeunes femmes anorexiques au coeur de cette structure spécialisée. On est plongé dans l'esprit de ces malades, où chaque repas est une lutte intérieure contre l'anorexie. Une histoire qui nous montre que cette maladie est un combat quotidien qui nécessite aussi bien une aide médicale que le soutien de la famille. Ces femmes sont l'exemple même du courage, de vraies guerrières si frêles, mais qui doivent lutter pour guérir, pour vivre. J'ai refermé ce livre les larmes aux yeux, bouleversée par toute cette fragilité et par la puissance de l'amour, de l'amitié. Une maladie traitée ici avec beaucoup de pudeur et d'optimisme, avec bienveillance et sans jugement, emportée par la personnalité forte et attachante de ces femmes. Un beau coup de coeur !!
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Je ne m'attendais pas à être autant bouleversée par cette lecture et j'ai reçu les mots de Yara Zgheib droit au coeur. L'écriture en miroir qui met en exergue la fragilité d'Ana, une jeune femme qui se laisse happer par la terrible maladie mentale qu'est l'anorexie. Maladie destructrice et qui affecte tant l'image de soi et de son corps qu'il est si difficile de s'en sortir.
Anna est admise au 17 Swann Street pour retrouver une vie saine, gagner du poids, réapprendre à manger correctement et démarre une vie en communauté où la sororité est de mise. D'autres jeunes femmes rencontrent les mêmes difficultés, les mêmes gouffres et les mêmes souffrances. Elles se soutiennent, elles s'écoutent mais chacune est là pour elle-même car il faut.
Son mari la soutient, il est présent et sait que son amour est primordial pour retrouver la femme qu'il a tant aimée. Celle d'avant les privations, les footings de plusieurs heures, celle d'avant la solitude, la jeune fille solaire qui aime tant la danse, les glaces et les croûtes de pizza.

Beaucoup de larmes, de courage, l'envie de s'en sortir et de rendre fiers ses proches, c'est la recette que le centre médicalisé rose propose aux jeunes femmes d'appliquer. Les douleurs et les fragilités cachées vont se révéler. Anna cache des fractures depuis l'enfance, des trahisons à l'âge adulte et des failles qui l'ont perdues mais qui peuvent s'avérer de véritables forces quand il faut se battre pour sa guérison.

Yara Zgheib a une écriture superbe, chaque mot est juste, à sa place et c'est en quelques heures seulement que j'ai lu ce livre. D'une puissance et d'une justesse pour décrire les sentiments, l'auteure ne fait pas d'Anna une victime mais une battante, une jeune femme forte qui veut retrouver sa vie.
Une belle leçon de filles traitée avec beaucoup d'empathie et de douceur.
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Sorti en février dernier aux États-Unis, c'est auréolé du statut de « best seller » outre-atlantique que nous est arrivé, en cette grande rentrée littéraire française, « Les filles du 17 Swann Street », de Yara Zgheib, auteure née au Liban, ayant passé sa jeunesse en France, avant de partir dans « le monde anglo-saxon », tout d'abord à Glasgow (Écosse), puis pour les villes états-uniennes de Washington, Saint Louis et Boston.

Dans ce premier roman, intitulé « Les filles du 17 Swann Street », Yara Zgheib nous laisse percevoir, par sons style, sa façon d'aborder le sujet de l'anorexie, que l'on a bien à faire à une journaliste-blogueuse, direct, simple, sans grandes phrases, directement compréhensible...bref, efficace, et ce, malgré que l'autrice se permette de donner trois voies à la narration, à savoir :le « je » de l'héroïne, le « elle » d'un narrateur extérieur omnipotent, et le « neutre », du dossier médical, utilisant une police de caractère spécifique à chacune des voies de cette narration – où nous aurions, tout de même, trouvé plus logique de voir inversée l'écriture en italique pour le récit de la principale protagoniste et celle, dite « standard », pour le narrateur extérieur. Et, bien que vraiment dans la veine des « ouvrages de blogs », il y a un « petit truc en plus », dans l'écriture de Yara Sgheib qui lui apporte toute la « valeur ajoutée », nécessaire pour sortir du lot de cette catégorie d'ouvrages.

Pour ce qui est de l'histoire elle-même, le fait que ce roman soit dans notre présent dossier de la grande rentrée littéraire 2019 est la preuve que nous l'avons trouvée vraiment intéressante (le nombre de romans concernés par la ligne éditoriale de « FemmeS du Monde magazine, en cettre grande rentrée littéraire étant tellement grand, que, même à y consacrer six numéros entiers n'auraient pas suffit pour les présenter tous, nous ne présentons, dans nos pages, que le « top » des ouvrages, concernant l'intérêt que nous leur avons trouvé). Même nous, qui ne nous sommes jamais trop senti concerné, non pas par le drame qu'est l'anorexie elle-même, mais par les ouvrages (romans ou récits) qui en faisaient leur sujet, les trouvant soit, trop dans le pathos, le larmoyant, soit trop « intime » - notre « non-goût » particulièrement prononcé pour les « histoires vécues » et les autofictions nous laissant, très généralement, loin de tels ouvrages -, avons été emporté, nous être senti proche de son héroïne, justement, grâce à ces trois voies de récit dont nous avons parlé plus haut.

Tout cela fait de « Les filles du 17 Swann street », un roman que nous recommandons fortement, non seulement parmi les sorties littéraires de cette grande rentrée, mais, tout simplement, d'entre tous les romans parus en 2019.

Note : 4,5/5 étoiles

(Critique disponible dans le dossier spécial grande rentrée littéraire 2019 - partie 2/2, du numéro d'octobre 2019 de "FemmeS du Monde magazine")
#LesFillesdu17SwannStreet #JCLattes #FemmeSduMondeMagazine #ChristianEstevez
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= L'anorexie.=

‘‘Je ne souffre pas d'anorexie, je suis anorexique. Ce sont deux états différents. Je connais mon anorexie. Je la comprends mieux que le monde qui m'entoure. le monde qui m'entoure est obèse, du moins la moitié. L'autre moitié maigre. Les valeurs sont superficielles, alors que les repas sont copieux et riches en sucre. Les normes, comme les portions, ont doublé. le monde est surpeuplé et solitaire à la fois. Mon anorexie me tient compagnie, me réconforte. Je peux la contrôler, je l'ai choisie.''

Anne Roux, jeune femme de 26 ans sait qu'elle est anorexique, elle ne le nie pas, mais elle pour elle ce n'est pas une maladie.
Elle est fraîchement mariée avec Mathias, l'homme de sa vie.
Ce dernier va décider avec elle qu'il est temps d'intégrer un institut spécialisé. Il a tout essayé pour l'aider, mais à part la voir s'enfoncer chaque jour davantage dans sa maladie, il reste impuissant.

Et c'est le coeur lourd et douloureux qu'Anna va emménager dans la chambre numéro 5 du 17 Swann Street, une maison réunissant un panel de professionnelles de santé spécialisé dans les troubles alimentaires.

Un roman profond, attendrissant, mais aussi très sérieux.
Le lecteur sera plongé au coeur d'un groupe de femmes souffrant d'anorexie, de boulimie et autre maladie mentale touchant l'alimentation.

Des femmes qui se battent au quotidien, tantôt fort, tantôt faible, mais qui vont s'entraider dans cette longue épreuve.

A la lecture, j'ai pu constater que l'autrice a bien documenté son histoire. Il est indéniable qu'elle a fait beaucoup de recherche et s'est documentée sur le sujet qu'elle expose sous forme d'histoire sans tomber dans le pathos.

Une histoire qui vous emporte dès les premières pages et dont vous aurez du mal à vous séparer tant que vous ne l'aurez pas fini.

Un gros coup de coeur pour moi, un livre à lire absolument et qui vous ouvrira les yeux sur certains aspects méconnus de cette maladie.

Une plume envoûtante, magnifique, qui fait que cette histoire ne vous laissera pas indifférent et ce bien longtemps après lecture.

Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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Nous allons faire la connaissance d'Anna, jeune femme de 26 ans, ancienne danseuse au ballet de l'opéra de Paris, maintenant résidente de la chambre numéro 5 du 17 Swann Street afin de faire face et de vaincre ces troubles alimentaires. Nous allons la suivre durant ces six repas quotidiens, ces doutes, ces culpabilités, ces questionnements, ... Mais également dans ces souvenirs, dans ce qui l'a mené vers l'anorexie !

Dès les premières lignes, je suis emportée par ce récit qui alterne entre passé et présent. Et même si quelques longueurs sont à déplorer sur le début, ce n'est rien comparé au déferlement d'émotion qui va suivre. Alors certes, le sujet de l'anorexie est toujours assez délicat à aborder. Mais il l'est ici avec beaucoup de délicatesse et de subtilité. Et surtout, rempli de positivité, d'amitié, et surtout d'amour ! Car Anna peut compter sur le soutien sans failles de son mari, Mathias, qui croit plus que tout en leur avenir commun. Leur histoire est tellement belle !

Ce que j'ai aimé par-dessus tout c'est cette impression de discrétion ressentie durant toute ma lecture. J'ai du mal à mettre des mots sur mes sentiments mais c'est comme si le récit nous était livré avec pudeur et grande sensibilité.

🔍 En bref, un récit bouleversant à découvrir absolument. L'auteure nous emmène autour d'un sujet dur sans pour autant tomber dans le drama, bien au contraire ... C'est bouleversant et rempli de délicatesse !
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Les filles du 17 Swann Street est un roman touchant, bouleversant, qui nous embarque dans un cheminement de reconstruction de soi, dans une maison où la vie est dure, mais où on apprend à y reprendre goût. J'ai beaucoup aimé, et je remercie Hélène pour la longue discussion qui a suivi ce partage intense.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..
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