Ne lit-on pas plus facilement l'humour cruel du temps sur le visage de ceux que l'on a aimés que dans son propre reflet ?
Il l'aima
Comme l'homme aime le vin
Comme le chat aime l'arbre dans lequel il grimpe
comme le bateau aime la mer
quitte à s'y perdre
à s'y perdre et à sombrer, corps et âme,
loin du souvenir même de la terre ferme...
(y a pas de numéro de page, dommage !)
"L'homme est un nid à espérances d'où, parfois, s'envole un rêve, immense."
Il était heureux qu'elle soit revenue d'entre les morts. Qui, sinon, aurait préparé ses repas, tenu sa maison, veillé sur ses nombreux enfants, lavé ses habits et supporté sa connerie ?
– pourquoi tu es ici ?
– parce que j'ai aimé quelqu'un.
– c'est mal d'aimer ?
– non ! non ! c'est même la plus belle chose au monde.
– pourquoi tu es prisonnier, alors ?
– pour cela, justement : parce que c'est beau. Et les hommes, toujours, cherchent à enfermer, à posséder ce qui est beau.
L'odeur de la connerie humaine, moi, je vous l'dis, y a pas pire!
[...] s'il est une valeur qui nous unit, nous, les mortels, c'est bien l'espérance. Nous avons besoin de croire que tout cela a un sens. Nos peines. Nos joies. Notre existence même... Que demain enfin, nous sourira. Un sourire, ce n'est pas trop demander n'est-ce pas ? Comme l'a dit le poète : "L'homme est un nid à espérances d'où, parfois, s'envole un rêve, immense."
Seul le cochon vous prétendra le contraire…
… mieux vaut naître dans des draps de soie que sur de la paille pourrie.
Il est tant de choses qu'on ne ferait pas si on en connaissait à l'avance les conséquences.
Les bons sentiments apaisent peut-être notre conscience... Mais aucun cas l'insatiable appétit de caresse qui, tous, nous tenaille.