Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

C’est comme ce sale copieur de Pythagore qui, profitant que je n’étais pas encore né, m’a volé mon théorème. – Léonard de Vinci

Je sers la science et c’est ma joie. En d’autres termes, je suis celui sans qui les inventions de mon maître ne verraient jamais le jour. Je les teste. Je leur fais subir sans pitié toute une batterie de tests implacables. Ah ça ! On peut dire que je ne les ménage pas, les pauvres petites. Disons-le tout net, j’ai le droit de vie ou de mort sur toutes les inventions du grand Léonard de Vinci. Si elles ne satisfont pas aux 101 critères du Label Basile, elles sont purement et simplement recalées.

Il ne me reste plus qu’à y mettre la petite graine. En l’occurrence, ce microprocesseur de mon invention.

Il a inventé la cigarette électronique juste à temps pour ce gag.

N’importe quoi ! Tout le monde sait que les bébés crânes naissent en mourant.

C’est bien ce que je pensais : cet homme souffre du syndrome de Gepetto.

Je n’avais plus dormi comma ça depuis la fois où j’avais passé 6 mois dans le coma après avoir testé ce modèle de parachute biodégradable, fruit du génial cerveau de mon employeur.

Madame, il ne sera pas dit que le plus grand créateur de tous les temps aura laissé une femme – la plus belle création de l’univers – dans la panade.

Avec un ramolli tel que vous, inutile que je me fatigue à inventer l’anémie : vous en êtes l’incarnation vivante !

Euh! Certes un père de famille nombreuse sommeille en moi…Mais pas un père de famille innombrable !