Léonard, tome 48 : Mon papa est un génie !

Avec un ramolli tel que vous, inutile que je me fatigue à inventer l’anémie : vous en êtes l’incarnation vivante !

Léonardo : - Mets une femme dans ta maison, t'auras un foyer... Mets-en deux, tu auras un incendie !

C’est comme ce sale copieur de Pythagore qui, profitant que je n’étais pas encore né, m’a volé mon théorème. – Léonard de Vinci

Je n’avais plus dormi comma ça depuis la fois où j’avais passé 6 mois dans le coma après avoir testé ce modèle de parachute biodégradable, fruit du génial cerveau de mon employeur.

-Hélas, monsieur Léonard, pour adopter un de ces malheureux bambins, il faudrait absolument que vous soyez marié !
-Mais je suis marié !….À la science !
-Dans ce cas….

Madame, il ne sera pas dit que le plus grand créateur de tous les temps aura laissé une femme – la plus belle création de l’univers – dans la panade.

-Une femme !!! Bon sang mais c’est bien sûr ! Voilà la solution à tous mes problèmes !
-Mais la cause de tant d’autres !

Le crâne : - Mais alors, l'histoire du papa et de la maman qui se mettent tout nus dans le même lit et qui s'aiment très fort, c'est une blague ?

La souris : - Sûrement une invention des marchands de meubles pour vendre plus de plumards !

Je sers la science et c’est ma joie. En d’autres termes, je suis celui sans qui les inventions de mon maître ne verraient jamais le jour. Je les teste. Je leur fais subir sans pitié toute une batterie de tests implacables. Ah ça ! On peut dire que je ne les ménage pas, les pauvres petites. Disons-le tout net, j’ai le droit de vie ou de mort sur toutes les inventions du grand Léonard de Vinci. Si elles ne satisfont pas aux 101 critères du Label Basile, elles sont purement et simplement recalées.

Il ne me reste plus qu’à y mettre la petite graine. En l’occurrence, ce microprocesseur de mon invention.