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Citations sur Les Rougon-Macquart, tome 12 : La Joie de vivre (194)

On ne coupe pas aux gens le coeur en quatre, quand on leur a déjà vidé les poches.
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C'était donc cela, mourir? c'était ce plus jamais, ces bras tremblants refermés sur une ombre, qui ne laissait d'elle qu'un regret épouvanté.
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J'en tomberai malade, de tous ces chagrins et de toutes ces injustices !

Chapitre VI.
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Il y eut un silence. Les quatre bougies brûlaient avec des flammes hautes, et l'on entendit la mer, la gueuse, qui battait les falaises. À cette heure, elle se trouvait dans son plein, chaque flot en s'écroulant ébranlait la maison. C'étaient comme des détonations d'artillerie géante, des coups profonds et réguliers au milieu de la déchirure des galets roulés sur les roches, qui ressemblait à un craquement continu de fusillade. Et, dans ce vacarme, le vent jetait le rugissement de sa plainte, la pluie par moments redoublait de violence, semblait fouetter les murs d'une grêle de plomb.
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Comme la vie s'arrangeait mal ! Aussi exagérait-il, du matin au soir, son pessimisme sur les femmes et l'amour, dans des boutades féroces. Tout le mal venait des femmes, sottes, légères, éternisant la douleur par le désir, et l'amour n'était qu'une duperie, l'égoïste poussée des générations futures qui voulaient vivre.
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La mer, qui montait, avait une lamentation lointaine, pareille à un désespoir de foule pleurant la misère. Sur l'immense horizon, noir maintenant, flambait la poussière volante des mondes. Et, dans cette plainte de la terre écrasée sous le nombre sans fin des étoiles, l'enfant crut entendre près d'elle un bruit de sanglots.
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Au ciel, le fourmillement des astres croissait de minute en minute, ainsi que des pelletées de braise jetées au travers de l'infini.
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« C’était donc possible ? La charité ne suffisait pas, on pouvait aimer les gens et faire le malheur : car elle voyait son cousin malheureux peut-être par sa faute. » (p. 291)
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Ne passait-on pas la première moitié de ses jours à rêver le bonheur, et la seconde à regretter et à trembler?
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Alors, Lazare sentit que tout finissait une fois encore. Son chien mourait maintenant, et c'était une douleur disproportionnée, une désespérance où sa vie entière sombrait. Cette mort réveillait les autres morts, le déchirement n'avait pas été plus cruel, lorsqu'il avait traversé la cour, derrière le cercueil de sa mère. Quelque chose d'elle s'en allait de nouveau, il achevait de la perdre. Les mois de douleur cachée renaissaient, ses nuits troublées de cauchemars, ses promenades au petit cimetière, son épouvante devant l'éternité du jamais plus.
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