L'action se déroule autour de Sedan du 6 août 1870 à mai 1871. Puis à
Paris.
La première partie du roman aboutira sur la semaine "sanglante" de la guerre Franco-Prusse qui provoquera la fin de l'empire.
Jean et Maurice sont dans le même peloton et peu à peu leur amitié se forme. Ils sont désabusés de l'inorganisation des officiers. Ordre et contrordre, intendance défaillante face à un ennemi froid et déterminé.
L'armée française est laminée.
Les prisonniers sont emmenés à la presqu'île d'Iges. Dans des conditions dantesques. Dénutris, ils doivent se préparer à prendre la route pour l'Allemagne. C'est de ce convoi que les deux amis réussiront à s'enfuir. Hélas, dans la fuite Jean est blessé.
J'ai eu quelques difficultés à m'accrocher au texte et ce n'est pas le meilleur de la série.
Il est cependant l'incroyable ressemblance avec les faits de commandement qui eurent lieu lors de la grande guerre de 1914, quelques décennies plus tard.
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
JEAN MACQUART
Déjà croisé dans la terre où son épouse Françoise s'était fait assassinée par sa soeur et son mari. Il avait tout abandonné pour s'engager à l'armée. Il participa à la guerre d'Italie.
Comme caractère, un garçon un peu lourd, raisonnable, sachant lire et écrire, un peu compter, menuisier de son état, paysan plus tard. Tempérament équilibré, avec une pointe d'égoïsme peut-être. Ayant beaucoup souffert, ce qui lui a donné de l'expérience.
Quand l'heure d'un nouvelle guerre contre les prussiens sonne il se réengage.
MAURICE LEVASSEUR
Incorporé dans l'escouade du caporal Jean Macquart, une répugnance, une sourde révolte l'a, dès les premières heures, dressé contré cet illettré, ce rustre qui le commande. Un peu plus tard, dompté par lui, il le hait d'une inextinguible haine. Puis, un jour de défaillance, Jean lui rend l'espoir par sa virulence contre les lâches qui parlent de ne pas se battre ; les mêmes fatigues et les mêmes douleurs, subies ensemble, font vaciller sa rancune ; il y a entre eux comme une trêve tacite. À ce moment, l'armée de Châlons, reconstituée à la hâte après les premières déroutes, n'est plus que l'armée de la désespérance, le troupeau expiatoire qu'on envoie au sacrifice, pour tenter de fléchir la colère du destin ; elle monte son calvaire jusqu'au bout, payant les fautes de tous, du flot rouge de son sang, grandie par l'horreur même du désastre. Depuis six semaines, Maurice n'a fait qu'user ses pauvres pieds d'homme délicat à fuir et à piétiner loin des champs de bataille. Il est redescendu à une égalité bon enfant, devant les besoins physiques de la vie en commun. Épuisé de lassitude, blessé au pied, il éprouve un profond sentiment de reconnaissance pour les soins maternels de Jean, un attendrissement invincible l'envahit, le tutoiement monte de son coeur à ses lèvres, dans un immense besoin d'affection, comme s'il retrouvait un frère chez ce paysan exécré autrefois, dédaigné encore la veille.
LES PERSONNAGES PAR ORDRE ALPHABETIQUE
Adolphe
Bastian
Beaudoin
Bourgain-Desfeuilles (Général)
Bouroche
Cabasse
Chouteau
Combette
Combette (Mme)
Coutard
Dalichamp
Delaherche (Jules)
Delaherche (Mme)
Desroches
Desroches (Mme)
Dubreuil
Ducat
Fernand
Fouchard
Fouchard (Honoré)
Gartlauben (De)
Gaude
Gunther (Otto)
Gutmann
Ladicourt (Baronne de)
Lagarde (Edmond)
Lapoulle
Laurent
Lefèvre (Mme)
Levasseur
Levasseur (Henriette)
Levasseur (Maurice)
Loubet
Louis
Macquart (Jean)
Maginot
Morange (Charlot)
Morange (Silvine)
Pache
Pauvre Enfant
Picot
Quittard (Auguste)
Quittard (Françoise)
Ravaud
Rochas
Rose
Sambuc (Guillaume)
Sambuc (Prosper)
Sapin
Simonnot
Steinberg (Goliath)
Vineuil (Colonel de)
Vineuil (Commandant de)
Vineuil (Gilberte de)
Weiss
Zéphir