Chère
Muriel Zürcher,
Je vous envoie cette lettre pour vous donner mon ressenti sur votre roman A corps perdu.
Durant toute ma lecture, je suis passée par plusieurs sortes d'émotions.
Premièrement par la surprise, l'étonnement. Au chapitre 15 page 79, il y a ce passage qui m'a beaucoup marquée. « Ou faut d'abord me filer un aspirateur à graisse. [...]c'est encore pire que les handicapés, parce qu'en plus c'est leur fautes: elles bouffent trop !»
Lorsque j'ai lu ce passage j'étais assez surprise car dans la vie de tous les jours, le fait d'être gros, grosses reste un tabou. Mais dans votre livre le personnage d'Océane dénonce tout ce que les personnes en surpoids pensent tout bas. de plus, ce qui est dit est une réalité, tout est vrai !
Deuxièmement, j'ai ressenti beaucoup de tristesse et de colère. Mais ce qui m'a le plus marqué est le passage du chapitre 26. Ce chapitre est celui de la mort de Marmot, le chien de Sacha, le personnage principal du roman. Dans ce chapitre, j'ai eu beaucoup de tristesse et de peine pour le chien décédé mais surtout par la façon dont Sacha était déterminé à sauver son chien ! L'animal était en train de tomber d'une falaise et le personnage principal n'a pas hésité une seule seconde à le sauver. « Sacha connaissait les différents aboiements de Marmot. le joueur, l'affamé, le chasseur. Celui-ci le mit en alerte : c'était un aboiement de détresse. Sans plus s'occuper de son vertige, il se relève et descendit le pierrier à toute allure » Les deux personnages étaient très proches, c'était d'ailleurs le seul ami de Sacha. Mais en même temps, ce chapitre m'a beaucoup énervée, ce n'était ni à cause de Sacha qui n'a pas pu le sauver ni à cause de Marmot, mais bel et bien à cause du père de Sacha qui a appelé Marmot pour qu'il vienne dans les montagnes. de plus, il a également abandonné son fils, il n'a même pas aidé Sacha a sauver Marmot.
« - Merci, papa, dit-il quand l'homme se tint a son niveau.
- Non, ne me remercie pas. Ce que je vais faire là, je te jure que c'est pour ton bien »
Ce dialogue vient de la page 141.
Et pour finir, la joie. Pour cette émotion je pense à deux passages du roman.
Pour le premier passage, il est en deux parties. La première partie est au chapitre 29 page 160. «Un premier article a pour titre « le visage du monstre des masques enfin dévoilé ! » La photo qui l'accompagne est un peu floue mais suffisante pour reconnaître Sacha sans erreur possible » Dans cet extrait Océane découvre qui est Sacha, qui est le monstre des masques qui a été condamné à 12 ans de prison.
Ensuite la 2ème partie continue au chapitre 31 page 170.
« La raison vaudrait qu'elle prévienne la police. Mais quelque chose l'en empêche » A ce moment là Océane décide de ne pas dénoncer Sacha même en sachant qui il est vraiment, et surtout elle le croit innocent de ce crime horrible. Dans ces chapitres, si j'ai ressenti de la joie c'est parce que Sacha a enfin quelqu'un à ses cotés qui le croit et qui ne le dénonce pas.
Ensuite, pour le deuxième passage qui est « Je t'aime Sacha ». Ce « Je t'aime Sacha » ne vient pas de n'importe qui ! Il vient du père de Sacha. Cette petite phrase m'a beaucoup touchée car le père de ce dernier était très mauvais et toxique. Il l'a déscolarisé et fait faire un entraînement sur-humain, mais pourtant, malgré tout cela, il aimait son fils !
Pour terminer, cette très longue lettre, à ce magnifique roman, je lui mettrai une note de 5/5 !
Cordialement