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Citations sur Clarissa (48)

Ce ne sont pas les morts illustres qui font la valeur d'un pays. Ce sont les gens qui y vivent.
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Freud veut faire découvrir aux hommes la cause de leur déséquilibre psychique, et moi, je veux la leur faire oublier. Je crois qu'il vaut mieux leur en inculquer une autre qui soit inoffensive. Je ne crois pas que la vérité puisse les aider. Au contraire, il faut leur donner une illusion, quelque chose dont ils ne pourront plus démordre, pour éviter qu'ils ne dévorent leur propre foie.
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Il ne sert à rien d'éprouver les plus beaux sentiments si l'on ne parvient pas à les communiquer.
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Quand on abandonne ses habitudes, on ne peut que se retrouver soi-même. (p75)
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On ne peut pas s'enfermer dans son cocon, à l'heure qu'il est, comme si l'on vivait dans un autre siècle, au sein d'un autre peuple. On ne peut pas se neutraliser de force. Il n'y a qu'une seule possibilité de conserver une attitude normale et humaine face à la guerre : c'est d'aller la voir et de ne pas se contenter de la description qu'en donnent ces fauteurs de guerre qui ne mettent pas le pied au front. Tout autre comportement signifie tout simplement qu'on se laisse abuser et griser.
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Les caractères réfléchis détiennent le secret pouvoir de souligner, au moins pour de courts instants, le sérieux de ceux qui sont plus légers, de sonder leur tréfonds grâce à leur propre gravité, et Clarissa remarqua bientôt que Marion, qui n'avait pas, vis-à-vis d'elle, le même comportement qu'avec les autres, n'était pas du tout aussi insouciante et légère que son charme et sa sociabilité pouvaient le laisser supposer, voire que ce besoin incessant de sentir autour d'elle une sympathie et une affection tangibles correspondait chez cette enfant à une profonde inquiétude et même à une peur de la solitude ou de l'abandon qu'elle cherchait à masquer en parlant et en bavardant sans cesse. C'était comme si elle s'éveillait au moment où le train s'arrête et, se rendant compte qu'il n'y avait personne pour l'attendre, sentait à quel point elle était seule. De là son besoin de se faire aimer, de gagner l'affection des autres.
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Ce qui vous semble petit, à vous qui vivez dans une grande ville, prend des dimensions gigantesques pour d'autres ; pour beaucoup d'entre eux, c'est la première Suédoise, Allemande ou Italienne à qui ils ont parlé de leur vie. Vous n'avez pas idée de ce qu'est une petite ville française. Quand on y vit, c'est une mort lente.
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Chaque homme, même l'intellectuel, et peut-être surtout lui, a dans le cerveau une zone d'ombre où la lumière de sa raison ne peut accéder.
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On donne ce que l'on possède en soi-même, sans demander pourquoi; celui qui pense à ce que cela va lui rapporter ne donne pas assez. Il n'y a qu'une chose qu'on ne peut donner, une chose essentielle: sa liberté. Car il n'existe pas de liberté humaine sans responsabilité : "Il n'y a qu'une chose, rester soy-même", dit Montaigne, mon ami dans toutes les circonstances de la vie. C'est cela qui importe. Non pas ce que l'on donne ni pourquoi on le donne, mais ce qui vous reste, ce que l'on reste soi-même.
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Il ne sert à rien d'éprouver les plus beaux sentiments si l'on ne parvient pas à les communiquer
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