Un écrivain, un chat, un vieux immeuble, une concierge... le décor est posé, et dans ce cadre très cliché, l'auteur de
Oro sort un peu de sa "zone de confort", comme on dit quand on n'a rien de nouveau à dire. Ici, pas d'aventurier, pas de voyage. C'est un quasi huis clos qui nous plonge dans la lente descente aux enfers d'un personnage extrêmement malsain.
Malheureusement,
Paranoia se révèle être un roman très dispensable qui ne m'a pas du tout emballé. A noter, qu'il contient un quasi aveu sur la relation entre
Thierry Poncet et Syzia
Zykë...
Je suis même un peu surpris par certains commentaires dithyrambiques. Serait-ce que
Zykë est victime d'un phénomène de starisation qui aveugle certains lecteurs encore éberlués par les pages les plus belles de
Oro et autres romans plus étincelants ?